Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Romain
Today, 12:15 AM
|
The American company Textron Systems has unveiled the TSUNAMI family of unmanned surface drones designed for the needs of the US Navy and allied countries.
|
Scooped by
Romain
January 14, 11:14 PM
|
Learn about the delivery of the Boxer 30mm cannon wheeled infantry fighting vehicle to Ukraine, including details of the international agreement and possible air defence systems.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:57 PM
|
Les 5 frégates légères furtives de la classe Lafayette, elles, n'ont toujours pas de remplaçantes désignées, alors que les navires doivent quitter le service, autour de 2030.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:48 PM
|
Renforcer la mobilité du soutien médical en opération, c’est avec cet enjeu en tête que le Service de santé des armées (SSA) part en quête d’une nouvelle capacité de prise en charge et d’évacuation des blessés graves complémentaire des véhicules SCORPION et embarquant certaines capacités de niveau 2. Baptisée « Module MEDEVAC Tactique Terrestre » (MMTT), la solution souhaitée doit répondre « aux enjeux du soutien médical des opérations, et notamment, à celui de la mobilité qu’imposerait une opération d’envergure », pointe le SSA dans un document publié il y a peu. Le MMTT reposera donc sur un conteneur 20 pieds protégé et compatible avec les moyens logistiques de l’armée de Terre, à commencer par le porteur PPLOG. De quoi offrir une capacité d’évacuation médicale tactique (MEDEVAC) terrestre supplémentaire tout en facilitant l’emport sur certains bâtiments de la Marine nationale, une configuration statique particulièrement utile au vu des nombreuses opérations d’assistance humanitaire réalisées ces dernières années. À l’intérieur du MMTT, quatre brancards et des moyens de déchocage, de chirurgie de sauvetage et de soins critiques issus du rôle 2, de même que divers espaces de rangement et surfaces de travail pour les soignants. Bref, tout le nécessaire pour prendre en charge jusqu’à quatre blessés graves pendant huit heures. L’aménagement doit par ailleurs permettre d’emmener l’armement et les protections balistiques du personnel ainsi que l’eau et les vivres nécessaires pour tenir 48h en autonomie. Ce module devra par ailleurs pouvoir s’interfacer avec d’autres en cours de développement, dont le module de chirurgie mobile (MCM) et le poste médical mobile /module d’accueil et décochage (PMM/MAD). Le tout formerait alors cet ensemble cohérent fixe ou mobile que le SSA appelle un système modulaire mobile médico-chirurgical (S3MC). Piloté par le Centre de développement capacitaire opérationnel santé nouvellement créé à Orléans, ce programme bénéficie d’une enveloppe maximale de 180 M€ sur 10 ans. Aujourd’hui en phase d’appel à candidature, il se subdivise en quatre postes. Les deux premiers portent sur le développement puis l’acquisition de MMTT, les deux autres sur des prestations de maintien en condition opérationnelle et d’évolutions du système. La remise d’une offre finale est attendue pour le printemps 2026, la notification du marché devant théoriquement intervenir à l’été qui suit. D’autres poursuivent une voie identique pour renforcer leur chaîne de santé, à commencer par l’armée allemande. Fin décembre, l’agence d’acquisition de la Bundeswehr (BAAINBw) passait commande pour la production de jusqu’à 120 postes de secours mobiles pour majorité protégés. Les premières unités sont attendues pour décembre 2025. Côté français, la démarche se concrétise sur fond d’évolution vers un nouveau modèle de soutien santé. Baptisée « Ambition stratégique SSA 2030 », la dynamique engagée l’an dernier doit conforter le service dans son rôle central d’appui au profit des armées « en particulier dans l’éventualité d’un engagement majeur ». Parmi les six axes de sa feuille de route, « des capacités modernisées au service du contrat opérationnel » dont l’une des actions concrètes relève justement du MMTT. Consolider le SSA face au durcissement des menaces, c’est aussi une recommandation récurrente de plusieurs rapports parlementaires et de la Cour des comptes, dont l’un consécutif à l’exercice majeur ORION 2023. Les retours d’expérience d’ORION avaient ainsi permis de mettre en lumière « des points d’attention importants s’agissant de la capacité du Service de santé des armées (SSA) à soutenir nos armées en cas d’engagement de haute intensité ». Parmi les points d’attention relevés dans ce rapport, un « défaut de mobilité » identifié en amont de l’exercice. Si les 196 Griffon SAN et 135 Serval SAN commandés via le programme SCORPION amènent une première réponse, le SSA insistait alors sur l’importance de « démultiplier les vecteurs en dotation » pour accentuer tant le maillage que les possibilités de prise en charge. Un rattrapage capacitaire auquel répondront à leur tour ces futurs MMTT.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:46 PM
|
Les États devraient réaffecter l’argent de la protection sociale et la santé à la défense, a répété lundi 13 janvier le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, qui a également appelé l’industrie européenne à coopérer plus étroitement avec ses homologues américains.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:30 PM
|
F-35A Lightning IIs from the Vermont Air National Guard’s 134th Expeditionary Fighter Squadron (EFS) arrived at Kadena Air Base, Japan, on January 13, 2025, as part of the U.S. Air Force’s ongoing modernization efforts in the Indo-Pacific region. The Air Force said in a release that this deployment supports the phased retirement of the aging
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:30 PM
|
Navy surface combatants have fired off hundreds of missiles and five-inch shells to repel Houthi drone and missile attacks.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:29 PM
|
Saab joins more than 200 companies on the MQ-28 program being co-developed by Boeing Australia and the Royal Australian Air Force (RAAF).
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:29 PM
|
Lancée par la France et les États-Unis en janvier 2024, la coalition « artillerie pour l’Ukraine » ne fait plus parler d’elle en ce moment, hormis dans les rétrospectives du ministère des Armées… Du reste, cela vaut aussi pour les huit autres coalitions capacitaires formées au sein de l’Ukraine Defense Contact Group, lequel réunit 54 pays partenaires de Kiev. Pour autant, les livraisons de nouvelles pièces d’artillerie à l’armée ukrainienne se poursuivent. Cela a récemment été le cas avec la Brigade « Anne de Kyiv », qui a rejoint le Donbass avec dix-huit CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie] supplémentaires. Cela étant, en décembre 2022, l’Allemagne fit savoir qu’elle livrerait à l’Ukraine dix-huit exemplaires de l’obusier automoteur RCH-155 [pour Remote Controlled Howitzer], qui n’avait jamais été exporté jusqu’alors. Et cela en plus des vingt-cinq PzH2000 précédemment prélevés dans l’inventaire de la Bundeswehr. Une commande de trente-six unités supplémentaires fut notifiée à KNDS Deutschland dans les mois qui suivirent. Soit de quoi équiper trois bataillons d’artillerie. Le 13 janvier, soit deux ans après l’annonce initialement faite par Berlin, le premier RCH-155 a officiellement été remis à Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, qui l’a transmis « directement » et, bien entendu, symboliquement, à Oleksii Makeiev, l’ambassadeur d’Ukraine en Allemagne. « La remise, aujourd’hui, du premier obusier à roues RCH-155 à l’Ukraine est une preuve visible de ce qui est possible lorsque l’excellence technologique et la volonté commune vont de pair », a fait valoir M. Pistorius. Cette livraison « confirme l’indéfectibilité du soutien allemand à Kiev dans sa lutte pour l’indépendance » et montre que « l’Allemagne est prête à assumer la responsabilité de la sécurité en Europe », a-t-il ajouté. Cependant, il est question de ne livrer que seulement six RCH-155 à l’armée ukrainienne en 2025. Pour rappel, associé au véhicule de combat d’infanterie [VCI] Artec Boxer, le RCH-155 reprend des composants du PzH-2000 [comme l’ordinateur de contrôle de tir balistique]. Offrant une protection et une mobilité accrues aux deux artilleurs nécessaires pour le mettre en œuvre, il affiche une portée allant de 40 à 54 km, en fonction du type d’obus de 155 mm utilisé. Avec une cadence de 9 coups par minute, il a la capacité de tirer en mouvement, ce qui réduit sa vulnérabilité aux tirs de contre-batterie. En décembre 2022, il avait été avancé qu’il faudrait trente mois à KNDS Deutschland pour produire les premiers RCH-155 destinés à l’armée ukrainienne. Selon le quotidien Die Welt, l’industriel attendait alors un « signal clair » du gouvernement allemand pour lancer la production. Depuis, la Bundeswehr a fait part de son intention d’en commander quatre-vingts exemplaires en 2025 et la British Army a choisi ce système d’artillerie dans le cadre de son programme « Mobile Fires Platform » [MFP]. Enfin, il a aussi été retenu par la Suisse.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:28 PM
|
Baptiser un nouveau navire de guerre est toujours un exercice délicat dans la mesure où plusieurs paramètres sont à prendre en compte. Ainsi, le nom éventuellement choisi doit être en adéquation avec les capacités et la puissance du bâtiment, tout en ayant une signification forte. Il doit en outre s’inscrire dans l’histoire et la tradition du pays dont il portera le pavillon. En outre, des considérations politiques peuvent aussi influencer la décision. Aux États-Unis, les porte-avions portent généralement les noms d’anciens présidents, de personnalités ayant joué un rôle éminent dans l’histoire de l’US Navy ou de navires emblématiques [comme l’Enterprise]. Ce qui n’empêche pas les polémiques : en 2020, les sympathisants du mouvement Black Lives Matters lancèrent une campagne pour débaptiser les USS John C. Stennis et USS Carl Vinson, appelés ainsi en hommage à ces deux parlementaires issus du Parti démocrate, naguère opposés au mouvement des droits civiques. Cela étant, l’US Navy a fait une entorse à ses traditions en donnant le nom de Doris Miller, héros de l’attaque de Pearl Harbor [7 décembre 1941] et premier Afro-Américain à recevoir la Navy Cross, au quatrième porte-avions de la classe Gerald R. Ford [CVN-81]. Actuellement, le deuxième de la série, l’USS John F. Kennedy doit être remis à l’US Navy dans le courant de cette année, tandis que, ayant fait l’objet d’une commande groupée, les USS Enterprise et USS Doris Miller, sont toujours en cours de construction, leur livraison étant prévue respectivement en 2028/29 et en 2032, ce qui permettra de remplacer les USS Dwight D. Eisenhower et USS John C. Stennis. Quant aux six autres porte-avions prévus, ils n’ont pas encore été commandés par l’US Navy. Cependant, les cinquième et sixième de la série ont déjà leur nom. En effet, un communiqué diffusé par la Maison Blanche, le 13 janvier, a annoncé que le secrétaire à la Marine, Carlos Del Toro, venait de décider qu’ils seraient baptisés « USS William J. Clinton » et « USS George W. Bush ». « Les président Clinton [1993-2001] et le président Bush [2001-2009] ont guidé les États-Unis dans certaines périodes les plus difficiles de l’histoire américaine », a fait valoir M. Del Toro. « Leur héritage perdurera grâce à ces porte-avions, qui constituent de formidables plateformes dédiées à la sauvegarde de notre sécurité nationale et au renforcement de notre détermination à protéger cette nation contre quiconque menacerait nos libertés et notre mode de vie », a-t-il ajouté. Outre-Atlantique, le choix des noms à donner aux navires relève du secrétaire à Marine. En France, la procédure est différente : il revient au ministre des Armées de décider, sur proposition du chef d’état-major des Armées [CEMA], éclairé par un avis rendu par le Service Historique de la Défense. « Lorsque j’ai personnellement annoncé la nouvelle à Bill et à George, ils ont été profondément touchés. Chacun d’eux connaît le poids des responsabilités qui accompagnent le fait d’être commandant en chef » a commenté le président Biden, lors de l’annonce faite par la Maison Blanche. « La construction des futurs USS William J. Clinton et USS George W. Bush débutera dans les années à venir. Une fois terminés, ils rejoindront la marine la plus compétente, la plus flexible et la plus professionnelle qui ait jamais pris la mer. Leur équipage sera composé de marins venus de tous les coins des États-Unis, qui mèneront ces navires au péril de leur vie, défendant nos intérêts à l’étranger et notre sécurité ici chez nous », a poursuivi le chef de la Maison Blanche. Reste que les modalités relatives à l’acquisition de ces deux porte-avions n’ont pas encore été arrêtées. Comme pour les USS Enterprise et USS Doris Miller, il est possible qu’ils fassent l’objet d’un achat groupé, afin de réduire le prix des matériaux nécessaires à leur construction et d’optimiser les coûts de main d’œuvre. Pour rappel, construits par le chantier naval Huntington Ingalls Industries-Newport News [HII-NNS], les porte-avions de la classe Gerald R. Ford affichent un déplacement de 97.000 tonnes à pleine charge pour une longueur de 337 mètres et un maître-bau de 78 mètres. Dotés de capteurs de dernière génération, de quatre catapultes électromagnétiques [EMALS], de chaufferies nucléaires trois fois plus puissantes que celles de leurs prédécesseurs de la classe Nimitz, ils disposent d’un blindage électromagnétique [le DAPS – Dynamic Armor Protection System] censé les protéger des effets d’une munition à charge creuse. Mis en œuvre par un équipage réduit à 4 460 marins, ces porte-avions sont optimisés pour accroître le rythme des opérations aériennes, avec 160 sorties par jour, soit 25 % de plus par rapport à un bâtiment de la classe Nimitz.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:27 PM
|
Le jour de Noël, peu après 12h, un pétrolier traînant son ancre au fond de la mer Baltique a sectionné un câble électrique, Estlink-2, de 170 kilomètres de long, reliant la Finlande et l’Estonie.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:26 PM
|
Autant commencer par la fin: « Il n’y a rien de nouveau », selon le cabinet du ministre des Armées, sur l’éventuel déploiement de contingents militaires étrangers, dont français, en territoire ukrainien. L’émoi a, de nouveau, été soulevé par des déclarations du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui a annoncé lundi avoir discuté avec son homologue français Emmanuel Macron du soutien à l’Ukraine et d’un éventuel « déploiement de contingents » militaires étrangers dans son pays. Une telle idée avait été évoquée ces derniers mois par les alliés de Kiev dont le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse en février 2024. Emmanuel Macron avait alors déclaré: « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumer et endosser des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. » Il avait alors évoqué « la capacité de soutenir l’Ukraine à sa frontière avec la Biélorussie avec des forces non militaires » Zelensky et les forces étrangères « La conversation a été assez longue et détaillée. Nous avons discuté du soutien à la défense, de différentes formes de défense, des cessions d’armes pour l’Ukraine », a indiqué le président Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux. Selon lui, les deux dirigeants ont aussi évoqué les « investissements dans l’achat d’obus pour l’Ukraine » et la formation des soldats ukrainiens. « Nous avons également discuté du déploiement de contingents partenaires », a encore affirmé Zelensky. L’idée de déployer des troupes européennes en Ukraine a effectivement été évoquée à plusieurs reprises, ces derniers mois, sur fond de conjectures sur de possibles futurs pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine. Cette force d’interposition serait déployée pour assurer le maintien d’un hypothétique cessez-le-feu, auquel a notamment appelé le président élu américain Donald Trump, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier. L’idée d’une telle force a été rejetée par la Russie, qui l’a qualifiée de « prématurée ».
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:24 PM
|
À quelques jours du changement d'administration à Washington, l'US Air Force est à la croisée des chemins. Alors qu'elle fait face à des arbitrages
|
|
Scooped by
Romain
January 14, 11:41 PM
|
En mai 2024, Kim Jong Un faisait la Une des médias nord-coréens, aux côtés de 99 nouveaux Transporteurs Érecteurs Lanceurs (TEL) armés du Hwasong-11D, un
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:57 PM
|
Swiss defence company RUAG has been commissioned by the German procurement authority BAAINBw to supply containerised miFAP systems for the Bundeswehr.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:56 PM
|
Depuis plusieurs années, les chantiers navals ont fait montre d'un grand dynamisme dans la construction de navires expérimentaux pour la Marine chinoise. Ces
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:47 PM
|
Alors que la guerre en Ukraine donne lieu à de nouvelles tactiques sur le champ de bataille, la Suède s'apprête à tester un nouveau logiciel qu’elle a mis au point pour coordonner jusqu’à 100 drones en « essaims ».
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:31 PM
|
Le Livre blanc sur l’avenir de la défense européenne — attendu dans les 100 premiers jours du mandat de la nouvelle Commission européenne — sera présenté avec huit jours de retard, selon un document interne consulté par Euractiv.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:30 PM
|
Raytheon, an RTX business, has been awarded a $333 million contract by the U.S. Navy to produce Standard Missile-6 (SM-6) Block IA missiles, continuing the weapon's role in supporting the Navy's mission to maintain superiority at sea. “SM-6 has a proven performance, and this contract is an important step for providing this urgently needed weapon
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:29 PM
|
Montevideo, Uruguay, January 14, 2025– Embraer (NYSE: ERJ/B3: EMBR3) today announced that the Uruguayan Air Force (FAU) and the Uruguayan
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:29 PM
|
Aux dernières nouvelles, l’enquête sur le sabotage des gazoducs NordStream 1 et NordStream 2, en mer Baltique, s’orientait vers une piste ukrainienne. Du moins, c’est ce qu’a suggéré un mandat d’arrêt européen, émis en juin 2024 par le parquet fédéral allemand, chargé de cette affaire. Mandat qui n’a pas abouti à ce jour… Pour autant, interrogé, par écrit, sur ce sabotage par le député Aurélien Saintoul, le ministère des Armées s’est montré très prudent. « À ce stade, seule l’Allemagne poursuit son enquête. Elle n’a cependant pas fourni de détails supplémentaires. Outre le fait que les services de renseignement susceptibles de disposer d’informations soient étrangers, il relève de la nature même des organismes de renseignement de conserver à leur niveau toute information classée secrète », a-t-il souligné, dans une réponse publiée le 3 décembre dernier. Et d’ajouter que, « étant admis que les infrastructures critiques sous-marines revêtent une importance de premier plan et qu’elles sont exposées, le Danemark s’est engagé à garder un haut niveau de vigilance pour assurer leur protection. » Seulement, cette « vigilance » danoise n’a depuis pas permis d’empêcher de nouveaux incidents. Ainsi, en octobre 2023, le gazoduc Balticconnector a été endommagé par l’ancre du cargo chinois Newnew Polar Bear. Était-ce intentionnel ? Faute d’avoir pu arraisonner le navire en question pour les besoins de l’enquête, on ne le saura sans doute jamais. Sauf à prendre pour argent comptant les déclarations de Pékin, qui a évoqué un « accident ». Un an plus tard, un autre cargo chinois, le Yi Peng 3, a lui aussi laissé traîner son ancre près de câbles sous-marins de télécommunications reliant la Finlande à l’Estonie et à l’Allemagne. Sauf que, contrairement à Newnew Polar Bear et pour une raison encore obscure, il est ensuite resté immobilisé pendant près d’un mois dans le détroit de Cattegat, sous la surveillance de la garde côtière danoise. Après avoir été inspecté par des « représentants des autorités chinoises », accompagnés par des enquêteurs suédois ayant le statut de simples observateurs, le Yi Peng 3 a pu repartir sans être inquiété. Il navigue actuellement vers Fangcheng, en Chine. À noter que la position où ce cargo est resté au mouillage dans le détroit de Cattégat semble intéresser la marine russe : les remorqueurs « Sergey Balk » et « SB123 » s’y sont attardés pendant plusieurs jours, au début de ce mois, selon les données AIS. Puis, le même mode opératoire a été suivi par le pétrolier Eagle S, battant pavillon des Îles Cook et soupçonné de faire partie de la « flotte fantôme » russe, pour endommager l’interconnecteur Estlink 2, reliant la Finlande à l’Estonie, le jour de Noël. Cette fois, ce navire a été arraisonné dans la foulée par la garde côtière finlandaise. Il a ensuite été remorqué vers le port de Kilpilahti, pour les besoins de l’enquête. Si l’on tient compte des perturbations récurrentes des signaux GPS dans la région, de tels incidents ne sont sans doute pas le fruit du hasard… Mais il aura fallu attendre que l’interconnecteur Estlink 2 soit endommagé pour que l’Otan finisse par réagir. En effet, ce 14 janvier, à l’occasion d’un sommet sur la mer Baltique, le secrétaire générale de l’Alliance atlantique, Mark Rutte, a annoncé le lancement d’une nouvelle opération « multidomaine » visant à renforcer la protections des infrastructures critiques et à améliorer la « capacité des Alliées à répondre aux actes déstabilisateurs ». « Je ne vais pas entrer dans les détails concernant le nombre exact de navires, car cela peut varier d’une semaine à l’autre, et nous ne voulons pas rendre l’ennemi plus avisé qu’il ou elle ne l’est déjà », a affirmé M. Rutte, lors d’une conférence de presse. « Ce qui importe, c’est d’utiliser les moyens militaires appropriés aux endroits appropriés et au bon moment pour dissuader de futurs actes déstabilisants », a-t-il fait valoir. « Cette activité militaire s’inscrit dans nos efforts continus pour renforcer notre présence maritime et la surveillance des zones clés pour notre alliance » avec des frégates et des avions de patrouille maritime », a ajouté l’ancien Premier ministre néerlandais. Et de préciser que des drones navals de surface seraient aussi déployés « afin d’améliorer la surveillance et la dissuasion ». Par la suite, le Commandement allié Opérations [ACO] a fait savoir qu’il venait de lancer l’opération « Baltic Sentry » dans la mer Baltique, avec l’objectif de « dissuader toute tentative future d’un acteur étatique ou non étatique d’endommager les infrastructures sous-marines critiques de cette région ». Cette « activité multidomaine, qui se poursuivra pendant une durée non divulguée, fait suite aux dommages causés aux câbles sous-marins reliant l’Estonie et la Finlande le 25 décembre », a-t-il précisé. « Bien que Baltic Sentry soit une opération nouvelle, les forces de l’Otan maintiennent une présence permanente dans la mer Baltique, effectuant des patrouilles régulières et des exercices conjoints pour améliorer leur préparation », a par ailleurs rappelé l’ACO. « Des navires de guerre, des sous-marins et des avions alliés, soutenus par une technologie de surveillance maritime avancée, surveillent les eaux de cette région et au-delà », a-t-il conclu.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:28 PM
|
Le ravitaillement en vol des hélicoptères est une capacité qui a longtemps fait défaut à l’avion de transport A400M « Atlas », alors que celle-ci était très attendue par l’armée de l’Air & de l’Espace. D’ailleurs, c’est ce qui avait justifié l’achat de deux KC-130J Hercules auprès du constructeur américain Lockheed-Martin, en 2015. En effet, pour une telle manœuvre, l’A400M doit braquer fortement ses volets pour réduire sa vitesse à 200-240 km/h, ce qui engendrait alors de fortes turbulences pour l’hélicoptère évoluant dans son sillage. Pour y remédier, Airbus eut l’idée d’utiliser un tuyau plus long d’une douzaine de mètres… mais avec un diamètre réduit pour pouvoir le loger dans la nacelle Cobham de l’A400M. En contrepartie, le débit étant plus lent, le transfert de carburant vers un hélicoptère dure plus longtemps. Quoi qu’il en soit, il restait encore à voir si l’A400M pouvait en faire autant avec le V-22 « Osprey », un aéronef qui, doté de rotors basculants, décolle comme un hélicoptère et vole comme un avion, en pouvant atteindre une vitesse maximale de 500 km/h. D’où les essais que vient d’effectuer Airbus Defence & Space. En effet, le 13 janvier, via le réseau social X, l’industriel s’est félicité du premier ravitaillement en vol d’un V-22 Osprey de l’US Navy par un A400M de la force aérienne allemande [Luftwaffe]. « L’A400M a fourni avec succès du carburant à un V-22 Osprey de l’US Navy, lors d’une campagne d’essais en vol menée par la Luftwaffe », a en effet annoncé Airbus Defence & Space. « Cela élargit encore le rôle des A400M allemands en tant que ravitailleurs et marque une étape vers une interopérabilité accrue avec les partenaires de l’Otan », a-t-il ajouté. Pour le moment, la Luftwaffe n’a pas commenté cette information. Cela étant, sur son site Internet, celle-ci rappelle que ses A400M ont ont été qualifiés pour ravitailler des avions de combat en vol en 2019… et qu’elle entend en faire de même avec ses futurs hélicoptères de transport lourd CH-47F Chinook. En outre, elle précise que les quarante-sept exemplaires qu’elle possède actuellement ont déjà réalisé plus de 50 000 heures de vol au total.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:27 PM
|
À quelques jours de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier, les Européens veulent se faire entendre à la table des négociations de paix en Ukraine, mais craignent que leurs voix restent inaudibles.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:26 PM
|
Deux des futurs porte-avions de la marine américaine, les CVN 82 et CVN 83 (le sigle CVN désigne les porte-avions à propulsion nucléaire), seront baptisés du nom des anciens présidents Bill Clinton et George W. Bush. Voir le communiqué du Pentagone ici. Les porte-avions américains, à propulsion nucléaire, constituent l’élément central de la capacité de projection de l’US Navy à l’internationale. La marine américaine compte 11 de ces navires actuellement en service, de loin le nombre le plus élevé au monde. Et pour en savoir plus sur les porte-avions de l’US Navy, cliquer ici. Une tradition de l’US Navy. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des présidents américains ont eu un porte-avions baptisé à leur nom, comme l’USS Gerald Ford, livré à la marine en 2017, ou encore le futur USS John F. Kennedy, deuxième porte-avions à être nommé d’après le président assassiné. Bill Clinton fut président des Etats-Unis de 1993 à 2001. George W. Bush a quant à lui été pilote dans la Garde nationale de l’Air, et fut locataire de la Maison Blanche entre 2001 et 2009.
|
Scooped by
Romain
January 14, 10:25 PM
|
The Patria 6x6 Common Armoured Vehicle System (CAVS) armoured personnel carrier (APC) is a wheeled vehicle which can be used for a variety of roles.
|