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Today, 5:57 AM
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The Russian aggression against Ukraine has a bitter twist to it – one of the belligerents, Russia, is the world’s largest holder of small ‘tactical nuclear weapons’, along with its more publicly-discussed strategic nuclear deterrent force.
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Today, 3:31 AM
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Artificial intelligence will have a profound impact on missile developments and defence, but integration is still years away.
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Today, 12:17 AM
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Lancé en 2015 afin de remplacer les avions de supériorité aérienne F-22A Raptor, le programme NGAD [Next Generation Air Dominance] fut mis en pause par Frank Kendall, alors secrétaire de l’US Air Force, en juillet dernier. Son coût, qui pourrait être trois fois plus élevé que le développement du F-35, avait été l’une des raisons ayant motivé cette décision. Et cela alors que d’autres priorités devaient être financées, comme le nouveau missile intercontinental Sentinel ou encore le bombardier stratégique B-21 Raider. Pour rappel, le NGAD vise à mettre au point un chasseur-bombardier de 6e génération [appelé PCA, pour « Penetrating Counter Air »], associé à des drones de combat collaboratifs [CCA – Collaborative Combat Aircraft] et à des effecteurs connectés au sein d’un « cloud » de combat. En septembre 2020, le Pentagone fit savoir qu’un démonstrateur de l’avion avait volé pour la première fois… sans plus de précisions. « Le NGAD a été conçu avant un certain nombre de choses : avant que la menace ne devienne si grave, avant que les CCA ne soient introduits dans l’équation et avant que nous ayons certains problèmes d’accessibilité auxquels nous sommes actuellement confrontés », avait alors expliqué M. Kendall, avant de préciser qu’il reviendrait à son successeur de redéfinir ce programme. Quoi qu’il en soit, lors de l’AFA Warfare Symposium, organisé à Aurora [Colorado], au début de ce mois, l’US Air Force a soutenu que le NGAD lui était indispensable pour obtenir la supériorité aérienne dans les environnements fortement contestés. D’autant plus que, en décembre, la Chine a fait voler deux démonstrations d’avions présumés être de 6e génération. Jusqu’alors, Northrop Grumman ayant visiblement préféré se concentrer sur le B-21 Raider et le programme F/A-XX [l’équivalent du NGAD pour l’US Navy], Lockheed-Martin et Boeing étaient les seuls candidats en lice pour développer le PCA. Désormais, il n’en reste plus qu’un. En effet, la nouvelle administration américaine a décidé d’aller de l’avant avec le NGAD. Et, ce 21 mars, aux côtés du chef du Pentagone, Pete Hegseth, et du chef d’état-major de l’US Air Force, le général David Allvin, le président Trump a annoncé que Boeing se verrait confier ce programme, avec un contrat d’ingénierie et de développement industriel d’une valeur estimée à plus de 20 milliards de dollars. Et de préciser que ce chasseur-bombardier de 6e génération sera désigné « F-47 ». « Le F-47 sera l’avion le plus avancé, le plus performant et le plus meurtrier jamais construit. Une version expérimentale de l’avion vole secrètement depuis près de 5 ans et nous sommes convaincus qu’elle surpasse largement les capacités de n’importe quelle autre nation », a justifié M. Trump. Pour Boeing, cette annonce arrive à un moment où ses compétences en matière d’avion de combat risquaient de pâtir de la fermeture de la ligne de production du F/A-18 Super Hornet et où son activité « défense » a perdu plusieurs milliards de dollars en raison de difficultés récurrentes pour certains programmes [KC-46A Pegasus, T-7] obtenus dans le cadre de contrats à prix fixes. En revanche, Lockheed-Martin traverse une mauvaise passe. Écarté du NGAD, l’industriel a également été éliminé du programme F/A-XX par l’US Navy. Et cela alors que certains pays évoquent l’éventualité de revoir leurs commandes de chasseurs-bombardiers F-35. Quoi qu’il en soit, le général Allvin en a dit un peu plus sur le F-47, dans un ordre du jour publié peu après l’annonce de M. Trump. « Pendant que nos avions X [X pour expérimentaux] volaient dans l’ombre, nous consolidions notre domination aérienne en accélérant le développement technologique, en affinant nos concepts opérationnels et en prouvant que nous pouvons déployer cette capacité plus rapidement que jamais. C’est pourquoi le F-47 volera sous l’administration Trump », a-t-il dit. « De plus, le F-47 bénéficie d’une maturité sans précédent. Si le F-22 est actuellement le meilleur chasseur de supériorité aérienne au monde, et que sa modernisation le rendra encore meilleur, le F-47 représente un bond générationnel. Sa maturité, à ce stade du programme, confirme sa capacité à dominer le combat de demain », a poursuivi le chef de l’US Air Force. Selon lui, comparé au F-22, le F-47 sera « moins cher et mieux adapté aux menaces futures ». « De plus, nous disposerons d’un plus grand nombre de F-47 », a-t-il assuré. Pour rappel, l’US Air Force dispose d’un peu plus de 180 « Raptor ». « Le F-47 aura un rayon d’action nettement supérieur et une meilleure furtivité. Sa maintenance sera plus facile et sa disponibilité sera supérieure à celle de nos chasseurs de 5e génération », a encore fait valoir le général Allvin. « Conçue dans une logique d’adaptation, cette plateforme nécessitera beaucoup moins de personnel et d’infrastructures pour son déploiement », a-t-il conclu.
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Today, 12:16 AM
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La semaine passée, en réponse aux propos tenus par le président Trump sur l’éventualité que le Canada devienne le 51e État américain ainsi qu’à la guerre commerciale qu’il a déclenchée, le ministre canadien de la Défense, Bill Blair, a déclaré que ses services étudieraient « activement des alternatives potentielles au chasseur furtif F-35 », commandé à 88 exemplaires par Ottawa en 2023. Cela étant, cette annonce pourrait ne pas avoir de suite étant donné que son sort dépendra du résultat des élections législatives anticipées, qui se tiendront en avril prochain. En outre, les responsables militaires canadiens ne semblent pas partager la même appréciation de la situation que leurs homologues civils. Ainsi, le 13 mars dernier, soit quelques heures avant l’annonce sur la commande de F-35A, le quotidien « Ottawa Citizen » a révélé que l’état-major des Forces canadiennes envisageait l’achat de systèmes d’artillerie M142 HIMARS [High Mobility Artillery Rocket System] pour environ 5 milliards de dollars canadiens [soit 3,5 milliards de dollars US], via le dispositif dit FMS [Foreign Military Sales]. Interrogé par l’Ottawa Citizen, Kened Sadiku, le porte-parole du ministère canadien de la Défense, a déclaré que le « projet de frappe à longue portée [terrestre] allait améliorer considérablement les capacités » des forces canadiennes, « tant au pays qu’à l’étranger ». « Ce projet progresse bien et nous prévoyons de partager des détails supplémentaires dans les mois à venir », a ajouté le porte-parole. Cependant, il a pris la peine de préciser que le gouvernement fédéréal « surveillait de près la situation commerciale aux États-Unis » et « évaluait les impacts potentiels sur les projets existants ». Les alternatives au M142 HIMARS sont rares. Il existe le « Pinaka » indien… mais les relations entre Ottawa et New Delhi sont rythmées par les crises diplomatiques. Une autre solution repose sur le PULS de l’israélien Elbit Systems, voire l’EuroPULS, sa version européenne développée en partenariat avec KNDS Deutschland. Mais là encore, les rapports entre le Canada et Israël sont devenus compliqués depuis quelques mois, l’ex-Premier ministre canadien, Justin Trudeau, ayant décidé d’arrêter les livraison d’équipements militaires à Tsahal en mars 2024. Reste le K239 Chunmoo sud-coréen, choisi par la Pologne [avec le HIMARS] Quoi qu’il en soit, résume l’Ottawa Citizen, les responsables militaires canadiens « sont proches de leurs homologues américains et hésitent à détourner leur attention des États-Unis ». Et de citer le cas d’ancien chef d’état-major de la défense canadienne, le général Rick Hillier, qui ne cache pas son soutien à un Canada plus étroitement associé aux États-Unis.
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Today, 12:12 AM
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The Australian Defence Force (ADF) has successfully conducted a live firing of the AGM-158C Long Range Anti-Ship Missile (LRASM), marking a significant upgrade in Australia’s maritime strike capability.
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Today, 12:12 AM
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Norwegian defence company Nammo has signed a strategic partnership agreement with a major Ukrainian defence firm to expand ongoing cooperation.
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Today, 12:11 AM
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The attack on Engels Air Base, 300 miles from Ukraine, sent a shockwave across the city and a towering black cloud overhead.
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Today, 12:11 AM
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Raytheon Co. has been awarded a $141 million modification to an existing contract to supply Standard Missile-2 (SM-2) production spares to key U.S. allies through the Foreign Military Sales (FMS) program. The Pentagon announced the contract in a release detailing the purchase breakdown and production timeline. According to the U.S. Department of Defense, the firm-fixed-price
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Today, 12:10 AM
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U.S. President Donald Trump is weighing a potential path for Turkey to re-enter the F-35 fighter jet program, contingent on Ankara rendering its Russian-made S-400 air defense system inoperable, according to reporting by Fox News. In a recent phone call with Turkish President Recep Tayyip Erdogan, Trump expressed interest in finalizing the $23 billion sale
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Today, 12:08 AM
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Donald Trump, 47ème président des États-Unis, vient d’annoncer que Boeing a été sélectionné pour développer le futur avion de combat de sixième génération de l’US Air Force (USAF). Il doit remplacer l’avion de combat F-22, sera furtif et volera accompagné de loyal wingmen, des drones de combat et de soutien autonomes. F-47 de Boeing Ce 21 mars, Donald Trump a annoncé le grand gagnant de la compétition concernant le Next-Generation Air Dominance (NGAD) : avec un budget de 20 milliards de dollars, Boeing devra développer le F-47, un avion de combat de 6ème génération et qui succédera à l'avion de chasse F-22 Raptor de 5ème génération. Au départ, trois industriels américains étaient en lisse pour ce programme : Boeing, Lockheed Martin et Northrop Grumman. Cependant, en 2023, Kathy Warden, CEO de Northrop Grumman, avait annoncé que son entreprise n'allait finalement pas chercher à gagner ce contrat mais tout en restant disponible en tant que contractant secondaire auprès du futur contractant primaire. Lockheed Martin est donc l'unique perdant de cette compétition. Si le F-47 sera une réussite, Boeing peut alors espérer un futur méga-contrat de production au profit de l'US Air Force (USAF). Cette annonce est aussi l'occasion pour Boeing de redorer son blason, ternis suite à plusieurs incidents civils concernant des avions étant sortis de ses chaines d'assemblages mais aussi au niveau de la défense. Par exemple, les deux futurs VC-25B "Air Force One", futurs avions de transport présidentiel, a subi de nombreux retards dans la production des deux appareils, en partie externes (COVID) mais aussi internes, sans compter des surcoûts de production. Autre problème, plus important d'un point de vue opérationnel ; le ravitailleur en vol KC-46A Pegasus était équipé de caméras électro-optiques défaillantes, empêchant parfois même d'apercevoir l'appareil à ravitailler suite au soleil ou son reflet lors de certains angles de vols et de la météo. Ce problème est toutefois en cours de résolution. À noter tout de même que tant au niveau civil ou militaire, de nombreux appareils réussis ont été développés et produits par l'industriel américain. Pour ne prendre que le domaine militaire, il y a par exemple le prometteur avion de combat F-15EX Eagle II, l'hélicoptère de transport lourd CH-47 Chinook Block II, l'avion de guet aérien avancé et de commandement E-7A Wedgetail,... Il est encore trop tôt pour connaitre les caractéristiques précises du F-47. Toutefois, les images déjà publiées précédemment montrent un appareil à aile delta, sans empennage, bimoteur, furtif et surtout, interconnecté avec des drones autonomes d'accompagnement. Une des images présentées à la Maison-Blanche laisse montrer que l'avion de combat sera également équipé de plans canards (petites ailettes visibles devant l'aile, à hauteur du cockpit). Par ailleurs, le choix du numéro semble neutre, le Président ayant annoncé choix effectué par les généraux du Département de la Défense (DoD). Cependant, ce chiffre intrigue : avec deux mandats à la Maison-Blanche, Donald Trump est le 45ème... et 47ème président des États-Unis ! Rendu du F-47 présenté à la Maison-Blanche lors de la sélection de Boeing comme premier contractant du NGAD, visant à développer l'avion de combat de sixième génération de l'USAF (21 mars 2025). Rendu du F-47 présenté à la Maison-Blanche lors de la sélection de Boeing comme premier contractant du NGAD, visant à développer l'avion de combat de sixième génération de l'USAF (21 mars 2025). © DoD Un avion et des drones Si le NGAD concerne uniquement un avion de combat, il est fortement lié à un second programme, le Collaborative Combat Aircraft (CCA). Concrètement, le F-47 ne volera pas seul en opération de combat, ce dernier sera accompagné de loyal wingmen, des drones aériens autonomes. Ceux-ci seront interconnectés entre eux, avec le F-47, avec un cloud regroupant les informations collectées par d'autres senseurs (satellites, radars sur des navires de surface, capteurs ELINT d'avions de renseignement détectant les radars ennemis, troupes au sol au contact, etc.). Ainsi, lorsque le pilote du F-47 ordonnera une frappe sur une cible au sol ; Le drone spécialisé en air-sol va calculer, grâce à une intelligence artificielle, le meilleur trajet vers la cible... tout en prenant compte la localisation des différents systèmes ennemis détectés. En fonction des menaces, et de manière toujours autonome, d'autres loyal wingmen vont alors préparer le terrain au drone air-sol afin qu'il puisse remplir sa mission ; destruction de batteries antiaériennes ennemies, neutralisation d'avions de combat ennemis, etc. À chaque recours au tir de munitions, le pilote du F-47 devra obligatoirement autoriser l'ouverture du feu des loyal wingmen : l'homme reste obligatoirement dans la boucle. Ce dernier point est important mais explique aussi que ces drones autonomes ne sont en réalité pas tout à fait autonomes, suite à cette limite de l'ouverture du feu. Elle permet de confirmer que la cible visée est la bonne et n'a pas été confondue par le loyal wingmen. Concept de NGAD (avion de combat de sixième génération américain) de Boeing. Concept de NGAD (avion de combat de sixième génération américain) de Boeing (présenté avant la sélection de ce 21 mars 2025). © Boeing Une date ? Des développements de briques technologiques sont déjà en cours, y compris le système de propulsion. Dans le cadre du programme Next-Generation Adaptive Propulsion (NGAP), General Aerospace et Pratt & Whitney ont reçu le 27 janvier 2025 un budget de 3,5 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros) pour le développement et la production d'un prototype de système de propulsion du NGAD. Au niveau date, le contrat du DoD prendra fin le 11 juillet 2032. À cela s'ajoute aussi le développement d'au moins trois démonstrateurs, de la part de Lockheed Martin, Boeing mais aussi de Northrop Grumman, d'après un rapport du Congressional Research Service. Au niveau dates, aucun calendrier n'a été annoncé mais des annonces effectuées par des officiels américains durant ces dernières années laissent à penser à une mise en service du premier F-47 à l'horizon 2030. C'est 10 à 15 ans plus tôt que l'Avion de Combat de Nouvelle Génération actuellement développé par l'Allemagne, l'Espagne et la France dans le cadre du programme SCAF. Un autre avion de sixième génération est en cours de développement sur le continent européen : le Global Air Combat Programme (GCAP), développé par l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni. Un démonstrateur volant est attendu pour 2027 et une mise en service pour 2035, même si certains rapports annoncent que cette date ne sera pas aisée à atteindre. Cette avance du NGAD sur les deux programmes européens s'explique notamment par des développements déjà lancés depuis de nombreuses années. D'ailleurs, dans son allocution du 21 mars, Donald Trump a annoncé qu'un prototype expérimental du NGAD vole actuellement dans le plus grand secret et ce, depuis 5 ans. À noter que deux démonstrateurs chinois volent depuis la fin de l'année 2024. Enfin, le NGAD ne concerne que le futur avion de combat de l'US Air Force. L'US Navy dispose elle aussi de son propre programme d'avion de combat de 6ème génération, le F/A-XX, visant à développer et produire un avion furtif, interconnecté avec des loyal wingmen et capable d'opérer depuis les porte-avions de l'US Navy. Northrop Grumman et Boeing se disputent le programme, après le rejet par l'US Navy de la proposition de Lockheed Martin. Le contracteur principal du F/A-XX devrait être annoncé cette année.
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Today, 12:04 AM
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les Émirats arabes unis (EAU) ont franchi une étape majeure dans le développement de leur industrie de défense avec l’annonce d’une coentreprise entre EDGE, conglomérat émirati spécialisé dans les technologies avancées, et CMN Naval, une entreprise française reconnue dans la construction navale. Baptisée AD NAVAL et basée à Abu Dhabi, cette nouvelle entité ambitionne d
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March 21, 11:57 PM
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The company sees the new model as a potential solution for the US Army's M-SHORAD Inc 4.
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March 21, 11:57 PM
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Designated ‘F-47’, the sixth-generation fighter will serve as a replacement for Lockheed’s F-22 Raptor, currently in service with the USAF.
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Today, 5:43 AM
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John "Paddy" Hemingway, the last surviving pilot of the iconic Battle of Britain, passed away peacefully on 17 March 2025 at the age of 105.
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Today, 12:20 AM
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Destiné au système de défense aérienne SAMP/T NG [Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre], le missile intercepteur Aster 30 Block 1NT [NT pour « Nouvelle Technologie »], doté d’un nouvel autodirecteur fonctionnant en bande Ka, sera en mesure de détruire une cible – comme les missiles balistiques et/ou hypersoniques – à 25 000 mètres d’altitude, dans un rayon de 150 km. Ce qui suppose le développement d’un radar aux capacités accrues. D’où le choix, pour les SAMP/T NG destinés à l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], du radar terrestre multifonctions de nouvelle génération « Ground Fire 300 » [ou GF 300] afin de remplacer celui de type Arabel actuellement en service. En juillet 2020, son concepteur, Thales, fit savoir que le GF 300 venait d’entrer en production, avec l’implication de ses sites implantés à Limours [Essonne] et à Ymare [Seine-Maritime]. « Les [composants] électroniques et mécaniques du Ground Fire sont […] développés et produits en collaboration avec des PME françaises dont Sermati ou UMS », avait alors précisé l’industriel. « Ce radar s’appuie sur l’ensemble des travaux entrepris depuis plusieurs années pour le développement du radar Sea Fire, la version navale choisie pour équiper les frégates de défense et d’intervention de la Marine Nationale française. Le Ground Fire bénéficie dès lors des avancées technologiques de Thales en intelligence artificielle et en cybersécurité, ce qui lui permet de répondre parfaitement à l’évolution des besoins et des menaces auxquels les armées doivent faire face », avait expliqué Thales. Le 19 mars, alors que les premiers SAMP/T NG devraient être livrés à l’AAE en 2026, au plus tard, l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr], qui gère ce programme pour le compte de la France et de l’Italie, a annoncé que le GF 300 de série venait de réussir ses tests d’acceptation en usine [FAT – Factory acceptance test] à Limours. Ces derniers ont été effectués par Thales et MBDA [membres du consortium Eurosam, avec l’appui des experts de la Direction générale de l’armement [DGA] et de l’OCCAr. Les tests d’acceptation en usine visent à vérifier qu’un équipement fonctionne conformément aux spécifications techniques inscrites dans son cahier des charges et qu’il répond parfaitement aux exigences du client. Pour l’OCCAr, il s’agit d’une étape « importante » qui « démontre une fois de plus l’état de préparation des lignes de production industrielle pour la phase de fabrication, hautement complexe, du MRI [Module Radar Identification] de nouvelle génération qui équipera la variante française du SAMP/T NG ». Et d’ajouter que ce premier MRI est « actuellement en cours d’intégration avec les autres modules du premier SAMP/T NG, qui sera livrée à l’AAE pour des essais ». Pour rappel, le GF 300 est un radar numérique à antenne active [AESA, Active Electronically Scanned Array] intégrant des milliers de capteurs appelés Transmitter Receiver Module [TRM]. Cette technologie accroît la capacité de détection et améliore la fiabilité du système tout en offrant une meilleure résistance au brouillage adverse dans la mesure où elle permet d’utiliser simultanément plusieurs fréquences différentes. Selon Thales, grâce à une « couverture sans masque sur 360° en azimut, jusqu’à 90° en élévation et dans un rayon de 400 km », le GF 300 est capable de détecter et de suivre « simultanément un vaste éventail de cibles » [de l’ordre d’un millier]. Polyvalent, aérotransportable, et déployable en moins de 15 minutes, il a une « capacité de guidage des missiles de défense anti-aérienne permettant d’intercepter des cibles manœuvrantes ou balistique ».
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Today, 12:17 AM
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Menée à Kourou [Guyane] par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], l’opération Bubo 25 n’a pas seulement consisté à mettre en place un Dispositif particulier de sûreté aérienne [DPSA] pour protéger le décollage du lanceur Ariane 6, avec le satellite militaire d’observation CSO-3. En effet, elle a également été l’occasion pour le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] d’expérimenter une nouvelle capacité désormais disponible à bord des avions E-3F « AWACS » du 36e Escadron de détection et de contrôle aéroportés [EDCA] « Berry ». Pour rappel, pour l’opération Bubo 25, trois Rafale, trois A400M, un avion ravitailleur A330 MRTT [avec le colonel de réserve et spationaute Thomas Pesquet parmi son équipage] et un E-3F Awacs [avec le commandant Arnaud Prost, spationaute réserviste, aux commandes] ont été mobilisés. Le 18 mars, le CEAM a ainsi révélé que, au cours de cette mission, son équipe de marque « Système de détection et de commandement aéroporté » [EMSDCA] avait profité de l’occasion pour mener l’expérimentation, en vol, de la capacité « Joint Range Extension » [JRE]. Comme l’explique l’AAE, l’E-3F est équipé d’un « large spectre de moyens de communications », lequel lui permet de transmettre les données d’une situation tactique aux centres de commandement au sol ainsi qu’aux aéronefs amis en vol. Seulement, ce « spectre » est un peu « court ». D’où l’intérêt de cette capacité JRE, qui permet de transmettre de manière sécurisée, via une liaison par satellite, une situation tactique [SITAC] sans limitation de portée. Cette technologie a été testée non seulement au cours du vol de l’AWACS au-dessus de l’Atlantique mais aussi au moment du décollage d’Ariane 6. « Lors d’un vol de projection de plus de 13 heures, incluant deux ravitaillements en vol, l’E-3F AWACS a maintenu un contact constant avec le Centre de planification et de conduite des opérations aériennes et de la défense aérienne [CAPCODA] et le centre d’opérations des forces aériennes stratégiques [COFAS] », a en effet expliqué le CEAM. Et d’ajouter : « Grâce à ses puissantes capacités de détection et à la JRE, l’avion a transmis en temps réel l’ensemble de la situation tactique perçue, démontrant ainsi la robustesse et la stabilité de cette nouvelle capacité de communication satellitaire, même sur des missions de grande élongation géographique ». Puis, dans le cadre du DPSA mis en place pour le lancement d’Ariane 6, grâce à cette capacité JRE, l’E-3F a permis aux autorités « d’exercer leur commandement opérationnel [OPCON] à distance, directement depuis la métropole, tout en bénéficiant d’une appréciation tactique inégalée ». Pour le CEAM, cette capacité JRE, associée aux moyens de surveillance et de détection, a « renforcé le contrôle et la sécurité des opérations »… Ce qui aura marqué un « tournant stratégique dans l’utilisation des avions de surveillance et de contrôle aérien ». À noter que les A330 MRTT « Phénix » disposeront d’une capacité similaire, avec le système MELISSA [Marché d’élaboration d’intégration et de soutien des stations satcom aéronautiques]. Il s’agit de doter ces appareils d’une liaison chiffrée par satellite, utilisant la constellation Syracuse IV ainsi que n’importe quel autre satellite de télécommunication, qu’il soit commercial ou exploité par une force alliée.
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Today, 12:14 AM
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Today, 12:12 AM
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The U.S. Army has conducted another successful flight test of its Precision Strike Missile (PrSM) Increment 1 on 19 March at Vandenberg Space Force Base in California.
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Today, 12:11 AM
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The Air Force's next and possibly last manned tactical jet will be built by Boeing.
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Today, 12:11 AM
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New images have emerged on Chinese social media showing what analysts describe as large-scale amphibious landing barges, potentially designed to support an invasion of Taiwan. The photos, shared on the platform Weibo, appear to show three massive jack-up platforms connected to form an 800-meter-long floating pier system. The vessel, often compared to the U.S. Navy’s
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Today, 12:10 AM
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New satellite imagery released by Maxar Technologies has revealed widespread destruction at a missile storage facility within Russia's Engels-2 airbase, following a recent Ukrainian drone strike. The airbase, located in Russia’s Saratov region, is a key launch site for the Kremlin’s long-range strategic bombers. The images, dated March 21, show multiple large blast craters where
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Today, 12:08 AM
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L'US Air Force a annoncé que Boeing avait remporté un contrat portant sur la conception, la construction et la livraison de son avion de combat de nouvelle génération. Il aura fallu cinq années d'essais et autres tests confidentiels, pour ce qui se nomme désormais le F-47. La plateforme NGAD (Next-Generation Air Dominance) inaugurera une nouvelle génération d'avions de combat américains, soit la sixième dont le F-47 sera le premier aéronef piloté. L'appareil apportera une capacité de pointe en termes de portée, de survivabilité, de létalité et d'adaptabilité. La plateforme NGAD est le nœud central de la famille de systèmes NGAD. Boeing gagne le contrat NGAD... L'US Air Force a annoncé que Boeing avait remporté un contrat portant sur la conception, la construction et la livraison de son avion de combat de nouvelle génération. Il aura fallu cinq années d'essais et autres tests confidentiels, pour ce qui se nomme désormais le F-47. La plateforme NGAD (Next-Generation Air Dominance) inaugurera une nouvelle génération d'avions de combat américains, soit la sixième dont le F-47 sera le premier aéronef piloté. L'appareil apportera une capacité de pointe en termes de portée, de survivabilité, de létalité et d'adaptabilité. La plateforme NGAD est le nœud central de la famille de systèmes NGAD. ... Du F-47, premier avion de sixième génération piloté Pour Boeing, cette sélection par l'administration Trump du F-47 est quasiment une questuin de survie et c'est un message très clair envoyé à Lockheed Martin qui avait quasiment le monopole depuis les années 1980. En dépit des déboires récents de Boeing dans les domaines spatiaux, des avions commerciaux, sans parler des contrats perdus au cours des derniers concours militaires. c'est sans doute le début d'une renaissance tant attendue. Un renouveau à Seattle Boeing avait perdu face au JSF avec son X-32, cela ne laissait au constructeur aéronautique que le F-15 et le F-18, deux vieux avions conçus dans les années 1970, qui ne seront plus crédibles d'ici quelques années face aux nouveaux appareils chinois ou russes. Sur le marché des avions de combat, d'autres pays ambitionnent de développer leur propre industrie, tels le Japon, la Turquie, l'Inde, sans parler de La France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni. 20 à 25 ans d'avance sur la concurrence Le JSF, avion de cinquième génération qui s'est particulièrement bien vendu, reste perclus de problèmes et dont la conception remonte malgré tout au années 90. Il n'est pas certain que son avantage en termes de furtivité et de supériorité aérienne puisse être maintenu. En face côté russe et chinois, on se dote de nouveaux avions de combat de cinquième génération mais on envisage également des drones et des bombardiers furtifs de nouvelle génération. La doctrine américaine veut que l'US Air Force garde une avance de 20 à 25 ans sur la menace potentielle, ce qui veut dire que l'Amérique veut garder la supériorité aérienne en tous lieux et tous temps, outre le fait que les appareils devront être capables de déjouer les systèmes de défense aérienne adverses, de remplir leur mission même en présence d'avions de combat de dernière génération, tels que HK9 chinois, S500 russe pour ne citer qu'eux. Furtif mais capable de communiquer L'avion devra être non seulement hautement furtif mais également agile et rapide. Il devra en outre avoir une autonomie conséquente -à l'inverse du F-22 dont cette dernière est restreinte-. Le F-47 devra en conséquence être capable d'aller vite (il est annoncé pour Mach 2 +), haut et loin, une équation dont la solution est encore inconnue. Comme les avions de cinquième génération, les armements seront disposés en soute. Reste à savoir si cet appareil affichera des performances inégalées ainsi qu'annoncé par Boeing. La question de l'architecture du système d'armes reste également en suspens, à savoir quel type de radar, quel type d'antenne et quels types de munitions. Outre le fait de la possibilité de réaliser des missions en mode furtif tout en continuant à échanger avec les autres aéronefs et centres de commandement distants. Il devra également pouvoir être capable d'opérer en ambiance de guerre électronique sévère, telle que rencontrée en Ukraine actuellement. Avec un brouillage des fréquences radio, radar et GPS. La technologie des moteurs est encore une autre question, puisque la logique voudrait que les turboréacteurs adoptés soient des moteurs à cycle variable, ce sur quoi les motoristes nord-américains planchent depuis une dizaine d'années au moins. Percées technologiques Pour le moment, Northrop Grumman reste focalisé sur le bombardier de sixième génération B-21, capable d'opérer en tous temps et tout lieux. Côté tactique, le F-47 sera présent. Lockheed continuera à équiper pendant quelques décennies l'USAF et l'US Navy avec ses F-35. Le F-47 sera-t-il le dernier des avions pilotés, à l'heure ou de plus en plus de pays s'intéressent au tandem avion piloté-avion non piloté ? La question mérite d'être posée. En tout cas, il est destiné à opérer avec des drones et fera usage de l'intelligence artificielle. Reste qu'il est très probable que les américains aient réalisé des percées technologiques aussi bien dans le domaine de la furtivité qu'aérodynamique, de matériaux et de structures. En termes de calendrier, rien n'a été avancé pour le moment sauf que le F-47 devrait être finalisé et voler sous le mandat du président Trump, lequel se finira en 2028. Les deux priorités seront de remplacer les F-15, structurellement fatigués et les F-22, qui commencent à accuser leur âge et dont la maintenance commence à devenir compliquée.
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Today, 12:04 AM
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Les USAs approuvent une vente de missiles APKWS à l’Arabie saoudite. Ce système est unkit de guidage laser pour roquettes
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Today, 12:02 AM
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De la poudre propulsive pour munitions d’artillerie est à nouveau produite en France. Comme annoncé fin 2024, une première ligne de production monte désormais en cadence sur le site bergeracois du groupe EURENCO, premier résultat tangible du projet « POURPRE » lancé début 2023 et soutenu par la France et l’Europe. C’est l’un des chantiers symboliques de la bascule vers une économie de guerre prônée par le ministère des Armées. Deux ans après les premières annonces et moins d’un an après la pose de la première pierre, une unité de production de poudre (U2P) flambant neuve a été inaugurée hier sur les rives de la Dordogne en présence des ministres des Armées et de l’Économie et des Finances, Sébastien Lecornu et Éric Lompard. « Nous n’avons fait qu’accélérer sur ce projet », se félicitait le PDG d’Eurenco, Thierry Francou, en marge de l’inauguration. « Ces installations sont en cours de mise en service opérationnelle », ajoutait-il en écho aux premiers grains pyrotechniques sortis la veille de la première des quatre lignes prévues. Toutes seront opérationnelles dans le courant de l’été, avec six mois d’avance sur le calendrier initial. La montée en puissance de l’U2P sera progressive mais l’objectif initial reste le même : parvenir à produire au plus vite 1200 tonnes de poudre gros calibre à l’année. Soit suffisamment de matière que pour permettre de tirer près de 100 000 obus de 155 mm. Derrière les 50 M€ investis sur fonds propres, le projet aura bénéficié d’un coup de pouce de 10 M€ du ministère des Armées et des 47 M€ octroyés par l’Europe via son mécanisme « Act in Support of Ammunition Production » (ASAP). « Voir qu’un pays comme la France s’était séparé de sa capacité de production de poudre au début des années 2000, c’est un non-sens », relevait le ministre des Armées Sébastien Lecornu. Grâce à cette U2P, « on vient corriger cette aberration en matière d’autonomie, de souveraineté », complétait-il en pointant l’importance du site pour la poursuite de l’aide militaire apportée à l’Ukraine. Pour la France, c’est en effet la fin d’un hiatus né il y a deux décennies du déménagement de cette capacité sur le site suédois d’EURENCO. Stratégique pour les armées françaises, cette relocalisation l’est aussi pour une clientèle étrangère dont les besoins augmentent et continueront d’augmenter à l’heure où l’Europe cherche à se réarmer en misant sur sa filière de défense. Résultat : « des prises de commandes sans commune mesure ». EURENCO aura engrangé 3 Md€ de commandes en deux ans, de quoi garantir de l’activité au moins jusqu’en 2032. L’effort sur la poudre se complète d’un autre portant sur les charges modulaires, ces gargousses de nouvelle génération elles aussi produites à Bergerac. Également soutenue par l’Europe, la création d’une troisième ligne de production est attendue d’ici à 2027. Une seconde étape qui permettra de doubler la production actuelle d’environ 500 000 charges par an tout en créant 50 emplois supplémentaires.
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Scooped by
Romain
March 21, 11:57 PM
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A key feature of TREMOS (Traditional REborn Mortar System) is that it can be rapidly fitted to another platform. After the demonstration in Finland, TREMOS is going to Sweden to be fitted and fired from a standard commercial vehicle fitted with a hook lift to show its flexibility.
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