À Zvërnec, en Albanie, la disparition alarmante des papillons, véritables sentinelles de l'état de la nature, met en lumière les menaces croissantes qu
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Des scientifiques d’INRAE et de l’Anses ont étudié l’évolution de la végétation des bordures de champs de 500 parcelles agricoles en France hexagonale pour comprendre les effets du changement climatique et des pratiques agricoles sur ces plantes. Leurs résultats, publiés dans Ecology Letters, font le constat qu’en 10 ans la température moyenne a augmenté de 1,2 °C et l’humidité des sols a diminué de 14 % dans ces parcelles. Les travaux montrent que les communautés de plantes des bordures de champs ont changé en conséquence pour inclure davantage d’espèces dotées de stratégies de tolérance à la chaleur et à l’aridité, au détriment d’espèces capables de résister aux perturbations liées aux pratiques agricoles. Des pratiques d’atténuation du changement climatique, telles que les couverts végétaux et l’agroforesterie ou encore la réduction d’usages d’intrants en agriculture, permettraient de préserver les capacités d’adaptation de cette biodiversité.
Les papillons sont parmi les insectes les plus étudiés sur la planète. Et malheureusement, toutes les études se rejoignent aujourd’hui sur un point : les populations sont en dangereu
L’eau représente un enjeu majeur en terme de ressource et de multiples usages. C’est aussi une source de la vie qui a généré une très forte richesse écologique dans les Pyrénées. Dans le contexte de la charte du Parc national des Pyrénées, une journée d’échange fait le point sur l’état de la connaissance de la ressource, des usages et des impacts des changements globaux sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques et de la biodiversité. Il s’agit aussi de partager et s’approprier les enjeux et les problématiques liés à l’eau et aux milieux naturels.
Dans le cadre de l'animation du Plan national d'actions en faveur des Libellules, coordonné par la DREAL Hauts-de-France et animé par l'Opie, 6 courts métrages ont été réalisés en 2024 par Fabien Mazzocco, réalisateur de l'Appel des Libellules. Ces courts métrages proposes de s'intéresser aux libellules en fonction des enjeux de leurs habitats et des personnes en région qui œuvre à leur conservation.
La troisième Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB3), publiée par le Gouvernement en novembre 2023, prévoit le lancement d'ici à 2030 de vingt nouveaux programmes d'action (PNA) visant à protéger des espèces menacées. Dans ce cadre, l
Parmi les 19 écosystèmes forestiers évalués dans les milieux montagnard et du subalpin des différents massifs montagneux de l'Hexagone et de Corse, dix apparaissent comme menacés.
Les auteurs d'une étude, publiée lundi dans la revue PNAS, ont recensé l'extinction de 73 genres. Ce phénomène aurait dû prendre 18 000 ans, et non 500.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié le 19/09/2023 00:03
"Avec la disparition rapide de nombreuses espèces animales, les humains provoquent la perte de branches entières de l'"arbre de la vie", selon une nouvelle étude publiée lundi 18 septembre, qui alerte sur la menace d'une sixième extinction de masse. La crise de la biodiversité, "est aussi grave que le changement climatique", mais pas aussi connue du public, regrette Gerardo Ceballos, professeur à l'Université nationale autonome du Mexique, et co-auteur de cette étude publiée dans la revue PNAS."
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Soixante-treize genres éteints
"Les chercheurs se sont notamment appuyés sur les listes d'espèces éteintes de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ils se sont concentrés sur les espèces de vertébrés (excluant les poissons), pour lesquels on dispose davantage de données. Sur environ 5 400 genres (comprenant 34 600 espèces), ils ont conclu que 73 d'entre eux s'étaient éteints ces 500 dernières années, la plupart durant les deux derniers siècles. En premier lieu des oiseaux, suivis de mammifères, d'amphibiens et de reptiles."
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[Image] Une coccinelle dans l'Ariège, le 19 juin 2023. (LILIAN CAZABET / HANS LUCAS / AFP)
"... Les données sur la plupart des invertébrés et des plantes sont moins nombreuses que les autres ; cependant, certains groupes présentent également des mutilations importantes (13, 19). Mutiler, c'est causer de graves dommages, et l'élimination rapide de branches de l'arbre de la vie par l'homme est en train de causer de tels dommages."
"... Des études détaillées de branches d'invertébrés telles que les escargots terrestres, les mollusques d'eau douce et les insectes (par exemple, réf. 13, 36, 38 et 39), d'une part, et les plantes et les champignons moins étudiés, d'autre part (40, 41), suggèrent que ces groupes connaissent, comme les vertébrés, des taux de mutilation élevés."
→ R. H. Cowie, P. Bouchet, B. Fontaine, The sixth mass extinction: Fact, fiction or speculation? Biol. Rev.97, 640–663 (2022).
→ O. Milman, The Insect Crisis: The Fall of the Tiny Empires that Run the World (National Geographic Books, 2023).
→ S. L. Pimm et al., The biodiversity of species and their rates of extinction, distribution, and protection. Science344, 1–11 (2014).
→ G. Montgomery et al., Is the insect apocalypse upon us? How to find out. Biol. Conserv.241, 1–8 (2020).
"De nombreuses études existent déjà sur les disparitions d'espèces, mais la spécificité de celle-ci est de s'être penchée sur l'extinction de genres entiers. Dans la classification des êtres vivants, le genre se trouve entre le rang de l'espèce, et celui de la famille."
L'IPBES a publié un rapport sur les interactions entre biodiversité, eau, alimentation, santé et changement climatique. Ces crises mondiales sont interconnectées : on ne peut s'attaquer à l'une sans penser aux autres.
Dans le cadre de la nouvelle programmation des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), le Parc national est porteur pour la partie haut-alpine de son territoire d’un projet permettant aux agriculteurs et responsables d’alpages de souscrire à ces mesures. Dans les deux ans qui suivent la contractualisation, le Parc doit ainsi proposer aux agriculteurs des formations correspondantes aux mesures souscrites. Après les prairies au printemps, ce sont les mesures sur les parcours et les alpages qui ont été ciblées cet automne.
Thibault Datry se consacre depuis deux décennies à l'étude des rivières intermittentes naturelles, des cours d'eau essentiels mais souvent ignorés. Directeur de recherche à INRA. Face aux défis du changement climatique, l’écohydrologue alerte sur la fragilité croissante de ces milieux, véritables refuges pour la biodiversité et indispensables à l’équilibre de nos écosystèmes.
Succédant à la création du Giec normand en 2019 et à la pédagogie de ses résultats auprès de la population de 2021 à 2022, la Région Normandie lance une démarche "Climat et biodiversité" destinée à passer les politiques régionales au crible des fondamentaux climatiques.
Représentant 71 % de la surface de la planète, il estle plus grand puit de carbone émis sur terre avec environ 30 % du CO 2 séquestré et remplit ainsi le rôle de principal régulateur du climat grâce au plancton. Il produit également environ 50 % de l’oxygène et contient les plus grandes réserves de biodiversité. Quant à la « haute mer », elle représente près de la moitié de la surface du globe et plus de 60 % de celle de l’Océan dans son ensemble.
Au-delà des apports environnementaux générés par l’Océan, il représente également une source de bien-être et une importante ressource économique. Aujourd’hui, 90 % du commerce mondial transite par l’Océan avec un trafic en forte augmentation.
La Commission Affaires européennes et internationales Avis adopté le11/02/2025. Rapporteures : Nathalie VAN DEN BROECK, Sabine ROUX de BEZIEUX détaillent 21 préconisations, les sujets allant de la ratification des traités (haute mer, pêche, plastique..), assurer d’une association efficiente de la société civile et des citoyens à l’UNOC 3, programmes éducatifs fondés sur la science doivent être amplifiés...
La troisième conférence des Nations unies sur l’Océan dite « UNOC 3 »,2 coorganisée par la France et le Costa Rica à Nice du 9 au 13 juin 2025
La forêt corse est-elle menacée? Pour la première fois, une liste rouge des écosystèmes a évalué les forêts de montagne en France. Cette étude s'est intéressée à 19 écosystèmes, 16 d'entre eux ont été déclarés comme menacés ou quasi-menacés, dont trois sont présents en Corse.
Mountain lakes are rare ecological niches supporting unique species assemblages and are important sources of safe drinking water for wildlife, livestock and humans. Located at high altitude, these lakes are vulnerable to environmental stressors such as climate or land-use change, impacting their ecosystem functions. However, although trends in water temperature and physico-chemical composition have been fairly well studied in large mountain lakes, the same cannot be said for small- to medium-sized shallow lakes.
"...between 2007 and 2023 (...) we found that, on average, the duration of the ice-cover period decreased by 58.35 days, and the average annual water temperature rose by 1.65 °C."
+2°C : c’est l’augmentation de la température moyenne sur le massif des Pyrénées par rapport à l’ère préindustrielle.
Les milieux montagnards génèrent une multitude de conditions environnementales différentes, parfois sur des espaces très restreints, "autant de niches écologiques potentielles propices à l’épanouissement d’une grande variété d’espèces.
Revers de la médaille : lorsque les conditions changent, ces milieux petits et fragmentés laissent peu de solutions de repli aux espèces qui en dépendent."
Depuis plus d’un an, la biologiste toulousaine Audrey Dussutour, spécialiste du blob, décortique des millions de données envoyées par les 15 000 volontaires de son projet de science participative sur la thématique du changement climatique. Car cet étonnant organisme unicellulaire souffre aussi du réchauffement.
Une étude, publiée dans « Science », souligne que réduire les émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du dérèglement climatique, est aussi nécessaire pour lutter contre l’érosion de la biodiversité.
Fig. 5. Extinctions attributed in part to climate change.
(A) The global land and sea temperature anomaly in degrees Celsius relative to the 1850–1900 average from NOAA.
(B) Each dot indicates an extinction and its estimated year from the International Union for Conservation of Nature and Natural Resources (IUCN) Red List. Those extinctions attributed in part to climate change are highlighted in orange. Numbers correspond to table S6 entries. Pictures show the extinct (1) Kaua’i Akialoa honeycreeper, (4) Golden Fuchsia plant, (14) Pachnodus velutinus land snail, and (15) Bramble Cay Melomys rat.
(C) Over time, the proportion of extinctions with a climate change contribution per decade increases. The fewer total extinctions observed recently likely reflect time lags in documenting extinctions. [Photo credits are provided in the supplementary materials.]
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale des Aires Protégées (SNAP) et plus précisément dans sa déclinaison régionale : le plan d’action régional 2022-2024 pour les aires protégées terrestres en Normandie. Le projet répond à l’action 4.3 de ce plan d’action, qui vise à concevoir des fiches techniques pour la prise en […]
L’IPBES, le « GIEC de la biodiversité », publie une évaluation qui démontre que traiter chaque problème de manière isolée aggrave la situation globale.
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