Alors que les pays européens sont confrontés à une nouvelle année d'endommagement des vagues de chaleur, de sécheresse et d'autres phénomènes météorologiques extrêmes, dans quelle mesure sont-ils préparés et résilients à faire face à ces événements? Un nouveau produit interactif de l'AEE publié aujourd'hui examine les principales incidences du changement climatique ainsi que les actions d'adaptation et de préparation.

Des scientifiques français ont sonné l’alarme, jeudi 19 juin. Selon ce collectif, qui compte d'anciens auteurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, limiter le réchauffement à 1,5 °C n’est « désormais plus atteignable ». Ils se fondent sur l'étude dans Earth System Science Data, qui montre que le budget carbone résiduel, c’est-à-dire les émissions à ne pas dépasser pour garder plus de 50 % de chances de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, est presque épuisé.
Que cela signifie-t-il ? Le deuxième objectif de l’accord de Paris (+ 2 °C), est-il toujours atteignable ? 

Sauf transformation radicale des usages, les prélèvements en eau et plus encore les consommations – soit la part évapotranspirée du prélèvement –, devraient fortement croître entre 2020 et 2050. Due pour l’essentiel à la hausse de la demande en eau d’irrigation, l’augmentation des consommations devrait se concentrer en période printanière et estivale. On tente ici de confronter cette demande théorique aux ressources projetées en 2050. L’objectif est d’identifier, à l’échelle de la France découpée en quarante bassins versants, les périodes de l’année où des tensions sur la ressource en eau de surface pourraient apparaître, c’est-à-dire lorsque les besoins environnementaux ou la demande humaine en eau ne seraient pas satisfaits.

Dans sa dernière étude, Visibrain dresse un panorama des mutations du LinkedIn francophone, devenu « un espace hybride où s’entremêlent désormais récits personnels, opinions, politique ou encore tendances métier ».

À la suite de nombreuses sollicitations d’experts et praticiens des espèces exotiques envahissantes, le Groupe de spécialistes des espèces envahissantes de l’UICN/SSC relance, après plus de dix ans d’interruption, son bulletin d’information, anciennement intitulé Aliens.

En comparant les populations de phoques de Weddell et d'otaries de Kerguelen avec la concentration de glace de mer pendant près de cinq décennies, des chercheurs ont constaté une baisse de respectivement 54% et 47% du nombre de ces animaux.

Around 500 species of butterflies occur in Europe. Since 1991, the average abundance of the 17 grassland butterfly species has declined by 50 percent in 2023, revealing shockingly low numbers of these characteristic butterflies and highlighting the urgent need for more action to sustain and restore semi natural grassland habitats. This is vital for other pollinators too – including bees and hoverflies – and the essential pollinating services all these insects provide.

D'après la note, à l’horizon 2050 :

pour une année avec un printemps-été sec, les besoins environnementaux ne seraient pas satisfaits (c’est-à-dire supérieurs aux volumes potentiellement disponibles au moins un mois de l’année) dans les quarante bassins versants ;

pour une année avec un

printemps-été humide

, les besoins environnementaux ne seraient pas satisfaits dans près de la moitié des bassins versants, situés majoritairement dans le sud-ouest et le sud-est de la France. 

Pour une année avec un printemps-été humide, les besoins environnementaux ne seraient pas satisfaits dans près de la moitié des bassins versants, situés majoritairement dans le sud-ouest et le sud-est de la France.

Une grande majorité d’Européens continuent de considérer le changement climatique comme une menace mondiale grave, 85 % des citoyens l’identifiant comme un problème majeur.

Le soutien à la politique climatique de l’UE reste fort: 81 % soutiennent l’objectif de neutralité climatique à l’échelle de l’UE d’ici à 2050.

Une proportion croissante d’Européens (38 %) déclarent également se sentir personnellement exposés aux risques environnementaux et climatiques. Les citoyens considèrent l’action pour le climat non seulement comme nécessaire, mais aussi comme bénéfique, tant sur le plan économique que social.

Une grande majorité des citoyens de l'UE disent prendre des mesures individuelles en faveur du climat (92 %) et font des choix durables dans leur vie quotidienne mais seulement 28% pensent qu'ils sont les mieux placés pour inverser la tendance par des actions individuelles.

L'analyse des rapports de durabilité des entreprises françaises révèle une prise de conscience croissante de l'importance de la biodiversité, avec 71 % des entreprises la considérant comme un enjeu matériel. Cependant, malgré des avancées notables dans la publication de politiques et d'indicateurs, l'intégration stratégique de la biodiversité demeure insuffisante. Seules 8 % des entreprises ont élaboré un plan de transition concret, et l'évaluation des risques et opportunités liés à la biodiversité reste encore largement qualitative. Cette étude souligne la nécessité d'accélérer les démarches et de renforcer les pratiques pour répondre aux exigences de la directive CSRD et aligner les ambitions des entreprises avec les enjeux environnementaux actuels.

Les collectivités locales jouent un rôIe pionnier pour réduire les pressions sur la biodiversité en montrant qu’il est possibIe d’agir. L'Office français de la biodiversité a réalisé une série de 10 vidéos qui témoignent d’actions concrètes menées dans toute la France par des collectivités reconnues "Territoires engagés pour la nature".

La société française plébiscite la police de l’environnement, selon un sondage commandé par l’Office français de la biodiversité (OFB). Si elle réclame davantage de contrôles, les agriculteurs ne sont pas cités comme étant la cible prioritaire (52 % à considérer que les agriculteurs devraient être plus contrôlés).

Des agents que 93 % des Français veulent voir davantage sur le terrain. Ils sont autant à considérer que la police de l’environnement est une « bonne chose ».

Savez-vous par exemple que :
🪲 41 % des espèces recensées en France sont présentes dans les parcs nationaux
🔬 Près de 500 partenariats scientifiques sont suivis par les parcs nationaux pour mieux connaître la biodiversité
📍 Les surfaces des cœurs terrestres contribuent à 60 % de la protection forte en France
🏆18 labels internationaux reconnaissent l'exemplarité de la gestion des parcs nationaux
🚸 Près de 25 000 élèves par an sont sensibilisés à l’environnement et au développement durable par des agents des parcs nationaux

Au terme d’un état des lieux conduit sur des espèces méconnues de la faune de France, le bilan dressé est préoccupant : une espèce sur cinq de mille-pattes dit “chilopodes” et une espèce sur trois parmi les insectes de l’ordre des “perles” se révèlent menacées dans l’Hexagone.  

Pour les perles, 31 % des 198 espèces recensées dans l’Hexagone sont menacées, ce qui en fait le groupe d’invertébrés avec le plus fort risque d’extinction du territoire évalué à ce jour. Cela s’explique notamment par l’habitat des plécoptères, dont les larves sont aquatiques et dont beaucoup d’espèces vivent en montagne.