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March 15, 6:18 PM
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Les ministres des transports de l'Union européenne se réunissent la semaine prochaine à Varsovie, à l'appel de la Pologne, pour avancer sur le renforcement de la mobilité militaire et de la cybersécurité du secteur.
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March 15, 6:17 PM
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“We’re at a moment in time where everything is important, we’re lacking everything, and so we have to be quite astute,” said French Adm. Pierre Vandier.
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March 15, 6:16 PM
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Under the agreement, Lockheed Martin will supply an undisclosed number of missiles to both the U.S. Air Force and the U.S. Navy.
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March 15, 6:15 PM
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The Croatian Army's 1st Armoured Mechanised Battalion, known as the "Sokolovi" (Falcons), has successfully conducted live-fire exercises using M2A2 ODS Bradley Infantry Fighting Vehicles.
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March 15, 6:14 PM
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The U.S. Defense Innovation Unit (DIU) has awarded contracts to four companies for Project Artemis, a programme aimed at developing and evaluating long-range, one-way unmanned platforms.
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March 15, 6:14 PM
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Que ce soit en Allemagne, au Canada ou encore en Suisse, la commande de chasseurs-bombardiers F-35 auprès du constructeur américain Lockheed-Martin fait débat, certaines voix ayant fait part de leurs inquiétudes au sujet d’une trop grande dépendance à l’égard des États-Unis en matière militaire au regard des incertitudes engendrées par les propos du président Trump. Ce débat a donné lieu à une rumeur, selon laquelle les Américains auraient la possibilité d’empêcher les F-35 d’une force aérienne européenne de décoller grâce à un « kill switch » [« bouton d’arrêt » en français]. En réalité, le chasseur-bombardier de Lockheed-Martin n’est pas « désactivable à distance ». En revanche, comme le F-35 est un « ordinateur volant » [avec plus de 8 millions de lignes de code], les États-Unis pourraient éventuellement arrêter les mises à jours logicielles ainsi que celles du Mission Data File [MDF], lequel garantit ses capacités opérationnelles. Ou encore entraver sa maintenance et sa logistique en coupant les accès aux serveurs sur lesquels reposent les systèmes ALIS [Autonomic Logistics Information System] et ODIN [Operationnel Data Integrated Network]. Quoi qu’il en soit, la question d’une trop grande dépendance aux équipements militaires américains reste posée. Et cela pourrait avoir des conséquences sur les acquisitions à venir de certains pays européens, comme le Portugal. En 2019, le ministère portugais de la Défense avait expliqué que les F-16AM/BM de la Força Aérea Portuguesa [FAP] resteraient en service « jusqu’à leur remplacement par des avions de 5e génération » [comprendre : des F-35A]. Cette orientation fut confirmé en novembre 2023 par le général João Cartaxo Alves, le chef d’état-major de la FAP, lors de la présentation d’un nouveau plan de transformation. Puis, quelques mois plus tard, lors d’un entretien donné au quotidien Diário de Notícias, il plaida en faveur d’une « décision rapide » à ce sujet. « Nous avions 40 F-16 et nous en avons vendu 12 à la Roumanie. Les 28 dont nous disposons sont ceux dont nous avons besoin pour remplir les engagements que nous avons pris. Et nous ne pouvons pas les abandonner tant que nous n’aurons pas effectué cette transition vers le F-35 », avait-il dit. « Il faut remplacer les F-16 car même si cette décision est prise maintenant, le premier avion [F-35] n’arrivera que dans sept ans », avait-il insisté. Seulement, la candidature du F-35A semble désormais compromise. Du moins, pour le moment. En effet, le ministre portugais de la Défense, Nuno Melo, l’a remise en cause lors d’un entretien donné au journal Público. « Les F-16 sont en fin de cycle et il va falloir réfléchir à leur remplacement. Cependant, dans nos choix, nous ne pouvons pas rester insensibles à l’environnement géopolitique. La position récente des États-Unis, dans le contexte de l’Otan, […] doit nous faire réfléchir aux meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un atout majeur à prendre en compte. Nous devons croire qu’en toutes circonstances, ces alliés seront à nos côtés », a dit M. Melo. Et d’ajouter : « Plusieurs options doivent être envisagées, notamment européennes, tout en tenant compte également du retour que celles-ci peuvent avoir pour l’économie portugaise ». En outre, a continué M. Melo, les États-Unis, qui « ont toujours été prévisibles au fil des décennies, pourraient restreindre tout ce qui permet de garantir que les avions seront opérationnels et utilisés dans tous les types de scénarios ». Si le F-35A n’est, à ce stade, plus dans la course, le Portugal pourrait considérer le Rafale, l’Eurofighter EF-2000 / Typhoon ou le JAS-39 Gripen E/F. Interrogé sur l’éventuel remplacement des F-16AM/BM par des Rafale, M. Melo a botté en touche. « Je n’aurai pas cette discussion ici », a-t-il répondu. Cela étant, le Gripen E/F ne manque pas d’atouts, au regard des liens entre le Portugal et le Brésil, où Embraer construit ce type d’appareil dans le cadre d’une coopération avec le suédois Saab. D’ailleurs, l’industriel brésilien a récemment inauguré son bureau « Embraer Defense Europe » à Lisbonne.
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March 15, 6:13 PM
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Ces dernières années, les rumeurs sur les commandes d’équipements militaires passées par l’Algérie auprès de la Russie ont été nombreuses. Ainsi, il a été question de l’achat de bombardiers tactiques Su-34 Fullback E, de chasseurs multirôles Su-35 Flanker E ou bien encore d’avions de combat de 5e génération Su-57 Felon E. Ainsi, en 2019, des sources russes avaient affirmé qu’Alger avait signé une commande de 14 Su-35E. Mais il fut également avancé que, comme l’Égypte et l’Indonésie, l’Algérie avait renoncé à ce projet pour mieux se concentrer sur la modernisation de ses chasseurs Su-30SM mis en œuvre par ses forces aériennes. Évidemment, entre les rumeurs et le manque de transparence, tant en Russie qu’en Algérie, ce type d’information est à prendre avec d’immenses précautions. Toujours est-il que la rumeur sur l’achat de Su-35E par l’Algérie était fondée, à en croire des images prises dans les environs de la base aérienne d’Oum El Bouaghi [nord-est de l’Algérie] et diffusées via les réseaux sociaux. En effet, une vidéo partagée par le compte « Algeria Star Ship », qui relaie des informations sur la force aérienne algérienne, montre un appareil présenté comme étant un Su-35 voler dans la région d’Oum El Bouaghi. Malgré la mauvaise qualité des images, on constate que l’avion en question ne dispose pas de plans « canard », contrairement au Su-30SM que possède l’Algérie. En outre, « Algeria Star Ship » relève que le chasseur filmé a la même livré que les Su-35 qui étaient initialement destinés à la force aérienne égyptienne. Pour rappel, l’Égypte avait commandé ce type d’appareil à la Russie, avant de se raviser en 2022. Il fut ensuite rapporté que ces avions allaient être finalement cédés à l’Iran. Pour le moment, on ignore si ce Su-35 filmé à Oum El Bouaghi fait partie d’un lot livré à la force aérienne algérienne ou s’il a été envoyé en Algérie des fins de tests et d’évaluation. Pour rappel, évolution des Su-27 et Su-30, le Su-35 se distingue par sa manoeuvrabilité, grâce notamment à ses moteurs 117S à poussée vectorielle et à ses commandes de vol électriques. Doté d’un radar à balayage électronique [l’IRBIS-E], capable de détecter et de suivre jusqu’à 30 cibles à 400 km de distance, d’un radar de queue [N-012], d’un capteur optronique [OLS-35] et d’un système de recherche passif, il peut emporter des missiles air-air R-27, RVV-AE et R73 ainsi que des bombes lisses et guidées.
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March 15, 6:11 PM
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En 2010, le gouvernement canadien, alors dirigé par le conservateur Stephen Harper, annonça la commande de 65 chasseurs-bombardiers F-35A auprès du constructeur Lockheed-Martin afin de remplacer les 88 CF-18 Hornet de l’Aviation royale canadienne [ARC]. Cette décision n’était pas surprenante au regard de l’implication de l’industrie canadienne dans le programme JSF [Joint Strike Fighter], dont le F-35A est issu, et de l’appartenance du Canada au Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord [NORAD] ainsi qu’à l’Otan. Seulement, ce choix fut vivement contesté par l’opposition gouvernementale. Et, quand il devint Premier ministre en 2015, son chef de file, Justin Trudeau, par ailleurs très critique à l’égard du F-35 [C’est « un avion qui ne fonctionne pas et qui est loin de pouvoir fonctionner », avait-il dit], revint sur la décision de son prédécesseur et lança un appel d’offres « transparent ». Cependant, en attendant l’issue de cette procédure et afin d’éviter à l’ARC une rupture capacitaire, Ottawa fit connaître son intention d’acquérir 18 F/A-18 Super Hornet auprès de Boeing. Mais ce projet fut annulé après la décision des États-Unis d’ouvrir une enquête sur les pratiques commerciales du constructeur canadien Bombardier. Quoi qu’il en soit, alors que M. Trudeau avait juré ses grands dieux que le Canada n’achèterait « jamais » de F-35A, ce fut pourtant le chasseur-bombardier de Lockheed-Martin qui remporta l’appel d’offres, aux dépens du JAS-39 Gripen E/F du suédois Saab. Le français Dassault Aviation [Rafale] et le consortium Eurofighter s’étaient retirés de la compétition, estimant qu’ils n’avaient aucune chance de s’imposer. Quant au F/A-18 Super Hornet, présenté par Boeing malgré la brouille passée avec Ottawa, il fut écarté…alors qu’il semblait pourtant tenir la corde. En janvier 2023, le Canada officialisa la commande de 88 F-35A, pour un montant de 15 milliards de dollars. Les coûts d’exploitation de cette flotte furent alors estimés à 52 milliards de dollars. « Le F-35 est un avion de chasse moderne, fiable et agile utilisé par nos plus proches alliés en mission dans le monde entier. Il s’agit de l’avion de combat le plus évolué sur le marché, et c’est l’avion de choix pour le Canada » car il permettra de « renforcer les capacités de renseignement, de surveillance et de reconnaissance des pilotes, améliorant ainsi leur connaissance de la situation et leur capacité de survie dans l’environnement opérationnel actuel très dangereux », s’était félicité le ministère canadien de la Défense, à l’époque. Les F-35 devaient alors être livrés à l’ARC en plusieurs lots. Le premier, comptant 16 exemplaires, a été commandé dans le cadre d’un investissement de 7 milliards de dollars canadiens. Investissement censé couvrir l’achat de munitions, la mise en place d’une chaîne logistique et la construction des infrastructures appropriées à Bagotville [Québec] et à Cold Lake [Alberta]. Les quatre premiers F-35A seront normalement remis à l’ARC en 2026 [mais ils resteront aux États-Unis pour la formation des pilotes]. Six autres suivront en 2027 et les six derniers du lot seront livrés en 2028. L’objectif est que les 88 appareils soient pleinement opérationnels entre 2032 et 2034. Seulement, depuis que Donald Trump a été réélu à la Maison Blanche, les relations entre Washington et Ottawa sont devenues glaciales. Outre ses propos sur la possibilité que le Canada devienne, un jour, le 51e État américain, la guerre commerciale qu’il a déclenchée est la principale raison de cette évolution. « Que les Américains ne s’y trompent pas. Dans le commerce comme au hockey, le Canada gagnera », a d’ailleurs récemment assuré Mark Carney, le successeur de M. Trudeau à la tête du gouvernement canadien. En attendant, la dégradation des relations entre les États-Unis et le Canada n’est pas sans conséquence sur la commande des F-35A. Le 14 mars, venant d’être reconduit dans ses fonctions après le remaniement gouvernemental provoqué par la démission de M. Trudeau, le ministre canadien de la Défense, Bill Blair, a fait savoir que ses services étudiaient « activement des alternatives potentielles au chasseur furtif F-35 » et qu’il « tiendra des discussions aves les constructeurs d’avions rivaux ». « Le Premier ministre m’a demandé d’avoir des discussions avec d’autres sources, en particulier là où il pourrait y avoir des possibilités d’assembler ces avions de combat au Canada », a expliqué M. Blair, en faisant allusion à Saab, qui avait promis de faire assembler les Gripen par l’industrie canadienne lors de l’appel d’offres remporté par Lockheed-Martin. La commande des 16 premiers F-35A ayant déjà été partiellement payée par Ottawa, il est donc possible que l’ARC n’ira pas au-delà, ce qui l’obligerait à entretenir deux flottes d’avions de combat si la tendance esquissée par M. Blair se confirme. Reste que le F-35A n’est pas le seul projet d’achat susceptible de faire les frais de la situation actuelle, le Canada ayant également commandé 14 avions de patrouille maritime P-8A Poseidon et 11 drones MQ-9B SkyGuardian auprès des États-Unis. Photo : F-35A – Minstère néerlandais de la Défense
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March 15, 6:09 PM
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Comment être certain que les contre-mesures d’un équipement militaire que l’on developpe seront suffisamment efficaces pour mettre en échec l’armement d’un adversaire potentiel ? Et comment s’assurer que telle arme sera en mesure de percer les défenses de l’ennemi ? Pour le savoir, il faut connaître aussi précisément que possible les caractéristiques des différents systèmes d’armes que met en œuvre un adversaire potentiel. Cela passe par l’observation de ces derniers, quand ils sont utilisés sur un champ de bataille, ou bien encore par l’espionnage. Mais la solution idéale reste encore de les récupérer afin d’avoir toute la latitude nécessaire pour se faire l’idée la plus précise possible de leurs fonctionnalités. Et, partant, pour ensuite élaborer les contre-mesures pour les neutraliser. Durant la Guerre Froide, les États-Unis lancèrent les programmes « Have Doughnut » et « Have Drill » afin de mettre la main sur des systèmes soviétiques. L’US Air Force obtint ainsi des avions de combat MiG-17 et MiG-21, qu’elle affecta au 477e Escadron de test et d’évaluation. Ces appareils furent rejoint par des MiG-23 en 1980. La dissolution du Pacte de Varsovie ne mit pas un terme à cette pratique. Dans les années 1990, le renseignement militaire américain [DIA – Defense Intelligence Agency] réussit à se procurer un système de défense aérienne S-300 PMU auprès de la Biélorussie [en déboursant 6 millions de dollars…]. La guerre en Ukraine lui a donné l’occasion de récupérer des équipements russes, dont des dispositifs de guerre électronique et au moins un char T-90. La France en fait autant. C’est en effet ce qu’a admis Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, dans un long entretien accordé à l’émission Legend, diffusée via Youtube. Et cela alors qu’il était interrogé sur l’origine des matériels « ennemis » testés dans les imposantes chambres anéchoïques de DGA « Maîtrise de l’Information », à Bruz. « On en récupère et on ne le fait pas trop mal », a d’abord répondu M. Lecornu, sur le ton de la boutade. Plus sérieusement, a-t-il continué, « on le fait par du partenariat avec des pays qui décident de nous aider. On le fait parfois nous-même. On le fait en l’assumant […]. Parfois, on le fait de manière clandestine ». Pour le ministre, récupérer des équipements militaires auxquels les forces françaises pourrait avoir affaire est primordial. « Vous ne pouvez pas développer un système de défense si vous ne comprenez pas le système de l’attaquant. Vous ne pouvez pas développer un système d’attaque si vous n’avez pas ‘pigé’ la défense de l’autre », a-t-il justifié. D’où l’intérêt des salles anéchoïques de Bruz, celles-ci permettant, par exemple, de déterminer ce que peut « voir » un radar adverse d’un aéronef [comme le Rafale] ou d’un missile. De telles données peuvent aussi être utilisées pour la préparation opérationnelle. Ainsi, le Centre de coordination du polygone de guerre électronique [CCPGE] dispose de systèmes de défense sol-air d’origine soviétique [ou russe] tels que le SA-8 « Gecko » et le SA-6 Gainful. Ces derniers sont complétés par des simulateurs de menace sol-air « ARPEGE », lesquels génèrent une onde électromagnétique, « représentative d’une menace contre un aéronef ».
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March 15, 6:05 PM
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Le nouveau canon automoteur 2S35 Koalitsiya-sv est entré en service en fin d'année 2023, dans les armées russes, et aurait rapidement rejoint le théâtre des
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March 15, 5:56 PM
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RÉCIT - Leur construction avait été révélée en janvier dernier dans un chantier naval du sud de la Chine. Elles font penser au port Mulberry, artificiel, utilisé par les Alliés pendant le débarquement de Normandie.
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March 15, 8:27 AM
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The catalyst of the 1st International Mountain Troops Summit was definitely the French Army 27th Mountain Infantry Brigade, which inherits
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March 15, 7:52 AM
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March 15, 6:17 PM
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La piste du F-35 se refroidit très largement au Portugal, après les déclarations dans la presse du ministre de la défense jeudi 13 mars. L
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March 15, 6:17 PM
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The Canadian Department of Defence has announced progress in its programme to enhance multi-role transport and air-to-air refuelling capabilities.
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March 15, 6:15 PM
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BlueHalo, a leading defence technology firm, has successfully conducted a live-fire test of its Freedom Eagle-1 (FE-1) missile.
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March 15, 6:15 PM
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U.S. Army field artillery crews have successfully validated their proficiency with the M109A7 Paladin self-propelled howitzer during crew certifications.
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March 15, 6:14 PM
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ICEYE, a global leader in synthetic aperture radar (SAR) satellite technology, has successfully launched four new satellites, enhancing its Earth observation and surveillance capabilities.
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March 15, 6:13 PM
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Le 11 mars, l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr] a fait savoir qu’elle venait de notifier au consortium Eurosam un nouvel avenant au contrat de soutien et d’amélioration [S&E] relatif au programme FSAF-PAAMS [Famille de systèmes sol/air futurs – Principal Anti Air Missile System] pour le compte de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni. Cet avenant – le quinzième – vise « à accélérer et à accroître la production des systèmes de défense aérienne terrestre et navale utilisés » par les forces françaises, britanniques et italiennes. En clair, il s’agit de livrer, dans les « délais les plus courts », les missiles Aster 30 B1NT et Aster 15, sur lesquels reposent respectivement le SAMP/T NG [Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre de nouvelle génération], destiné à la France et l’Italie, ainsi que les systèmes de surface-air en service au sein de la Marine nationale et de la Royal Navy. Pour rappel, en avril 2024, lors d’une rencontre avec Guido Crosetto, son homologue italien, à Calvi [Corse], le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, avait évoqué un « travail accéléré » pour le programme SAMP/T ainsi que pour la production de missiles ASTER 30 et ASTER 15, compte tenu des engagements opérationnels de la Marine nationale en mer Rouge et des livraisons à l’Ukraine. L’objectif était de réduire le délai de fabrication des missiles ASTER de 42 à moins de 18 mois en 2026 et d’augmenter la production de 50 %. Quoi qu’il en soit, ce 14 mars, le ministère des Armées a donné des précisions au sujet du contrat que vient de signer l’OCCAr. Ainsi, ce dernier confirme non seulement « l’accélération de la livraison des missiles déjà commandés, dans le cadre d’une acquisition conjointe » mais également l’achat de « 218 missiles ASTER supplémentaires ». Ce contrat « traduit l’importance que portent les États signataires à cette coopération et marque l’aboutissement des négociations conduites par l’OCCAr en vue d’accélérer la production de missiles d’Eurosam et de MBDA, en tant que référents industriels européens », a encore souligné le ministère des Armées. Et d’ajouter : « Il a pour ambition d’accélérer la production de missiles Aster commandés en décembre 2022, avec 134 missiles supplémentaires livrés entre 2025 et 2026. Initiée en 2024, cette augmentation des cadences est le résultat d’adaptations apportées par MBDA et ses sous-traitants afin de relever les défis de l’effort de défense ». Ces « adaptations » évoquées par le ministère des Armées ont été fortement encouragées par M. Lecornu dans la mesure où, l’an passé, il avait dit avoir « mobilisé pour la première fois des pouvoirs de police administrative » pour inciter les sous-traitants de MBDA à donner la priorité aux commandes militaires, en particulier celles ayant trait aux missiles de la gamme ASTER.
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March 15, 6:12 PM
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Un robot autonome pouvant rouler sur les fonds marins grâce à des chenilles pour des opérations de déminage : telle est la capacité dont souhaite se doter l’US Navy, selon un appel à propositions qu’elle a récemment émis. De tels engins, appelés « crawlers », existent déjà pour des applications civiles. Mais leurs caractéristiques ne répondent pas aux besoins qu’elle a exprimés. « Il n’existe aucune capacité commerciale disponible » pour une solution prête à l’emploi, a-t-elle en effet souligné. Cela étant, l’idée de doter un engin sous-marin « chenillé » n’est pas nouvelle. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le « Seeteufel » était un sous-marin de poche allemand à chenilles avec deux hommes d’équipage, affichant un déplacement de 35 tonnes. Entre 1969 et 2008, les États-Unis exploitèrent le sous-marin espion NR-1, équipé de roues pour se déplacer sur les fonds marins. Quoi qu’il en soit, l’US Navy veut développer un robot sous-marin de type crawler capable de détecter et, surtout, de neutraliser des mines de fond, pouvant être immergées à une centaine de mètres de profondeur et contenir une importante quantité d’explosif. Dans le détail, ce robot devra être relativement léger [moins de 70 kg], évoluer en surface de manière autonome sur une distance de deux nautiques et pouvoir opérer jusqu’à 600 mètres de profondeur tout en transportant des charges utiles d’une masse totale de 45 kg. D’une autonomie d’au moins six heures, il devra être en mesure d’approcher à moins d’un mètre d’une mine activée par influence magnétique. Cet engin « intégrera des caméras et un sonar haute fréquence ainsi qu’un sous-système de bouée captive avec gestion active du câble pour les communications radiofréquences [RF] », indique l’avis de l’US Navy. « Une fois immergé, il devra libérer une bouée captive afin de permettre aux opérateurs de le commander et de le contrôler à une distance de sécurité », ajoute-t-il. Enfin, une « autonomie de supervision est souhaitée pour réduire la charge cognitive de l’opérateur » et le « câble du système devra offrir une très faible latence ainsi que des communications fiables à différentes profondeurs et distances de sécurité pour permettre des opérations de précision », précise le document. Selon l’US Navy, ce programme est susceptible d’être classé « secret défense » et seules les entreprises américaines sont autorisées à répondre à son appel à propositions… Ce qui peut sembler curieux pour un robot sous-marin censé n’effectuer que des opérations de déminage. Photo : Fonds marins – archive
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March 15, 6:10 PM
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Pour le Danemark, l’acquisition de systèmes de défense aérienne est une « priorité absolue ». Aussi a-t-il rejoint l’European Sky Shield Initiative [ESSI], un projet lancé par l’Allemagne en octobre 2022 dans le cadre de l’Otan. Plus précisément, l’ESSI vise à mettre en place une défense aérienne multicouche au niveau européen, grâce à l’acquisition mutualisée de systèmes IRIS-T SLM [Diehl Defense], Arrow 3 [conçu par Israël avec l’appui des États-Unis] et Patriot PAC-3 [de l’américain Raytheon]. Le SAMP/T NG [Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre de nouvelle génération] franco-italien n’ayant pas été retenu, Paris et Rome ont décidé de se tenir à l’écart de ce projet. Cela étant, au regard des visées américaines sur le Groenland, les relations entre Copenhague et Washington sont « fraîches » actuellement. Et, plus généralement, la dépendance des pays européens aux équipements militaires fournis par les États-Unis fait désormais débat. C’est dans ce contexte que, le 14 mars, l’Agence du matériel et des achats du ministère danois de la Défense [FMI ou DALO] a fait savoir que le SAMP/T NG et le Patriot restaient en lice pour doter le Danemark d’une capacité de défense aérienne à longue portée. Par ailleurs, s’agissant des systèmes à courte et moyenne portée, la DALO a indiqué que son choix se ferait entre le NASAMS [Kongbserg, Norvège], l’IRIS-T SLM, le VL-MICA de MBDA et l’IFPC, proposé par le gouvernement américain. « Les fournisseurs potentiels ont été sélectionnés dans le cadre d’un processus où l’accent a été mis sur l’interopérabilité au sein de l’Otan, la sécurité de l’approvisionnement, les effets opérationnels et les délais de livraison », a expliqué la DALO. L’acquisition de ces capacités étant urgentes, l’agence danoise suit une approche en deux temps ; il s’agit en effet de trouver une « solution à court terme », c’est-à-dire pouvant être livrée en 2025 ou en 2026, tandis que les travaux sur une « solution permanente » se poursuivront jusqu’en 2028. Sur ce point, le SAMP/T NG sera sans doute désavantagé dans la mesure où, si l’on s’en tient aux annonces faites l’an passé, les premiers systèmes ne seront opérationnels qu’en 2026. « La situation actuelle […] exige que nous obtenions une défense aérienne au sol à court et à long terme. […] Le Conseil du matériel et des achats […] va travailler avec les candidats qui, d’un point de vue militaire, offrent les meilleures options pour une défense aérienne terrestre permanente. Il est absolument crucial que nous trouvions la solution qui réponde le mieux à nos besoins et qui soit à la hauteur de nos obligations envers l’Otan », a commenté Troels Lund Poulsen, le ministre danois de la Défense. « J’espère que nous pourrons prendre la décision politique finale afin que le contrat puisse être conclu d’ici la mi-2025 », a-t-il conclu.
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March 15, 6:08 PM
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L'actualité défense a rarement été aussi dense que ces dernières semaines. En quelques heures seulement, une vidéo montrant un Su-35se algérien, et une autre,
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March 15, 5:58 PM
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La réunion de plus de 30 chefs d’état-major a posé un jalon dans l’européanisation de la sécurité du continent face aux incertitudes américaines et à la menace russe.
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March 15, 9:27 AM
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A bleeding casualty tends to become hypothermic even in warm scenarios; think of a casualty hit by small arms fire,
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March 15, 8:27 AM
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On 12-13 February in Grenoble with the French Army 27th Mountain Infantry Brigade, in cooperation with COGES Events, the company
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