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January 14, 10:31 PM
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L’UE ne respectera pas le délai des « 100 premiers jours » pour présenter son plan de défense

L’UE ne respectera pas le délai des « 100 premiers jours » pour présenter son plan de défense | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Livre blanc sur l’avenir de la défense européenne — attendu dans les 100 premiers jours du mandat de la nouvelle Commission européenne — sera présenté avec huit jours de retard, selon un document interne consulté par Euractiv.
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Des Dassault Aviation Mirage 2000-5F ont abattu des drones houthis

Des Dassault Aviation Mirage 2000-5F ont abattu des drones houthis | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’information n’a été révélés que cette semaine mais les faits remontent à onze mois. En mars dernier une patrouille de Dassault Aviation Mirage 2000-5F de l’Armée de l’Air et de l’Espace a abattu plusieurs «drones kamikazes», des munitions rodeuses HESA Shahed 136 de facture iranienne. Employées par les terroristes houthis celles-ci sont identiques à celles que la Russie utilise pour frapper les infrastructures civiles en Ukraine. Il s’agit des premiers aéronefs officiellement descendus par des pilotes français depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le Shahed 136 c’est un peu l’arme des lâches. Facile d’utilisation, construite en très grande série, disposant d’un rayon d’action permettant des frappes à distance, et possédant une charge de guerre de 50 kilogrammes cette munition rodeuse permet des attaques contre tous types de cibles. Les Russes l’emploient en Ukraine contre les centres commerciaux et les immeubles d’habitation. Les Houthis eux s’en servent contre les navires de commerce et pétroliers qui croisent en Mer Rouge. Pourquoi l’arme des lâches ? Car le Shahed 136 n’est généralement pas employé pour frapper des cibles militaires pouvant se défendre.

Et le 9 mars 2024 c’est bien contre des bâtiments civils que ces «drones kamikazes» ont été lancés. Manque de bol pour les factions terroristes houthis la France était présente dans la zone ce jour là au titre de l’opération Aspides sous commandement de l’Union Européenne. La frégate multimissions Alsace a engagé une partie des munitions rodeuses ennemies tandis qu’une patrouille de chasseurs Mirage 2000-5F appartenant à l’Escadron de Chasse 3/11 Corse lui prêtait main forte. Le nombre exact de drones islamistes détruit n’a pas été révélé mais il oscille entre sept et dix, sans compter ceux abattus par la DCA embarqué sur notre navire de guerre. Ce qui est sûr c’est qu’au moins un des Shahed 136 a été descendu par un tir de missile air-air MICA, lequel a été confirmé par Jérôme Bellanger, actuel Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air et de l’Espace.

Pourquoi révéler l’information maintenant, onze mois après les faits ? D’abord parce que la France perd pied chaque jour en Afrique et que l’Escadron de Chasse 3/11 Corse représente l’Armée de l’Air et de l’Espace dans la partie orientale du continent, depuis la Base Aérienne 188 de Djibouti. Montrer que nos aviateurs protègent le commerce mondial depuis le sol africain peut servir les intérêts stratégiques et la diplomatie de Paris. Ensuite le Mirage 2000-5F fait l’actualité avec la livraison des premiers exemplaires fournis à l’Ukraine. Si le chasseur français est capable de casser en plein vol du Shahed 136 avec l’Armée de l’Air et de l’Espace en Mer Rouge il pourra aussi le faire sous les couleurs de la Povitryani Syly Zbroynykh Syl Ukrayiny contre ceux lancés par Moscou. La communication c’est parfois tout un art.

Est-ce que cela va faire du Mirage 2000-5F un chasseur véritablement combat proven ? Ce n’est pas sûr du tout. Pour autant cela a permis à ses pilotes «africains» de démontrer leur professionnalisme, si loin de la France.
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Two Dozen F-22 Raptors Take Part In 'Elephant Walk' At Langley AFB

Two Dozen F-22 Raptors Take Part In 'Elephant Walk' At Langley AFB | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Elephant Walk featured 24 F-22s and six T-38s of the 1st Fighter Wing. Aircraft belonging to the 1st Fighter Wing took part in a surge exercise at
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Austria plans to buy a new battalion of Leopard 2A8 tanks

Austria plans to buy a new battalion of Leopard 2A8 tanks | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Austria is preparing to upgrade its army with plans to buy 58 modern Leopard 2A8 tanks for €1.7 billion. Read more about the army's modernisation and plans.
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Today, 1:09 AM
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Unidentified drones spotted over the base where Patriot SAMs are deployed and Ukrainian soldiers are training in Germany

Unidentified drones spotted over the base where Patriot SAMs are deployed and Ukrainian soldiers are training in Germany | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Six incidents of unidentified drones were recorded at the German Air Force airbase, where Patriot SAMs are deployed and Ukrainian military personnel are undergoing training. The incidents are being investigated as potential espionage.


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Thales et Bharat Dynamics Ltd vont fournir des systèmes de défense aérienne portables aux forces armées indiennes

Thales et Bharat Dynamics Ltd vont fournir des systèmes de défense aérienne portables aux forces armées indiennes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
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Emmen en Suisse, base des F/A-18 à partir de 2027

Emmen en Suisse, base des F/A-18 à partir de 2027 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L'aérodrome d'Emmen deviendra la nouvelle base principale des avions de combat Boeing F/A-18 « Hornet » à partir de 2027.


Base principale

Suite à une décision rendue ce jour, la flotte d’avions de combat de type F/A-18 C/D sera relogée sur les installations de la base aérienne d’Emmen. La maintenance sera assurée ici, ainsi que toutes les tâches quotidiennes. Cela comprend le service de police aérienne et la protection générale de l'espace aérien suisse. Les F/A-18 resteront à Emmen jusqu'à leur retrait dans les années 2030.

Place au F-35

De cette manière, les installations de la base de Payerne pourront réceptionner les Lockheed Martin F-35A « Lightning II ». Cela permettra de concentrer la formation des pilotes et de la maintenance sur le nouvel avion et garantira également un nombre de vols qui respecte les plans établis avec les communes environnantes.

Ajoutons également que, pour des raisons de sécurité et de confidentialité, cette mesure permettra de garantir la discrétion autour du nouvel avion. Une réorganisation est d’ailleurs en cours en ce qui concerne l’accessibilité de la base.
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Today, 1:04 AM
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Russia offers India its most advanced Su-57 stealth fighter jet

Russia offers India its most advanced Su-57 stealth fighter jet | DEFENSE NEWS | Scoop.it
BENGALURU, India, Feb 11 (Reuters) - Russia has offered to make its fifth-generation stealth fighter jet Sukhoi Su-57 in India for the Indian Air Force, a Russian and an Indian official said on Tuesday, as Moscow looks to boost defence ties with New Delhi. Russia has for decades been the main weapons supplier to India,…
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Today, 12:58 AM
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Les avions de combat Rafale et Mirage français abattent une dizaine de drones au Moyen-Orient

Les avions de combat Rafale et Mirage français abattent une dizaine de drones au Moyen-Orient | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Une vidéo récemment publiée par le général d’armée aérienne Jérôme Bellanger, chef d’état-major de l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE), permet de montrer la destruction en vol d’un drone suicide grâce au tir d’un missile MICA IR lancé par un avion de combat Rafale français. Le général a également précisé qu’une dizaine de drones similaires ont été récemment abattus grâce aux avions de combat Rafale et Mirage 2000-5F français déployés au Moyen-Orient.
Drones au Moyen-Orient

Les drones aériens suicides font des ravages lors des conflits de haute intensité, comme en Ukraine par exemple, mais aussi de faible intensité, comme démontré au Moyen-Orient à de nombreuses reprises. Or, dans cette région, la France dispose de plusieurs moyens pour justement faire face à cette menace spécifique. La Marine nationale a par exemple déployé des frégates en mer Rouge afin de sécuriser le trafic maritime face aux attaques lancées par les rebelles houthis. C'est ainsi qu'un hélicoptère Panther, déployé depuis la frégate de défense antiaérienne Alsace (D656, classe Acquitaine/FREMM DA), avait abattu en vol un drone houthi. Mais les marins ne sont pas les seuls déployés au Moyen-Orient : l'Armée de l'Air et de l'Espace dispose de plusieurs avions de combat Rafale et Mirage 2000-5F dans la région. Dans le cadre de missions air-air, ces appareils peuvent être utilisés pour escorter des navires civils mais aussi militaires. Cette capacité avait notamment été mise en pratique le 26 novembre 2023 lorsque des Rafale de l'AAE et un avion de guet aérien avancé et de commandement E-2C Hawkeye (également déployé dans la région) de l'Aéronautique navale avaient escorté l'escadre (CSG 2) du porte-avions américain USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69, classe Nimitz) alors qu'elle transitait dans le détroit d'Ormuz.
Vidéo d'interception

Si les résultats de ces patrouilles aériennes sont assez peu mis en avant par les Forces armées françaises, une assez rare vidéo d'une interception d'un de ces drones est désormais disponible. Publiée le 10 février 2025 sur le compte Linkedin (Jérôme Bellanger) du général d'armée aérienne Jérôme Bellanger, chef d'état-major de l'Armée de l'Air et de l'Espace, elle montre la vue tête haute d'un avion de combat Rafale français en train de neutraliser un drone suicide. Cette vidéo permet de décortiquer l'interception en question.

Avant de rentrer dans les détails de l'armement, les informations affichées montrent déjà une interception de nuit et à une vitesse subsonique faible : 284 nœuds, 0,46 Mach (soit 526 km/h). L'avion est aussi en légère descente et vole assez bas, comme affiché par l'indicateur radio-sonde : 1960 pieds (597 mètres) au-dessus du sol. Au niveau de la cible aérienne, celle-ci est accrochée par le radar du Rafale (le rectangle encadré par quatre angles droits). La "croix" à droite de la vidéo permet de connaitre la localisation de la cible (schématisée par un cercle) par rapport à l'avion : celle-ci se trouve légèrement en-dessous et à droite (du moins, au début de la vidéo). Enfin, un R est visible en bas à droite. Il confirme au pilote que son appareil est armé d'un missile sur son point d'emport extérieur droit. Cette information est la seule information de l'armement qui n'a pas été floutée dans la vidéo. Elle confirme ainsi que le missile emporté est un missile air-air à moyenne portée et à guidage infrarouge MICA IR car ce point d'emport sur les Rafale est spécifiquement utilisé pour le MICA IR.
Différentes données visibles sur la vue tête haute du Rafale ayant intercepté un drone (10 février 2025).
Différentes données visibles sur la vue tête haute du Rafale ayant intercepté un drone (10 février 2025). © CEMAAE, Air&Cosmos

Au niveau de la phase de neutralisation, le pilote sélectionne un missile, dans ce cas-ci, le fameux MICA IR extérieur droit. À ce moment précis, le radar du Rafale transmet au missile la zone où se trouve la cible en question pour que le capteur infrarouge du MICA cherche spécifiquement dans cette zone alors même que le MICA est toujours sur son point d'emport (cible acquise avant le tir, LOBL). Le R s'entoure alors d'un cercle, annonçant au pilote que le missile est prêt à être tiré. À la 6ème seconde de la vidéo, un "SHOOT" apparait, confirmant au pilote que le missile sélectionné se trouve bien dans le domaine de tir. Deux secondes plus tard, SHOOT est doublement encadré et R n'est plus cerclé avant de disparaitre : le missile est parti et est même brièvement visible sur la vidéo.
Le tir du missile est confirmé par le double encadré du 'SHOOT', par la disparition du cercle autour du R et puis la disparition du R.
Le tir du missile est confirmé par le double encadré du 'SHOOT', par la disparition du cercle autour du R et puis la disparition du R. © CEMAAE, Air&Cosmos

L'interception n'est pas terminée car l'avion est en danger. En effet, il existe un risque où le Rafale pourrait rentrer dans le champ de débris de la cible détruite... et endommager la verrière ou encore voire les entrées d'air ingérer des débris et dès lors, endommager ou détruire les deux réacteurs du Rafale. C'est pour cette raison que le pilote, quelques instants après le tir, tire sur son manche pour prendre de l'altitude tout en virant sur sa gauche. L'indicateur de G affiche d'ailleurs un virage à 3G. À noter qu'avec les différents films d'avions de combat, bien souvent habitués aux virages à 9G, certains classifient (à tort) les manœuvres d'exceptionnelles ou non en fonction des G subis par le pilote. Mais dans ce cas-ci, le pilote ne pouvait encaisser plus de G car la vitesse était trop faible.

Quoiqu'il en soit, cette vidéo démontre la réussite d'une interception complexe à réaliser : le Rafale vole de nuit, en faible altitude, à faible vitesse, en poursuite d'une cible assez petite par rapport à un avion de combat,... Et comme expliqué dans la publication du général Bellanger, les avions de combat français ont eu plusieurs fois l'occasion de prendre les airs pour ouvrir le feu sur des drones suicides :

"Dans l’Armée de l’air et de l’espace, les Mirage 2000-5 comme les Rafale ont récemment démontré toute leur efficacité face aux drones suicides de type Shahed [...] Je salue nos équipages de combat engagés en opération qui ont récemment détruit près d'une dizaine de drones, notamment en mer Rouge. La qualité de nos systèmes d’armes et l'expertise de nos équipages ont montré une fois de plus toute leur efficacité opérationnelle."
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February 11, 1:54 AM
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US Army UH-60M Black Hawk fitted with T901 engine approaches first flight

US Army UH-60M Black Hawk fitted with T901 engine approaches first flight | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The service recently started ground run testing to verify the full integration of the T901-GE-900 engine.
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February 11, 1:53 AM
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En matière de supériorité aérienne, le F-15EX aurait l'avantage sur les avions de combat 5ᵉ génération adverses

En matière de supériorité aérienne, le F-15EX aurait l'avantage sur les avions de combat 5ᵉ génération adverses | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Il y a quelques jours, un rapport de l'IFRI, au sujet des lacunes des forces aériennes françaises en matière de supériorité aérienne, fut largement commenté
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February 11, 1:49 AM
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Douane : appel à candidatures pour de nouvelles vedettes garde-côtes de 35 mètres

Douane : appel à candidatures pour de nouvelles vedettes garde-côtes de 35 mètres | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Deux ans après un précédent projet qui n’avait pas abouti, la Douane a relancé une procédure en vue d’acquérir de nouvelles VGC, plus grandes que celles prévue pour le précédent projet. Ce dernier portait, pour mémoire, sur deux unités de 30 mètres destinées à la zone Bretagne Sud et à la côte de la Méditerranée occidentale française, ainsi que deux vedettes de 23 mètres devant être basées sur la côte ouest de la Corse pour l’une et en Manche pour l’autre. 
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February 11, 1:48 AM
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France : Au régime sec, la DGSI sanctuarise le financement de son logiciel espion "maison"

Même si au sein du ministère de l'intérieur, le service français de renseignement intérieur est le moins pénalisé par les coupes budgétaires, ce coup de pression financier a fortement inquiété au
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February 11, 1:47 AM
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Les alliés de l’OTAN ont dépensé plus de 50 milliards d’euros en aide à l’Ukraine en 2024

Les alliés de l’OTAN ont dépensé plus de 50 milliards d’euros en aide à l’Ukraine en 2024 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Selon des données internes, les États membres de l’OTAN ont dépensé plus de 50 milliards d’euros en soutien militaire à l’Ukraine en 2024, mais l’impact sur le champ de bataille est encore difficile à déterminer.
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China's J-20 Stealth Fighter Spotted Flying In 'Beast Mode'

China's J-20 Stealth Fighter Spotted Flying In 'Beast Mode' | DEFENSE NEWS | Scoop.it
A newly surfaced image shows the Chinese J-20 stealth fighter carrying eight external air-to-air missiles, a configuration commonly referred to as "beast mode".
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Airbus Contracted to Build 'Oberon' ISR Satellite Pair for UK Ministry of Defence

Airbus Contracted to Build 'Oberon' ISR Satellite Pair for UK Ministry of Defence | DEFENSE NEWS | Scoop.it
A £127 million contract will see Airbus design and construct two synthetic aperture radar (SAR) satellites in the UK ready for launch in 2027. Using high
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Russia to buy US and German equipment for production of electronic warfare

Russia to buy US and German equipment for production of electronic warfare | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Kaluga Research Institute of Radio Engineering signed contracts for the purchase of equipment for the production of electronic warfare worth a total of RUB 720 million, despite the sanctions.
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Polish pilot takes F-35 into the air for the first time

Polish pilot takes F-35 into the air for the first time | DEFENSE NEWS | Scoop.it
A Polish pilot successfully completed the first flight of the F-35A at Ebbing Air National Guard Base. The order for 32 aircraft is worth more than $6 billion. Details on the exercise and Poland's new defence strategy.
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Le Tejas MK1A en service en mars

Le Tejas MK1A en service en mars | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Hindustan Aeronautics Limited (HAL) a franchi une étape importante avec l'achèvement de sa ligne de production pour le Tejas Mk1A dans son usine de Nashik. Cette réalisation est un élément clé du programme indien d'avions de combat légers (LCA), qui vise à la mise en service opérationnel la version « MK1A » du Tejas en mars prochain.

Tejas MK1 en vol @ IAF

Une installation moderne

L'usine de Nashik, inaugurée en 2023, est la troisième ligne de production de HAL pour le LCA Tejas , complétant ses deux installations basées à Bengaluru. Ensemble, ces trois lignes accéléreront le rythme de fabrication, garantissant une livraison en temps voulu de la commande de 83 unités Tejas Mk1A de l'IAF, signée en février 2021. Cette installation est plus qu'un simple centre de production ; Il symbolise l'autonomie croissante de l'Inde en matière de défense. Équipée de machines de pointe, l'usine a été conçue pour gérer les processus complexes d'assemblage et d'intégration requis pour les avions de combat avancés. Malgré les progrès réalisés à l'usine de Nashik, le programme Tejas Mk1A a rencontré des obstacles, notamment pour sécuriser des composants critiques comme les moteurs auprès de fournisseurs internationaux, tels que General Electric aux États-Unis. Les perturbations de la chaîne d'approvisionnement causées par les tensions géopolitiques mondiales et les retards induits par la pandémie ont également posé des problèmes. Cependant, HAL a travaillé de manière proactive pour atténuer ces problèmes, en veillant à ce que son infrastructure de production nationale reste dans les délais.

Concernant les délais, on citera l'Air Chief Marshal de l'IAF A.P Singh, qui s'est plaint des retards à répétition de mise au point du MK1A

Une première et une nouvelle commande

A l’ouverture du Salon aéronautique Aero India 2025 qui a débuté à Bengaluru qui se tient du 10 au 14 février, quatre avions de combat Tejas Mk1A ont effectué un survol, marquant une grande première pour la nouvelle version de l’avion indien. Les 83 avions en commande, seront livrés d'ici 2029. En parallèle, nous apprenons ce matin que la seconde commande portant sur un lot de 97 Tejas MK1A vient d’être actée.

« Le Tejas Mk1A est la fierté de la nation qui servira de colonne vertébrale à l'armée de l'air indienne pour les décennies à venir », a déclaré Singh après sa visite d'hier.

Le standard MK2 en approche

Le Salon Aero India est également l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le développement du Standard « MK2 ». Dans une déclaration, l'Agence indienne de développement aéronautique (ADA) vise la fin de l'année 2025 ou le début de l'année 2026 pour le premier vol du Tejas Mk2 (LCA).

Le directeur du projet LCA Mk2, V Madhusudana Rao, a déclaré que la construction du premier prototype était en cours et que plus de 55 % des pièces requises avaient été fabriquées. Les ailes et le fuselage avant du premier prototype sont presque prêts, les activités liées à la fabrication du fuselage central étant déjà terminées et la production du fuselage arrière devant commencer sous peu. L’Indian Air Force a de son côté émis le souhait d’acquérir au moins 102 exemplaires de la nouvelle version.

Le HAL Tejas MK1A

Les premiers Tejas MK1A@ IAF

Le LCA Mk1A est un Mk1 amélioré. Une partie de ces dernières proviennent des améliorations testées sur le prototype du MkII. Il s’agit des capacités suivantes : ravitaillements en vol, des capacités de guerre électronique améliorées et l’adjonction du radar Elta EL/M-2052 de type AESA dans un premier temps. Puis l’avion doit recevoir le radar AESA de conception indienne « Uttam » construit localement qui peut suivre 50 cibles dans le ciel à une distance de plus de 100 kilomètres et engager environ quatre d'entre elles en même temps, selon l'Organisation de recherche et de développement pour la défense (DRDO). La variante est capable de tirer le missile MBDA ASRAAM et les missiles air-air au-delà de la portée visuelle (BVR) Astra, en plus de la combinaison actuelle du Vympel R-73 / Rafael Derby-ER. Doté d'un guidage terminal radar actif et d'une liaison de données, l'Astra a été développé par l'Organisation indienne de recherche et de développement pour la défense (DRDO).
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Today, 1:04 AM
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Le droniste Delair et la start-up Ascendance développent un drone hybride pour la DGA

Le droniste Delair et la start-up Ascendance développent un drone hybride pour la DGA | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Le droniste Delair et la start-up industrielle Ascendance se sont alliés pour développer un démonstrateur de drone hybride électrique pour...-Aéronautique
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Today, 1:04 AM
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Le nouveau gouvernement belge casse sa tirelire pour l'Armée : nouveaux F-35, systèmes antiaériens et même lance-roquettes multiples

Le nouveau gouvernement belge casse sa tirelire pour l'Armée : nouveaux F-35, systèmes antiaériens et même lance-roquettes multiples | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La prestation de serment du nouveau gouvernement belge avait été précédée par la publication d’un accord de gouvernement, annonçant dans les grandes lignes les prochaines actions du gouvernement jusqu’en 2029 et ce, y compris pour la Défense : budget à 2 %, achat d’avions supplémentaires,… mais aussi des drones armés, des systèmes antiaériens multicouches et peut-être même, des lance-roquettes multiples pour l’artillerie lourde.
Un nouveau gouvernement

Le 9 juin 2024, la Belgique se rendait aux urnes pour élire les 150 parlementaires de la Chambre des représentants (équivalent de l'Assemblée nationale) pour une durée de cinq ans. Au total, 12 partis siègent désormais à la Chambre et les différents présidents de partis sont alors entrés dans une phase de négociations pour former le gouvernement fédéral. C'est ainsi que le 31 janvier 2025, après de nombreux mois de négociations, un accord de gouvernement fut publié et ensuite approuvé par les différents membres des 5 partis liés à cet accord : l'objectif de celui-ci est de tracer, en un peu plus de 200 pages et dans les grandes lignes, les futures décisions du nouveau gouvernement tout en évitant le moindre malentendu lors de la prise effective de ces décisions. Or, dans cet accord, dénommé "Déclaration du formateur, 2025-2029", les futurs projets concernant les Forces armées belges sont bien évidemment présents. Les chapitres ci-dessous mettent en avant les points importants au niveau des futurs investissement souhaités par le gouvernement De Wever dans ce domaine.
Un budget à 2% voire plus ?

C'est bien évidemment "le nerf de la guerre" : le budget actuel alloué aux Forces armées belges tourne autour des 1,3 % du PIB. Or, pour 2029 au plus tard, ce pourcentage aura atteint les 2 %. Ce cap des 2 % n'est pas anodin car il cherche à rééquilibrer la part des investissements de défense au sein de l'OTAN, dont la charge était principalement financée par les États-Unis. Ce cap a été décidé pour la première fois au niveau OTAN en 2006, a pris du plomb dans l'aile suivant la crise économique de 2008, est revenu en 2014 suite à l'annexion russe de la Crimée, etc. C'est surtout en 2023, au sommet OTAN de Vilnius, que les dirigeants de tous les pays membres ont affirmé leur volonté d'arriver à ce cap symbolique. Ainsi, en 2014, seuls le Royaume-Uni (2,14 %), la Grèce (2,22 %) et les États-Unis (3,71 %) remplissaient ce critère. Mais l'annexion de la Crimée et 8 ans plus tard, l'invasion russe de l'Ukraine ont servi d'électrochoc : en 2024, 23 pays sur les 31 États membres avaient un budget défense égal ou supérieur à 2 % de leur PIB.

Durant cette période, la Belgique ne fut pas parmi les meilleurs "élèves", voire même avant-dernier... avant le Luxembourg et malgré un statut de 7ème puissance économique européenne. Le gouvernement précédent (gouvernement De Croo) a permis de passer le cap des 1 % du PIB et même arriver à 1,3 % actuellement. Mais le gouvernement de Wever souhaite au plus tard à la fin de son mandat (2029), avoir au minimum 2 % du PIB de la Belgique alloué à sa Défense. Conséquence, des fonds supplémentaires pourront être alloués pour lancer des investissements, achats de matériels ou encore participation à des programmes de développement.
Évolution des budgets de Défense de l'OTAN (moyenne) et de la Belgique entre 2014-2024 (et après).
Évolution des budgets de Défense de l'OTAN (moyenne) et de la Belgique entre 2014-2024 (et après). © Air&Cosmos
De nouveaux avions

L'accord de gouvernement précise que de futurs achats aériens sont attendus : "Il s’agit notamment d’investissements [...] dans des avions de chasse, des avions de transport plus petits supplémentaires [...]". La première partie de cette phrase concerne des avions de combat mais avec la mise à la retraite des F-16AM/BM Fighting Falcon au profit des plus récents F-35A Lightning II, il faudra donc s'attendre à un achat belge de F-35A supplémentaires aux 34 appareils commandés et actuellement en cours de livraison. Structurer les capacités aériennes de combat autour de deux modèles d'avions différents offre une plus grande souplesse opérationnelle (plus de choix dans les capacités disponibles entre les deux modèles d'avions) mais demandent aussi et surtout de scinder en deux la logistique, les pièces détachées, l'entrainement des pilotes et mécaniciens,... bref, un coût supplémentaire à prendre en compte.

Au niveau des "avions de transport plus petits", ils sont à comparer avec les actuels avions de transport tactique A400M Atlas. Dès lors, il ne faut pas espérer un achat supplémentaire d'A400M et encore moins un avion équivalent (KC-390, C-130J,...) suite au problème économique d'une double flotte, comme expliqué précédemment. En revanche, cet achat "d'avions de transport plus petits" concerne plus que probablement la continuation d'un projet lancé en 2016 et qui s'est concrétisé le 26 janvier 2024. À cette époque, le gouvernement De Croo avait décidé de lancer les premières analyses de marché pour un futur achat de cinq avions de transport légers et à capacité de décollage et d'atterrissage court (STOL) au profit du Special Operation Regiment (SOR). Pour rappel, le SOR est la branche aéroportée des Forces terrestres belges. Il regroupe les unités aéroportées (2ème Bataillon de Commandos et 3ème Bataillon de Parachutistes), les forces spéciales belges (Special Forces Group) et leurs unités de soutien (QG, centre d'entrainement,...). Au niveau du futur avion STOL, et hormis ajouts du nouveau gouvernement, cet appareil léger sera multi-missions : transport léger, évacuation médicale, appui ISR, appui aérien rapproché, commandement aéroporté, etc.
Esquisse du futur avion STOL du Special Operation Regiment (SOR) belge publié dans la Vision stratégique (2016).
Esquisse du futur avion STOL du Special Operation Regiment (SOR) belge publié dans la Vision stratégique (2016). © Belgian Defence
Des hélicoptères ?

Il est fait mention d'investissements "dans une flotte d'hélicoptères opérationnelle". Avec le futur remplacement des A109 Agusta par les H145M, la liste des investissements dans les hélicoptères belges est courte : il ne reste que les hélicoptères de transport moyen NH-90 TTH et maritimes NH-90 NFH. Les deux principaux problèmes concernant ces 8 hélicoptères (4 TTH et 4 NFH) se trouvent dans le coût trop élevé de maintenance et de leur faible disponibilité.

En ce qui concerne les NFH, Ludivine Dedonder, précédente ministre de la Défense (gouvernement de Croo), souhaitait l'achat de quelques hélicoptères pour assurer les interventions de sauvetage en mer, cette mission étant assurée par les Forces armées belges. De fait, les NFH-90 devaient voir leurs heures de vol diminuées tout en se recentrant sur les missions maritimes militaires depuis les bâtiments de la Marine belge ou encore alliés. Mais est-ce que ce "remplacement partiel" des NFH est toujours d'actualité ? La question reste ouverte.

En revanche, l'avenir des TTH semble se raccourcir, surtout que leur quota annuel d'heures de vol avait été diminué de moitié. Le remplaçant, mais cette fois-ci de toute la flotte de TTH, était aussi dans les plans du précédent gouvernement. Ces plans étaient d'ailleurs ambitieux, avec une volonté de trouver un modèle "d'hélicoptère moyen ou lourd" ! La Déclaration du Formateur ne donne pas d'information sur un futur hélicoptère de transport lourd mais insiste sur l'intérêt de ce gouvernement envers le programme Next Generation Rotorcraft Capability (NGRC). Il prévoit d'identifier un projet d'hélicoptère de transport moyen unique pour la fin de l'année 2027 et de permettre un développement pour 2030. (OTAN)
Trois hélicoptères NH90 belges (1 NFH et 2 TTH) lors du défilé aérien du 21 juillet 2019.
Trois hélicoptères NH90 belges (1 NFH et 2 TTH) lors du défilé aérien du 21 juillet 2019. © Gaétan Powis
Une décision sur les drones

Depuis la seconde moitié des années 2010, le mini-drone armé jusqu'au drone aérien tactique armé a prouvé qu'il était désormais une arme à part entière du champ de bataille de faible et de haute intensité. Les exemples ne manquent pas : État islamique en Syrie et en Irak, conflits du Haut Karabagh, invasion russe de l'Ukraine ou encore plus récemment, attaques houthies en mer Rouge.

La Belgique dispose déjà de plusieurs modèles de drones tactiques d'observation, tels que les RQ-11 Raven, RQ-21 Blackjack (parfois dénommés X-300 Integrator), RQ-20 Puma Long Endurance,... et prochainement, les drones moyenne portée et de longue endurance (MALE) MQ-9B Skyguardian. De fait, le drone n'est pas une nouveauté en soit pour les Forces armées belges. En revanche, de nombreux débats politiques ont eu lieu sur un sujet très spécifique : la possibilité d'armer les drones. En effet, jusqu'au gouvernement De Croo, il était hors de question de voir des drones belges voler avec des munitions, y compris les futurs MQ-9B commandés. Il était aussi impensable d'acquérir des drones suicides et ce, malgré les nombreux RETEX des différents conflits cités précédemment.

Mais il semblerait que cette position est sur le point de changer, comme décrit dans la Déclaration du Formateur :

"Il s'agit notamment d'investissements [...] et [dans] l’extension de notre flotte de drones et de systèmes sans pilote et armés à travers les différentes composantes [...]"

À voir donc quels seront les drones armés par la Belgique : les MQ-9B ? Un futur achat de drones suicides ? La modification de drones déjà en service ?
Données techniques des MQ-9B SkyGuardian de la Composante Air.
Données techniques des MQ-9B SkyGuardian de la Composante Air. © @BeAirForce

Cette décision a aussi un impact important sur une éventuelle participation active de la Belgique dans le programme SCAF. En effet, ce programme vise à développer et produire un avion de combat piloté de sixième génération (NGF) mais aussi des loyal wingmen. Ils se présentent sous la forme de drones aériens autonomes pouvant réaliser différentes missions en appui d'un ou de plusieurs NGF. Parmi ces missions, se trouvent la possibilité... de détruire des cibles à la place du NGF ! Il était donc compliqué pour la Belgique de pouvoir participer à ce programme tant que des drones armés ne voleraient pas sous la cocarde belge.

Cette décision de ne pas armer les drones se basait notamment sur le risque des dommages collatéraux ainsi que le risque qu'apporte l'automatisation du champ de bataille. Cependant, si des troupes au sol avaient besoin d'un appui aérien, les règles d'engagement seraient exactement les mêmes pour un avion de combat belge F-16AM/BM Fighting Falcon ou F-35A Lightning II mais aussi pour un drone télépiloté MQ-9B Skyguardian ou un drone autonome. Enfin, les nombreux systèmes autonomes aériens, navals ou encore terrestres ont tous un point commun : ils peuvent suivre un autre système ou trouver en complète autonomie le meilleur plan de vol, cap en mer ou chemin pour se rendre vers une zone d'action désignée. Cependant, ils sont TOUS limité dans "autonomie" ; chaque drone doit effectuer une mission sur un ordre humain et s'il y a besoin d'une ouverture du feu, celle-ci est uniquement déclenchée sur autorisation d'un être humain (human in the loop, être humain dans la boucle).
SCAF : un système de systèmes.
SCAF : un système de systèmes. © Airbus
Du renouveau à l’extension des frappes dans la profondeur

Le 7 novembre 2018, un accord était signé entre la France et la Belgique pour créer le partenariat stratégique Capacité Motorisée (CaMo). Celui-ci vise notamment à renouveler les véhicules de l'une des deux principales unités des Forces terrestres belges, la Brigade Motorisée. C'est ainsi que 382 véhicules blindés légers de transport de troupe VBMR Griffon et 60 véhicules blindés légers de reconnaissance armée EBRC Jaguar ont été commandés. Par après, deux décisions ont ensuite permis d'ajouter un double contrat d'achat, cumulant un total de 28 obusiers automoteurs CAESAr 6x6 MkII de 155 mm. Si ces 28 obusiers représentent la renaissance de l'artillerie lourde belge, ils offriront surtout une capacité légère de frappe dans la profondeur pour la Brigade Motorisée (+40 kilomètres pour un obus à portée augmentée [ERFB], +55 km pour obus propulsé et +46 km pou un obus de type Excalibur)(KNDS).

Toutefois, le nouveau gouvernement voudrait aller encore plus loin au niveau de cette capacité de frappe dans la profondeur (en anglais, deep strike) :

"Nous renforçons la brigade motorisée actuelle dans le cadre du programme CaMo en améliorant ses capacités, sa puissance de feu, ses besoins logistiques et son endurance. Nous y parviendrons en diversifiant davantage les plateformes, via la capacité deep strike, les MLRS, [...]"

Le terme MLRS est un double acronyme :

De manière générale, il s'agit d'un système lance-roquettes multiples, soit un véhicule (à roue ou chenillé) capable de tirer une salve de plusieurs roquettes (de n'importe quel calibre), voire même des missiles pour certains modèles.
Au sein de l'US Army, cet acronyme fait aussi référence au M270 MLRS (littéralement, Multiple Launch Rocket System), soit un châssis de véhicule blindé de combat d'infanterie M2 Bradley modifié avec à l'arrière, un système lance-roquettes. Ce dernier est capable de tirer des roquettes de 227 mm à guidage GPS (GMLRS, 2x 6 roquettes) à plus de 80 kilomètres, des bombes planantes GLSDB à plus de 150 kilomètres (2x 6), un missile balistique courte portée (SRBM) ATACMS à 300 kilomètres (2x 1 missile) ou encore des SRBM PrSM d'une portée de 500 kilomètres (2x 2 missiles).

Tir d'un missile ATACMS dans le White Sands Missile Range (USA) par un M270 MLRS (14 décembre 2021).
Tir d'un missile ATACMS dans le White Sands Missile Range (USA) par un M270 MLRS (14 décembre 2021). © US Army

L'Armée de Terre française dispose de neuf M270 MLRS, renommé en Lance-Roquettes Unitaires ou LRU. Or, l'Armée de Terre cherche aussi à les remplacer par un système plus moderne dans le cadre du programme Fappe Longue Portée - Terrestre (FLP-T). Actuellement, deux consortiums se disputent le contrat ; Thales et Arianespace ainsi que MBDA et Safran. Ce dernier consortium avait d'ailleurs profité du salon Eurosatory 2024 pour exposer une maquette du Thundard, une roquette d'une portée d'environ 150 kilomètres. Mais ce projet n'est qu'à ses débuts, le lanceur de chacun des consortiums n'étant par exemple par encore connu. Des vidéos promotionnelles montrent d'ailleurs différents lanceurs, que ce soit sur roues ou sur chenilles.

À voir donc si la Belgique souhaite suivre la décision française ou acheter un système sur étagère, comme le M142 HIMARS américain, et sortir de l'interopérabilité quasi complète qu'offre CaMo ? En effet, le cœur même de CaMo cherche à obtenir une interopérabilité proche de 100 % entre la Brigade Motorisée belge et la 7ème Brigade blindée française : mêmes entrainements, doctrines d'emploi identiques, structure équivalente des unités,... Demain, grâce à CaMo, une section de véhicules français pourra être ravitaillée par des éléments belges (et vice-versa), une compagnie belge pourra être intégrée sans aucun problème dans une unité française lors d'un déploiement en opérations extérieures (et vice-versa), etc. CaMo ne se résume donc pas simplement avec de l'achat de matériels, la partie émergée de l'iceberg CaMo. Cela comprend aussi les développements communs, comme le futur Véhicule Blindé d'Aide à l'Engagement (VBAE), co-développé entre les deux partenaires de CaMo.
Lance-roquettes unitaire de l'Armée de Terre en position de tir. Cette image permet d'apercevoir les deux paniers de six roquettes de 227 mm.
Lance-roquettes unitaire de l'Armée de Terre en position de tir. Cette image permet d'apercevoir les deux paniers de six roquettes de 227 mm. © Armée de Terre
Quelle défense antiaérienne ?

C'est l'un des points noirs des Forces armées belges. La réduction des budgets à la fin de la guerre froide suite à la disparition de conflits de haute intensité avait notamment vu la Belgique réduire drastiquement ses moyens air-sol, jusqu'à 2017 et la désactivation des derniers lanceurs très courte portée Mistral : jusqu'à la réactivation des Mistral en 2020, les Forces terrestres belges ne disposaient plus d'aucun moyen antiaérien propre. À noter qu'à l'époque, les déploiements étaient encore axés sur des opérations de faible intensité : si nécessaire, l'espace aérien était alors défendu par les Fighting Falcon belges ou l'unité était déployée en coalition multinationale, avec d'autres pays fournissant les systèmes antiaériens nécessaires. L'invasion russe de l'Ukraine et le retour d'une menace de haute intensité à l'Est a obligé la révision de cette capacité : le précédent gouvernement prévoyait l'achat de nouveaux systèmes antiaériens, sous la dénomination "SAM Long Range (SAM-LR)" et "SAM Short Range (SAM-SR)" mais pour 2030. Cette date était assez éloignée politiquement car la décision n'aurait pas concerné le gouvernement De Croo, le nouveau gouvernement De Wever mais bel et bien le gouvernement en place entre 2029 et 2034 ! Toutefois, le gouvernement De Wever ne semble pas vouloir attendre les prochaines élections, comme précisé dans l'accord :

"Nous renforçons la coopération au sein du Benelux. Nous pouvons ainsi notamment approfondir notre coopération en matière de défense dans la marine, développer un système commun de défense aérienne (Ground Based Air Defence)[GBAD], nous orienter vers une coopération plus approfondie des composantes aériennes et renforcer la coopération autour des forces spéciales."

À cela s'ajoute, une ligne décrivant également que cette future capacité GBAD ne concerneraient pas un seul type de système mais bel et bien "un système de défense aérienne à plusieurs niveaux". Deux solutions existent mais elles sont diamétralement opposées.

La première se concentre sur CaMo et le besoin d’interopérabilité très élevée entre la Brigade Motorisée et l'Armée de Terre française. Dans cette optique, il est donc logique que la Belgique face l'acquisition des systèmes antiaériens utilisés en France : les missiles Mistral 3 (infrarouge) à très courte portée montés sur des véhicules de la gamme Scorpion, des batteries VL MICA pour tirer des missiles à courte portée ou encore des batteries SAMP/T NG pour tirer des missiles à longue portée. Pour rappel, le gouvernement De Croo avait déjà fait un pas sur le sujet en commandant des Mistral 3 le 19 juin 2024.
Représentation des capacités d'une batterie SAMP/T NG.
Représentation des capacités d'une batterie SAMP/T NG. © Eurosam

La deuxième option s'explique par le fait que la Belgique est un membre fondateur de l'European Sky Shield Initiative (ESSI). Cette initiative regroupe actuellement 21 pays (15 fondateurs) et cherche à combler les lacunes dans le domaine de la défense aérienne, mais une lacune élargie aux pays signataires via une stratégie d'achats groupés de systèmes sur étagère. L'ESSI propose alors :

le canon antiaérien mobile à très courte portée Skyranger 30,
le lance-missiles semi-mobile courte portée Iris-T SLM,
le lance-missiles semi-mobile longue portée Patriot,
le missile antimissile balistique Arrow 3 (en silo, capacité exo-atmosphérique).

Les deux premiers systèmes sont allemands, le troisième américain et enfin, l'Arrow 3, co-développé par Israël et les États-Unis. Or, l'Armée de Terre n'utilise aucun de ces systèmes et la France ne fait d'ailleurs pas partie de l'ESSI. De plus, les systèmes d'origine américaine posent sérieusement question sur l'indépendance de leur utilisation, des munitions et des pièces détachées, comme c'est le cas en Ukraine.

Au niveau de la Belgique, le futur GBAD pourrait comprendre des MIM-104 Patriot. Il fait partie de l'ESSI mais en plus, dans le cadre d'une coopération Bénélux renforcée, elle permettrait une coopération avec les Pays-Bas dans ce domaine, la Force terrestre royale hollandaise étant actuellement équipée en Patriot. Enfin, plusieurs politiciens belges ont déjà exprimé par le passé leur préférence pour le système américain.

Mais pour envisager une plus grande coopération, il faut que les Forces terrestres hollandaises puissent également coopérer avec la future GBAD belge. Mais si CaMo est déjà fortement avancé, les Pays-Bas ont aussi une coopération avancée avec l'Allemagne. Ainsi, l'une des trois brigades terrestres hollandaises, la 43ème Brigade Mécanisée, est inclue dans la structure... de la 1ère Division de Panzer allemande. Il serait ainsi complexe d'imaginer une Brigade Motorisée axée avec la 7ème Division blindée française alors que les capacités antiaériennes de cette même Brigade seraient axées sur les Pays-Bas, eux-mêmes coopérant fortement avec l'Armée de terre allemande.

En dehors des problèmes structurels, il faut aussi prendre en compte le budget et la qualité des systèmes. De base, le Patriot et le SAMP/T NG sont d'excellents systèmes antiaériens et antimissiles (de croisière ou à trajectoire balistique). Cependant, le SAMP/T NG utilise un seul missile, l'Aster 30 NG, capable d'intercepter des cibles aériennes de tous types et d'une portée maximale de 120 kilomètres. En revanche, le Patriot offre deux missiles spécialisés, le PAC-2 en antiaérien longue portée (+160 kilomètres) à capacité antimissile et le PAC-3 en antimissile à capacité antiaérienne classique. Mais bien évidemment, si disposer de deux "super-missiles spécialisés" offre une défense qualitative, elle est aussi bien plus coûteuse à acquérir qu'un seul missile. Ainsi, comme pour les grands achats d'armement, cette décision sera surtout et avant tout politique, avec ses propres avantages et inconvénients en fonction du choix du système.
Lanceur Patriot hollandais en Slovaquie équipé de 16 missiles PAC-3 CRI (avril 2022).
Lanceur Patriot hollandais en Slovaquie équipé de 16 missiles PAC-3 CRI (avril 2022). © Defensie.nl
Et bien d'autres décisions

La Déclaration du Formateur donne encore beaucoup d'autres exemples au niveau du futur proche et plus lointain de la Défense belge. Il y a par exemple, en plus du SCAF et du NGRC, l'intérêt pour ce gouvernement envers le MGCS. Ce programme franco-allemand cherche à développer un nouveau char de combat ainsi que des drones terrestres autonomes (UGV). Cette information montre ainsi une volonté de revoir, à l'horizon 2040, des chars de combat (en plus de leurs UGV) en Belgique après le retrait en 2014 des derniers chars de combat Leopard 1A5BE.

Il y aura aussi des investissements dans le réseau ferroviaire et des capacités de débarquement afin que la Belgique reste un hub important pour l'OTAN. C'est d'ailleurs pour cette raison que la Belgique est souvent traversée par des véhicules et/ou hélicoptères militaires américains en vue d'un déploiement sur le continent européen ou retournant aux États-Unis par bateau.

Pour rester sur le domaine maritime, la Marine belge disposera d'une troisième frégate ASWF (Anti-Submarine Warfare Frigate). Pour l'instant, deux sont budgétisées (La Défense) et devaient remplacer les deux frégates multi-missions (classe M ou classe Karel Doorman). Ce choix a aussi comme conséquence le besoin de trouver un troisième équipage. Mais à voir si le budget disponible permettra d'armer totalement ces trois navires ? Pour information, ce programme est géré par les Pays-Bas au profit des Pays-Bas et de la Belgique alors que la Belgique s'occupe des nouveaux navires de guerre des mines au profit de la Belgique et des Pays-Bas. Or, les 4 ASWF hollandaises seront équipées de deux systèmes lance-missiles verticaux (2x 8 cellules) Mk 41 VLS. Mais comme expliqué le 10 février 2021 par l'ex-ministre de la Défense Dedonder devant la Commission de la Défense nationale, les frégates belges n'auront qu'un seul Mk 41 VLS et peut-être deux :

"Les futures plateformes seront en mesure d'accueillir deux drones de surface et offriront la place nécessaire pour l'installation de deux systèmes de lancement vertical (VLS) à bord. Chaque VLS permettra d'utiliser le taux de remplissage maximal en fonction du type de missile. Pour la Belgique, la mention "provisions for" est indiquée pour un des VLS." (La Chambre)

Dès lors, est-ce que le gouvernement De Wever souhaitera aligner trois frégates à pleine capacité ou aux capacités antiaériennes et antimissiles diminuées de 50 % ?
Modèle réduit d'une frégate de la classe ASWF (Anti-Submarine Warfare Frigate) durant les Navy Days sur la base navale belge de Zeebrugge (6 juillet 2024).
Modèle réduit d'une frégate de la classe ASWF (Anti-Submarine Warfare Frigate) durant les Navy Days sur la base navale belge de Zeebrugge (6 juillet 2024). © Gaétan Powis

Enfin, une composante est largement absente de cette Déclaration du Formateur : la composant médicale. Elle n'est citée qu'une seule et unique fois : "La composante médicale se concentre principalement sur sa propre opérabilité.". La grosse question étant bien évidemment l'avenir de l’hôpital militaire Reine Astrid.

Il y a encore d'autres annonces, des coopérations renforcées avec d'autres ministères, des volontés de coopération internationales,... À cela s'ajoute des questions élaborées dans cet article qui ne trouvent pas de réponse. Il faudra probablement attendre la publication d'un nouveau Livre blanc par le gouvernement De Wever pour connaitre en détail les futurs projets concernant les Forces armées belges. La Déclaration du Formateur permet tout de même de déjà confirmer une augmentation du budget pour la Défense, avec des achats à la clé mais aussi des projets importants mais aussi imposants pour la Belgique.
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February 11, 1:56 AM
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Avec l'APS Hard kill GL-6, les chars chinois aussi, sont dotés d'une protection anti-missile et anti-drone

Avec l'APS Hard kill GL-6, les chars chinois aussi, sont dotés d'une protection anti-missile et anti-drone | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis leur première utilisation au combat, en 2011, les systèmes APS hard kill (Active Protection System), qui protège les chars et blindés contre les
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February 11, 1:54 AM
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214 millions d'euros pour le premier Hôpital National d’Instruction des Armées de nouvelle génération

214 millions d'euros pour le premier Hôpital National d’Instruction des Armées de nouvelle génération | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La construction d’un Hôpital National d’Instruction des Armées de nouvelle génération (HNIA NG) en remplacement de l’HNIA Laveran, établissement hospitalier vieillissant et inadapté aux besoins actuels et futurs des armées, a été validée et annoncée le 27 juin 2023 par le Président de la République lors d’un déplacement à Marseille (voir mon post de juin dernier).

Le futur HNIA NG de Marseille sera le premier élément de la capacité hospitalière militaire (CHM 2035). La base conceptuelle sera la même base pour tous les hôpitaux de la CHM 2035, mais il sera tenu compte des particularités zonales du besoin militaire, coordonnées avec le besoin de santé de son territoire.

Le modèle de base est un HNIA de 300 chambres avec des fonctions à assurer et des points particuliers quant à son infrastructure, ses besoins RH, SIC et ses équipements. L’HNIA NG qui répond d’abord à un besoin militaire s’intégrera dans la manœuvre militaire globale où, en particulier par sa modernité et son positionnement géographique, il assurera l’accueil et le traitement des blessés et donc la libération des capacités à l’avant.

La CHM 2035 doit garantir une capacité opérationnelle résolument tournée la projection opérationnelle de son personnel et vers la prise en charge d’afflux massifs de blessés, tout en offrant au quotidien des activités et un fonctionnement priorisant les besoins du territoire de défense et en respectant au mieux les standards médico-économiques en termes d’adéquation des ressources et des résultats afin que le coût de possession de l’outil soit soutenable dans un équilibre efficience-résilience propre à l’outil militaire.

Au quotidien, l’HNIA NG doit donc être en mesure de répondre aux besoins en santé des militaires implantés sur le territoire de défense, avec en particulier sa parfaite intégration dans le parcours de soin, d’expertise ou d’aptitude du militaire.

En cas de crise, l’HNIA NG doit être en mesure de se transformer en « hub » de réception d’un afflux massif de blessés, pouvant aller jusque 40 blessés Alpha (prioritaires) par jour, pendant plusieurs jours consécutifs. Il devra donc disposer d’un Centre Opérationnel chargé de la coordination et d’une zone de régulation et d’orientation des blessés et/ou des malades. Blessés et malades pourront rester immédiatement dans la structure hospitalière militaire ou bien être réorientés vers d’autres structures militaires (autres hôpitaux des armées et Centre Médical des Armées CMA), ou bien vers les structures hospitalières civiles.

Cela nécessite donc d’intégrer dans l’infrastructure du site hospitalier :
– la capacité permanente de posé diurne et nocturne d’hélicoptères standards de type Guépard H160 et
occasionnellement ou en situation de crise d’hélicoptères moyens de type NH90 ;
– l’accès aisé à des voies de communication terrestre (y compris la voie ferrée), maritime et aérienne ;
– une modularité des locaux permettant l’augmentation du nombre de lits dont les soins critiques. Ainsi, l’installation d’une unité de décontamination devra pouvoir se déployer à l’extérieur.

Un appel d’offres pour le premier HNIA
C’est à Marseille, sur le camp de Sainte Marthe, que va être construit le premier hôpital d’instruction des armées nouvelle génération en remplacement de l’actuel Hôpital National d’Instruction des Armées (HNIA) de Lavéran. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé le lundi 6 janvier 2025, le lancement des travaux préalables pour permettre la construction de ce nouvel équipement.



A cet effet un appel d’offres a été lancé pour la conception construction aménagement entretien maintenance (CCAEM) d’un tel équipement.

Très pratiquement, il s’agit de réaliser :
– les déconstructions-dépollutions des bâtiments et aménagements existants, la dépollution des sols ;
– une fonction Soins comprenant notamment 351 lits et places (pouvant atteindre 400 lits et 10 places en cas de crise) et 14 salles opératoires ;
– une fonction Soutiens comprenant notamment un espace de formation de 250 pax et la restauration de tout le personnel du camp de Sainte-Marthe ;
– un bâtiment d’instruction au profit du CeSimMO (centre de simulation à la médecine opérationnelle) ;
– un bâtiment d’hébergement des stagiaires pour 80 personnels ;
– une crèche de 59 berceaux ;
– une hélistation pour hélicoptère type H160 en toiture de la fonction Soins (et occasionnellement ou en situation de crise d’hélicoptères moyens de type NH90);
– un parking silo de 750 places ;
– les aménagements et VRD associés (clôtures, postes de sécurité, espaces verts et hydrauliques, etc.)

Le marché comprend deux tranches optionnelles :
– TO n°1 : Extension du parking de 300 places supplémentaires
– TO n°2 : Prestations d’Entretien – Maintenance sur 8 années supplémentaires

La surface au plancher est estimée à 67500 m2 (dont 45200 pour les soins).

L’enveloppe financière prévisionnelle affectée aux travaux par le maitre d’ouvrage est fixée à 214 millions € HT.

Date prévisionnelle de livraison : 2031.
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February 11, 1:50 AM
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Indonesian Navy to Receive Patrol Vessels From Japan

Indonesian Navy to Receive Patrol Vessels From Japan | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Japan will donate two brand-new 18-metre patrol vessels to the Indonesian Navy (TNI AL) under Tokyo's Official Security Assistance initiative.
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February 11, 1:48 AM
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La flottille 34F de Lanvéoc-Poulmic, marraine de la Préparation Militaire Marine "Jacqueline Carsignol" de Saint-Denis

La flottille 34F de Lanvéoc-Poulmic, marraine de la Préparation Militaire Marine "Jacqueline Carsignol" de Saint-Denis | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La flottille d’hélicoptères 34F est devenue samedi 8 février l’unité marraine de la Préparation Militaire Marine « Jacqueline Carsignol » de Saint-Denis (93). Ce partenariat entre le centre de préparation militaire et cette unité d’hélicoptères de la Marine Nationale, permettra à des jeunes volontaires de découvrir le quotidien de professionnels de l’aéronautique navale. Il s’inscrit dans un contexte de volonté de la Marine de tisser un lien avec la jeunesse et de faire rayonner son activité au-delà des départements du bord de mer.

Une délégation de la flottille 34F était présente à l’occasion de la remise de fanion de la seconde promotion de cette PMM, à l’hôtel de ville de Saint Denis. Le commandant en second de l’unité, le capitaine de corvette Arnauld V. et le chef de centre de la PMM, l’enseigne de vaisseau Emile Abraham, ont signé la convention de parrainage à l’issue de la cérémonie, en présence de l’amiral Laurent Berlizot, chef du pole cohésion nationale de l’état-major de la marine.
Photo Marie-Elisabeth R., Marine nationale

Depuis 2023, la PMM accueille chaque année scolaire une trentaine de jeunes volontaires âgés de 16 à 21 ans, afin de les sensibiliser à la citoyenneté et aux enjeux de la défense, particulièrement aux missions de la Marine nationale.

Cette année de formation atteint un point culminant lors de la période bloquée, d’une durée de cinq jours, et qui est consacrée à l’instruction pratique. Elle se déroule dans un port militaire pendant les vacances scolaires d’hiver ou de printemps et comprend des visites d’unités, d’installations de la marine et si possible une sortie à la mer.

Cette année, les stagiaires auront l’opportunité d’y rencontrer lors d’une journée les femmes et les hommes de la 34F. Cette flottille compte plus de 50 ans de service. Elle opère depuis la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic, dans le Finistère. Elle est commandée par la capitaine de corvette Anne-Charlotte Demay. La flottille projette des hélicoptères sur des bâtiments opérationnels de la Marine et participe à l’action de l’état en mer. Elle forme également les futurs pilotes d’hélicoptères de combat à l’école de spécialisation sur hélicoptères embarqués, l’ESHE.
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February 11, 1:47 AM
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France : Course au SGDSN : Emmanuel Macron a choisi son candidat

France : Course au SGDSN : Emmanuel Macron a choisi son candidat | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L'Élysée pousse son candidat pour prendre la tête du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Mais dans un contexte de cohabitation gouvernementale, l'équation n'est pas
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