Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Romain
Today, 8:20 AM
|
LE POINT SUR LA SITUATION - L’Ukraine a organisé une «opération spéciale» pour «liquider» un officier de la flotte russe de la mer Noire tué mercredi dans l’explosion d’une voiture piégée en Crimée annexée.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:25 AM
|
Injecting AI-driven automation and autonomy into the KC-135 could become even more important as uncertainty over future tanker plans grows.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:24 AM
|
Ukraine Situation Report: Meanwhile, political shifts in Germany could result in a very different weapons delivery policy for Ukraine.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:23 AM
|
12 November 2024 – ST Engineering iDirect, a global leader in satellite communications, announced that its Manufacturing Competence Center (MCC) has
|
Scooped by
Romain
Today, 1:22 AM
|
The ASCOD infantry fighting vehicle is already in service with the armed forces of Spain, Austria, the United Kingdom, the United States, and the Philippines.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:21 AM
|
Russia is reportedly working on a new and enigmatic drone under the auspices of Rostec subsidiary United Aircraft Corporation. This new project, dubbed the Unmanned Transport Module, is being developed for air-launch from under the wings of the Su-57 Felon, Russia's flagship fifth-generation stealth fighter. The concept for this drone, which some media outlets are
|
Scooped by
Romain
Today, 1:19 AM
|
China has unveiled the concept of the GDF-600 hypersonic boost glide vehicle at the China Airshow 2024, showcasing its technological strides in hypersonic flight capabilities. The GDF-600 is designed for multiple mission profiles, including precision strike capabilities, and demonstrates China's ongoing pursuit of advanced hypersonic technologies for both strategic and tactical applications. The GDF-600 hypersonic
|
Scooped by
Romain
Today, 1:18 AM
|
Russia's United Aircraft Corporation (UAC) has officially presented the export version of its Su-57E, a fifth-generation multifunctional stealth fighter jet, showcasing its advanced capabilities for potential international buyers. The unveiling highlights Russia's continued push to establish a presence in the competitive market for advanced combat aircraft. The Su-57E, which is based on the Su-57 Felon,
|
Scooped by
Romain
Today, 1:16 AM
|
On 12 November, NATO Secretary General Mark Rutte visited the Thales campus in Gennevilliers, France, where he was received by Thales Chairman and CEO Patrice Caine
|
Scooped by
Romain
Today, 1:15 AM
|
The European Union is close to fulfilling its commitment to supply Ukraine with one million artillery shells.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:13 AM
|
Au 31 août dernier, l’armée de Terre comptait 25 844 réservistes opérationnels, soit environ 1 700 de plus par rapport à l’année précédente. En 2025, elle aura à en recruter 3 000, afin de tenir la « trajectoire » fixée par la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, laquelle prévoit de doubler le format de la réserve opérationnelle de niveau 1 [RO 1] à l’horizon 2035. Comme le rappelle la députée Isabelle Santiago, dans son avis budgétaire sur les forces terrestres, l’objectif de l’armée de Terre est de « disposer d’une réserve pleinement intégrée » censée lui apporter un « supplément de masse et de compétences » tout en contribuant à la « cohésion nationale dans les territoires ». Selon les informations commniquées par la Direction des ressources humaines de l’armée de Terre [DRHAT] à Mme Santiago, cette réserve opérationnelle constitue actuellement une « ressource indispensable pour l’armée d’active, avec environ 2 400 réservistes engagés quotidiennement, dont 500 dans le cadre de missions sur le territoire national et 300 dans le cadre de Sentinelle ». Comme l’avait expliqué le général Pierre Schill, son chef d’état-major [CEMAT], l’armée de Terre entend mettre en place une « réserve de compétences », une « réserve territoriale » et une « réserve de combat ». Encore récemment, le 24e Régiment d’Infanterie [RI] était la seule unité de l’armée de Terre à ne compter que des réservistes dans ses rangs [hormis une vingtaine de militaires d’active pour l’encadrement]. Ce n’est désormais plus le cas puisque, en juin dernier, le Bataillon de renseignement de réserve spécialisé [B2RS] a été créé à Strasbourg, au sein du nouveau Commandement des actions dans la profondeur et du renseignement [CAPR]. D’autres suivront. En effet, en octobre 2023, le général Schill avait indiqué que les 2 000 réservistes devant être recrutés au cours de cette année allaient être, pour la plupart, répartis dans six bataillons nouvellement créés, grâce à la réorganisation et à la « densification » des unités de réserves accolées au six brigades interarmes de l’armée de Terre. Et il est question d’en faire autant en 2025, cette fois avec les brigades d’appui. D’où la création officielle de deux nouveaux bataillons de réserve à l’occasion de la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 et de l’hommage à tous les « morts pour la France ». Ainsi, le « Bataillon de Réserve des Alpes » a reçu son fanion lors de la cérémonie organisée à Grenoble. La 27e Brigade d’Infanterie de Montagne [BIM], dont il relève, n’a guère donné plus de détails sur cette nouvelle unité. Quant au second bataillon de réserve, il a officiellement vu le jour à Nîmes, au sein de la 6e Brigade légère blindée [BLB]. Contrairement à la 27e BIM, cette dernière a précisé ce qu’elle en attendait précisément. Formé à partir des unités de réserve des régiments de la brigade, ce nouveau « bataillon de marche » se compose de quatre compagnies et compte, pour le moment, 300 réservistes opérationnels. « Il est le résultat d’une formation qui a démarré en avril 2024 et qui s’est achevée par un exercice de certification : l’exercice Victrix du 8 au 11 novembre dernier au camp des garrigues », a expliqué le capitaine Guitard, conseiller communication du général Seiler, le commandant de la 6e BLB, au journal « Le Midi Libre« . Et d’ajouter que ce bataillon de réservistes a « vocation à être une unité mobilisable » aux ordres du commandant de la 6e BLB, en vue de « remplir des missions de défense opérationnelle [sécurisation d’infrastructures sensibles, contrôles de zones, recherches de renseignements, etc.] sur le territoire national et d’agir principalement en zone arrière ». Pour le moment, on ignore quand les quatre autres brigades [la 9e Brigade d’Infanterie de Marine, les 2e et 7e Brigades Blindées et la 11e Brigade Parachutiste] disposeront de leur bataillon de réserve. Photo : Réservistes du Bataillon de marche de la 6e BLB lors de l’exercice Victrix / 6e BLB
|
Scooped by
Romain
Today, 1:11 AM
|
Plan « Fidélisation 360 », plans « Famille » et « Famille 2 », Nouvelle politique de rémunération des militaires [NPRM]… Ces dernières années, le ministère des Armées a pris plusieurs séries de mesures afin de renforcer son attractivité et de convraindre les militaires les plus expérimentés [ou, du moins, ceux qui ont des compétences critiques] à ne pas céder aux sirènes du secteur privé. Seulement, ces mesures tardent à produire leurs effets, même si la situation diffère d’une armée à l’autre. En outre, quand elles ne sont pas insuffisantes, certaines d’entre-elles sont encore méconnues, comme celles du plan Famille 2. En tout cas, c’est qui est ressorti de l’audition des membres du Conseil supérieur de la fonction militaire [CSFM] par les députés de la commission de la Défense, en octobre. Le plan Famille « souffre d’un manque de communication, tant sur la nature des mesures elles-mêmes que sur les avancées réalisées. Ce dispositif reste méconnu au sein de la communauté militaire, particulièrement aux échelons inférieurs. Au niveau du commandement, les préoccupations portent davantage sur le financement dans le contexte budgétaire actuel », a en effet témoigné le caporal-chef Myriam. Et d’ajouter : « Sur le terrain, aucune réalisation concrète du plan famille n’est perceptible. » En attendant, ces mesures n’ont pas encore eu d’incidence sur le flux des départs des sous-officiers de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], celui-ci étant encore élevé. Trop élevé même, à en croire le député Frank Giletti, rapporteur pour avis sur le programme 178 « Préparation et emploi des forces – Air ». Ainsi, écrit-il, le « flux de départs élevé constaté ces dernières années fragilise l’AAE » étant donné que, actuellement, « un tiers de ses effectifs a moins de trois ans d’expérience au sein de l’institution ». En outre, poursuit-il, « le taux de ‘turn-over’ au sein de l’AAE avoisine les 10 % « . S’agissant des sous-officiers [59 % des effectifs de l’AAE], 1 813 avaient quitté l’uniforme en 2022 alors que, selon M. Giletti, « seulement 1 385 avaient été recrutés, soit un différentiel de 428 ». Résultat : d’après les informations qui lui ont été communiquées, il manquerait actuellement environ 1 000 sous-officiers à l’armée de l’Air & de l’Espace « pour la bonne conduite de ses missions ». Si le député n’a pas précisé les spécialités les plus concernées, on peut avancer, sans risquer de se tromper, qu’il s’agit de celles qui intéressent le plus le secteur privé, lequel offre des rémunérations plus élevées [mécaniciens aéronautique, contrôleurs aériens, moniteurs « simulateur de vol », informaticiens, etc.]. Aussi, pour M. Giletti, la « population des sous-officiers » de l’AAE « doit notamment faire l’objet d’une politique de fidélisation ciblée », d’autant plus qu’elle « attend […] beaucoup de la revalorisation indiciaire de la grille des sous-officiers supérieurs dont la mise en œuvre était initialement prévue au 1er octobre 2024 ». Or, celle-ci a été reportée au 1er février 2025, avec toutefois une « application rétroactive au 1er décembre 2024 ». Quant aux officiers, la revalorisation de leur grille indiciaire ne sera pas effective avant décemnre 2025. Or, pour le député, celle-ci est « plus que jamais nécessaire afin de fidéliser ces personnels dont les sujétions opérationnelles sont particulièrement fortes et dont les niveaux de rémunération apparaissent de plus en plus décorrélés avec ceux de la haute fonction publique ».
|
Scooped by
Romain
Today, 1:08 AM
|
L’Europe, qui a peu investi dans son outil de défense ces dernières décennies, reste très dépendante des Etats-Unis pour sa sécurité. Et pour préserver le fameux parapluie américain, elle a beaucoup acheté Made in America.
|
|
Scooped by
Romain
Today, 1:25 AM
|
|
Scooped by
Romain
Today, 1:24 AM
|
With drones growing larger in size and ever more capable, China’s expanding portfolio of uncrewed cargo aircraft has major military implications. With drones growing larger in size and ever more capable, China’s expanding portfolio of uncrewed cargo aircraft has major military implications.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:24 AM
|
Stockholm, Tuesday 12 November 2024 – Nordic Air Defence(www.nordicairdefence.com), the Swedish defence tech startup which provides homegrown cutting-edge drone defence
|
Scooped by
Romain
Today, 1:23 AM
|
Iveco said it would be looking to offer its capabilities in “advanced propulsion and drivetrain systems to highly specialized protection technologies.”
|
Scooped by
Romain
Today, 1:21 AM
|
|
Scooped by
Romain
Today, 1:20 AM
|
The Aviation Industry Corporation of China (AVIC) has unveiled a mock-up of its conceptual sixth-generation fighter jet during the Airshow China 2024, providing a glimpse into the future direction of Chinese military aviation. The aircraft, referred to in the exhibition as the "White Emperor B Variant," is designed to fulfill dual mission roles and is
|
Scooped by
Romain
Today, 1:19 AM
|
Japan's Ground Self-Defense Forces have unveiled a new laser-based air defense system designed to neutralize small drones. This development, reported by the publication 'Militarnyi', marks a significant step in Japan's efforts to strengthen its defensive capabilities against emerging aerial threats. The new system was showcased during a parade celebrating the 70th anniversary of the Japan
|
Scooped by
Romain
Today, 1:16 AM
|
Two new F-35A fighter jets arrived at Ørland Air Station on Friday afternoon, joining Norway’s expanding fleet.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:15 AM
|
The Koreasat 6A communications satellite was launched from Cape Canaveral, Florida, aboard a SpaceX Falcon 9 rocket.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:14 AM
|
En décembre 2016, alors qu’il venait être élu président des États-Unis face à Hillary Clinton, Donald Trump s’était attiré les foudres de Pékin pour avoir remis en question le principe de « Chine unique » en ayant eu un entretien téléphonique avec Tsai Ing-wen, la présidente de Taïwan. « Nous avons déjà transmis une protestation solennelle à la partie américaine concernée. Il faut insister sur le fait qu’il n’existe qu’une seule Chine et que Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois », avait alors réagi le ministère chinois des Affaires étrangères. Ce à quoi M. Trump répondit avec ironie. « Les États-Unis vendent des milliards de dollars d’équipements militaires à Taïwan mais je ne devrais pas accepter un appel de félicitations » de la part de la présidente taïwanaise, avait-il fait valoir. Par la suite, tranchant avec l’attitude de l’administration de Barack Obama, soucieuse de ménager la Chine, celle de M. Trump autorisa Taïwan à se procurer tous les équipements militaires nécessaires à la modernisation de ses forces armées, dont 108 chars M1A2 Abrams, 11 systèmes d’artillerie M142 HIMARS [avec les munitions associées], 66 F-16 Viper, des drones MQ-9B SeaGuardian, 135 missiles de croisière AGM-84 SLAM ER [Standoff Land Attack Missile / Expanded Response], 400 missiles antinavires RGM-84L-4 Harpoon Block II, 100 systèmes de défense côtière Harpoon [HCDS], 1 649 missiles anti-char [dont 1 240 Javelin et 409 Tow] et 250 missiles antiaériens Stinger. Enfin, pour faire bonne mesure, l’administration Trump accorda également une aide au programme des futurs sous-marins taïwanais. Pour autant, le retour de M. Trump à la Maison Blanche, après avoir remporté haut la main les dernières élections présidentielles, inquiète les responsables taïwanais. En cause : ses déclarations sur le fabricant de semi-conducteurs TSMC [Taiwan Semiconductor Manufacturing Co]… ainsi que sur la politique de défense de l’île. « Taïwan devrait payer [les Etats-Unis] pour sa défense. Vous savez, on est un peu comme une compagnie d’assurance. Taïwan ne nous donne rien », avait déclaré M. Trump, en juillet dernier. Faut-il y voir un lien avec les projets en matière d’armement que prépare actuellement le gouvernement taïwanais ? C’est ce qu’avance le Financial Times, selon lequel des « discussions informelles » sont déjà en cours avec les équipes de M. Trump. Il serait questions d’achats d’équipements militaires américains pour un montant total supérieur à 15 milliards de dollars. Ainsi, les commandes envisagées par Taipei pourrait inclure 400 missiles de défense aérienne Patriot, le système de combat AEGIS, 10 navires d’occasion [des Littoral Combat Ship ?], 4 avions de guet aérien E-2D Avdanced Hawker et, surtout, 60 chasseurs-bombardiers F-35. L’intérêt de l’état-major taïwanais pour le F-35 n’est pas nouveau. Seulement, il avait dû y renoncer, essentiellement pour des raisons budgétaires, et se contenter de 66 F-16 Viper. À l’époque, il avait exprimé le souhait de disposer d’avions de combat à décollage court et à atterrissage vertical [STOVL], comme le F-35B, afin de pouvoir continuer à agir dans le cas où ses bases aériennes seraient visées par les missiles et les bombardiers chinois.
|
Scooped by
Romain
Today, 1:12 AM
|
Les retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine ayant souligné l’importance de disposer de capacités de frappes dans la profondeur [capacités que les Ukrainiens ne sont d’ailleurs pas autorisés à utiliser par leurs partenaires occidentaux…]. D’où le lancement de deux programmes menés au profit de l’armée de Terre. Le plus récent, appelé ELSA [European Long Range Strike Approach], a fait l’objet d’une lettre d’intention signée par la France, l’Italie, l’Allemagne, la Pologne et le Royaume-Uni [la Suède doit aussi s’y joindre]. Comme l’a expliqué le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA] dans les pages du quotidien « Le Figaro » [édition du 11 novembre], ELSA vise à développer une capacité de frappe dans la « profondeur stratégique », c’est-à-dire d’une portée de « quelques milliers de kilomètres ». Il s’agira ainsi de « faire peser une vraie menace sur l’ennemi en ciblant les éléments qui lui permettent de conduire et de soutenir la bataille » [postes de commandement, systèmes de défense aérienne, axes d’approche, dépôts logistiques, etc.]. L’autre programme, appelé FLP-T [Frappe longue portée terrestre], doit permettre de remplacer les neuf Lance-roquettes unitaires [LRU] encore en service au sein du 1er Régiment d’Artillerie [RA], comme le prévoit la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. Il est ainsi question d’acquérir 13 nouveaux systèmes avant 2030, puis 13 autres à l’horizon 2035. Or, a souligné le général Burkhard, nous « avons une urgence concernant la succession du LRU ». Et pour cause : celui-ci sera frappé d’obsolescence en 2027. Autant dire qu’il n’y a guère de temps à perdre. Sur ce point, la LPM 2024-30 précise que « la recherche d’une solution souveraine sera privilégiée pour remplacer le LRU dans les meilleurs délais ». Aussi, la Direction générale de l’armement [DGA] a-t-elle lancé un « partenariat d’innovation » à l’adresse des industriels français capables de développer une telle capacité. Deux consortiums se sont mis sur les rangs : l’un formé par MBDA et Safran [missile Thundart], l’autre par ArianeGroup et Thales. Cependant, ce n’est pas parce qu’une approche doit être favorisée par rapport à une autre qu’elle se concrétisera dans les faits. Si le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a répété qu’il privilégiait une solution souveraine lors d’une récente audition au Sénat, l’achat sur « étagère » d’un système étranger ne serait en effet pas définitivement écarté… Ce qui inquiète les députés François Cormier-Bouligeon et Isabelle Santiago, qui s’en sont ouverts dans les avis budgétaires qu’ils viennent de publier. « Si les délais devaient perdurer, le développement [d’une solution souveraine, ndlr] risquerait de s’achever trop tard pour satisfaire à temps le besoin de l’armée de Terre qui vise un bataillon avant 2030 », écrit Mme Santiago, rapporteure pour avis sur les crédits alloués aux forces terrestres. Aussi, selon elle, « il semblerait que des travaux soient déjà menés en parallèle pour étudier le recours à une solution étrangère ». Deux sont évoquées : le M142 HIMARS proposé par l’américain Lockheed-Martin et le PULS du groupe israélien Elbit Systems, lequel s’est associé avec KNDS Deutschland pour proposer une version « européanisée » de son système. Reste que pour la députée, il est nécessaire d’accélérer le « développement d’une solution souveraine dans des délais resserrés » car elle permettrait « de préserver la liberté d’action de nos armées sur le long terme ». Et d’insister : « Les avantages d’une solution souveraine sont nombreux : une liberté d’emploi, notamment en cas de conflit, une liberté de décision en ce qui concerne l’exportation du matériel [ITAR free], la maîtrise de l’évolution du système, mais également la garantie du caractère souverain de l’outil de production, permettant ainsi de mieux maîtriser les cadences et les volumes de production dans le cadre de l’économie de guerre ». Dans avis budgétaire sur le programme 146 « Équipement des forces – Dissuasion », M. Cormier-Bouligeon n’évoque pas l’existence de « travaux menés en parallèle » au sujet d’un éventuel achat sur étagère… Mais il la suggère quand il écrit que « l’option visant à acquérir une capacité étrangère pour remplacer nos LRU, qu’il s’agisse du système américain Himars ou de l’Euro-Puls germano-israélien, doit en effet être résolument écartée ». En outre, après avoir repris les mêmes arguments que Mme Santiago, le député en a avancé un autre. « Compte tenu de la forte tension sur les chaînes de production concernées, il n’est même pas assuré que la livraison de HIMARS puisse intervenir dès 2027 », a-t-il fait valoir. Et de conclure : « Il est impératif que le successeur du LRU soit développé de manière souveraine, conformément aux dispositions de la LPM 2024-2030. »
|
Scooped by
Romain
Today, 1:09 AM
|
|