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Scooped by
Karin Barlet
onto Art africain contemporain |
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Art africain contemporain
Revue des médias sur la création plastique du continent africain et de sa diaspora Curated by Karin Barlet |
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Scooped by Karin Barlet |
L’Afrique, nouvel eldorado de l’art contemporain ? Certains veulent le croire, à l’heure où l’art africain contemporain sort de ses frontières et gagne peu à peu la reconnaissance du public après s’être assuré celle des découvreurs, des collectionneurs, des critiques d’art et des musées.
Si nous n’en sommes pas encore là, son émergence n’en est pas moins passionnante. Les initiatives, points de vue, pratiques artistiques et acteurs de promotion se multiplient, et avec eux les sources et les contenus sur le sujet.
L’objet de cette veille est d’offrir une sélection de contenus pertinents permettant de suivre l’évolution de l’art contemporain africain dans ses différentes dimensions (artistes, événements, pratiques artistiques, promoteurs, marché…) avec une pluralité de points de vue.
Bonne découverte !
< Suivez le fil sur twitter : @karinbarlet >
< Abonnez-vous au flux RSS : http://art-contemporain-africain.fr/rss
Vous pouvez aussi consulter les articles issus de cette revue sur tumblr sur http://art-contemporain-africain.fr/
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Entre rite et fantasmagorie, Stephan Gladieu met en scène les Homo detritus, des performeurs entièrement parés de déchets qui déambulent dans les rues de Kinshasa. Une critique grinçante des crises sociales et écologiques qui gangrènent la république démocratique du Congo.
Leur seule apparition suscite malaise ou hilarité. Vêtus de pied en cap de canettes, de boîtes de conserve, de bidons, de caoutchouc ou encore de carton, les performeurs du collectif congolais « Ndaku ya – la vie est belle » font partie du quotidien de Kinshasa. Ces créatures fantastiques nées de nos déchets, comme des excroissances malignes de nos sociétés malades, peuplent la série Homo detritus réalisée avec grâce et humour par Stephan Gladieu, qui s’est vu ouvrir les portes de leur univers. [...]
Kinshasa, rebaptisée tristement Kin la poubelle, « les déchets sont partout ! C’est ce qu’il y a de plus abondant. Très naturellement, c’est avec ces ordures que les plus jeunes ont commencé à jouer, puis à créer des masques », explique Stephan Gladieu. D’abord motivée par « le fantasme enfantin de se transformer en robots », cette démarche créative n’était pas conceptualisée. Elle a toutefois naturellement cohabité avec la tradition vernaculaire et hautement symbolique du masque intégral, dans une forme de « théâtralité sacralisée » précise le photographe.
[...]
> Extrait de l'article de Houda Outarahout publié sur diptykmag.com à retrouver en intégralité accompagné d'un portfolio sur https://bit.ly/3wodJpv
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Malgré deux expositions contestées pour la Namibie et le Cameroun, les pavillons africains relèvent le gant de ce rendez-vous international de l’art contemporain.
Benjamine des six artistes qui représentent cette année la Côte d’Ivoire à la Biennale de Venise, Laetitia Ky exulte. « C’est ma toute première exposition ! Mon premier passage du digital au réel, et quel réel ! », s’enthousiasme la jeune femme de 25 ans, qui a déjà séduit les réseaux sociaux avec ses stupéfiantes sculptures capillaires aux messages féministes. [...]
Elle le sait, la Biennale de Venise, qui ouvre ses portes samedi 23 avril, est au monde de l’art ce que le Festival de Cannes est au cinéma et les Jeux olympiques au sport : un rendez-vous international où une centaine de pays rivalisent pour séduire quelque 500 000 visiteurs, ainsi qu’un formidable tremplin. [...] Une édition 2022 marquée par la présence de nombreux artistes africains, malgré les coûts et les difficultés logistiques.
« On est très décomplexé, sourit l’artiste ivoirien Yeanzi, parce que nous sommes aussi légitimes à être ici que les artistes français ou américains. » D’autant que le pavillon ivoirien, dont l’organisation se chiffre à 450 000 euros, est monté en gamme, cette année, en s’arrimant dans le beau bâtiment de briques du Magazzini del sale, [...] Pour pérenniser cet ancrage, la Côte d’Ivoire a conclu le 21 mars un accord d’occupation du site géré par l’Académie des beaux-arts de Venise pour les prochaines éditions.
De l’autre côté de la lagune, près de la place Saint-Marc, l’Ouganda bat pavillon pour la première fois, sous le libellé optimiste de « Radiance » (radieux). Un baptême du feu réussi, faisant dialoguer les peintures de Collin Sekajugo, qui revisite les stéréotypes occidentaux, et les sculptures tissées de raphia, feuille de palme et fibres de bananiers, qu’Acaye Kerunen a commandées à des artisanes ougandaises Bantou.[...]
> Extraits de l'article de Roxana Azimi publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3F2ZJW1.
BIENNALE D'ART DE VENISE
23.04 - 27.11 2022
Venise, Italie
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L’exposition “À cœur ouvert” à l’Institut du Monde Arabe, première manifestation muséale consacrée à Slimen El Kamel, est l’occasion de découvrir la peinture enchantée d’un peintre tunisien féru de poésie, mais enraciné dans une époque où l’uniformisation va galopant.
[...] « Ma passion pour l’écriture, nous confie l’artiste, est une de mes grandes sources d’inspiration. J’emmène chaque matin avec moi des feuilles de papier et j’écris tout ce qui me passe par la tête : des souvenirs, de la poésie, une histoire que j’entends de la table voisine, des fictions sur les clients du café. » Originaire de Mazouna, dans la région de Sidi Bouzid, le peintre résidant aujourd’hui à Tunis et enseignant à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Nabeul (ISBAN) se voit consacrer sa première exposition muséale, à l’Institut du Monde Arabe, en collaboration avec la galerie parisienne La La Lande.
Au-delà de l’écriture, sa source principale d’inspiration réside dans les légendes orales et autres contes populaires que les femmes de sa famille lui racontaient, lorsqu’il était enfant. [...] « Si on raconte des histoires aux enfants pour qu’ils se couchent, explique de son côté le peintre, je pense qu’il faut en raconter aux adultes pour qu’ils s’éveillent. »
À mi-chemin d’un réalisme magique contemporain et de la figuration narrative, la peinture de Slimen El Kamel s’inscrit d’abord en porte-à-faux avec la culture de l’image télévisuelle, et aujourd’hui numérique. Motif qui parcourt l’ensemble de son œuvre, le boîtier télévisuel que l’artiste reproduit parfois à l’aide de pochoirs, de sérigraphie ou qu’il brode mécaniquement, représente à ses yeux le symbole d’un monde uniformisé et autoritaire ; souvenir peut-être de l’époque ayant précédé la Révolution de jasmin. « J’ai beaucoup haï les bulletins télévisés qui nous représentaient platement et définitivement le monde, commente-t-il. […] Ne peut-on pas raconter le monde sans être réduit à l’informer ? »
...
> Extraits de l'article d'Olivier Rachet publié sur diptykmag.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3xJLJz1
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ANALYSE. Ces dernières années, la création du continent bénéficie d’une reconnaissance accrue. Mais que se passe-t-il du côté du marché ? Éléments de réponse.
[…] l’art contemporain africain est en pleine ébullition. Grâce à la foire dédiée, Also Known As Africa (AKAA), qui a retrouvé à la mi-novembre le Carreau du Temple au centre de Paris, mais aussi au sein de Paris Photo, où de plus en plus d’artistes du continent et des diasporas s’accrochent sur les cimaises, les amateurs et collectionneurs ont pu se faire plaisir. Les foires reprennent de plus belle leurs activités, les visiteurs, et surtout les acheteurs, sont au rendez-vous. Les galeries d’art dédiées à l’art contemporain africain fleurissent. À Paris, elles investissent les beaux quartiers parisiens. Deux nouveaux espaces sur la très prisée avenue Matignon ont ouvert en septembre et en octobre par les galeristes Mariam Ibrahim (Chicago) et Cécile Fakhoury (Abidjan). De jeunes galeries africaines poussent aussi leurs pions hors du continent. […]
Derrière ce premier marché, celui des galeries et des foires, le second marché, celui des ventes aux enchères, grossit aussi à vue d’œil. Pas moins de trois ventes dédiées à l’art contemporain africain ont eu lieu à Paris en novembre. De quoi donner le tournis ! […]
[…] Si le marché de l’art contemporain africain reste encore considéré comme une niche, il est de plus en plus actif. Certains se demandent même s’il est assez large pour absorber toute cette offre ?"
> Extraits de l’article de Sylvie Rantrua publié en novembre 2021 sur lepointafrique.com, à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3oPobDo
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Avec l’exposition « Six continents et plus », le musée français s’inspire de la philosophie humaniste prêchée par Nelson Mandela et Desmond Tutu pour évoquer les temps présents et faire dialoguer entre eux des artistes contemporains de tous horizons.
[...]
En un monde où les centres de décision et de pouvoir ne changent guère, quoi qu’on en dise, faire un pas de côté peut se révéler salvateur. Et c’est bien ce que propose le plasticien Serge Alain Nitegeka dès le seuil de l’une des six expositions, Ubuntu, un rêve lucide. Son œuvre Inconvenient Demarcation, monumentale installation de bois noir, force les visiteurs à contourner l’entrée habituelle de l’espace d’exposition et à ressentir, dans ce mouvement, une contrainte à la fois douce et inévitable.
[...]
Si certains travaux sont assez attendus et didactiques, comme l’œuvre du Zimbabwéen Kudzanai Chiurai The Library of Things We Forgot to Remember, dénonçant les diverses formes de l’oppression occidentale, d’autres proposent des approches esthétiques et sensorielles autrement plus subtiles. C’est en particulier le cas des peintures du Kenyan Michael Armitage, très remarquées lors de la dernière Biennale de Venise (Italie), en 2019.
Réalisées sur du tissu d’écorce de lubugo, les toiles suturées et comme cicatrisées invitent à s’interroger à la fois sur ce qu’elles représentent et sur ce qu’elles portent comme douleurs enfouies. « Archiviste de faits contemporains, Michael Armitage entrelace dans ses peintures et ses dessins de multiples récits et points de vue pour explorer des “histoires culturelles parallèles”, écrit encore Marie-Ann Yemsi. [...] Faits divers, faits politiques, leur lecture n’est jamais univoque."
Il en va de même pour les superbes toiles – Atom – de la Zimbabwéenne Kudzanai-Violet Hwami, constituées de quatre panneaux distincts, agencés ensemble, et d’images elles aussi glanées sur internet ou dans la vie de l’artiste. Cette dernière s’y interroge sur sa place au sein de l’humanité, sur ces autres qui font partie d’elle-même, en référence aux vers de Walt Whitman : « I celebrate myself, and sing myself, / And what I assume you shall assume / For every atom belonging to me as good belongs to you. » La philosophie à laquelle renvoie le terme d’Ubuntu pourrait ainsi être traduite par : « Nous sommes tous les atomes d’une même humanité. »...
> Extraits de l'article de Nicolas Michel publié sur jeuneafrique .com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3AX9djD
« Six continents et plus »
Palais de Tokyo, Paris
jusqu’au 20 février 2022
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Le salon parisien consacré à l’art contemporain africain, annulé en 2020 à cause du reconfinement, est de retour au Carreau du Temple.
"Après une douloureuse annulation de dernière minute, en novembre dernier, pour cause de reconfinement, la foire AKAA (pour « Also Known As Africa »), consacrée à l’art du continent africain et à sa diaspora, revient au Carreau du Temple, à Paris, avec une édition à la voilure réduite, mais une détermination à toute épreuve. Si la mouture 2021 souffre un peu de la comparaison avec celle de 2019, bouillonnante avec une vingtaine de galeries venues du continent africain, elle n’en reste pas moins soignée et offre une belle occasion de découvertes et de rencontres, entre jeunes talents et artistes confirmés."
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> Début de l'article de Emmanuelle Jardonnet sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3IvA89y
A LIRE AUSSI SUR LA FOIRE AKAA :
- À Paris, la foire d’art contemporain africain AKAA explore le temps
https://bit.ly/3GCoVmb
- À Paris, AKAA prouve l’éclatante vitalité de l’art contemporain africain
https://bit.ly/3pCzgHw
- Victoria Mann : “La scène contemporaine à laquelle nous nous intéressons dépasse les limites géographiques”
https://bit.ly/3Gquq7j
- A la Foire AKAA, les coups de cœur du « Monde Afrique »
https://bit.ly/3GCpfBp
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Biennale de sculpture de Ouagadougou, foires 1-54 à Londres et AKAA à Paris, grande rétrospective Samuel Fosso à la Maison européenne de la photographie… Les Afriques vont colorer l’automne ! – Jeune Afrique
L’infâme Covid aura privé les amoureux de l’art contemporain africain de bien des rencontres – et en particulier de l’incontournable Biennale de Dakar (Sénégal) – mais elle n’aura pas eu raison de la volonté de ceux qui, chaque année ou presque, font de la seconde moitié de l’an une fête de la création. Après bien des inquiétudes et des adaptations (rencontres virtuelles, foires hors les murs, webinaires, etc.), le temps d’une renaissance prudente semble s’annoncer."
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> Début de l'article de Nicolas Michel publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/30wHUyD
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L'art contemporain africain est à la mode et se vend bien. Comme en témoigne le succès des artistes venus du continent, la semaine dernière à Art Paris, grande foire internationale d'art contemporain dans la capitale française. Pour autant, le marché africain se structure-t-il suffisamment ? En la matière, les choses commencent à évoluer.
[...]
Pour Flavie Dannonay, chercheuse dans le domaine de l'art contemporain africain, « cette année on remarque qu'il y avait beaucoup d'artistes originaires du continent africain, mais très peu de galeries basées en Afrique. C'était surtout des galeries françaises ou américaines qui présentaient des artistes africains. »
Pourtant, les choses bougent depuis une dizaine d'années. Des pays faisant office de locomotives, comme l'Afrique du Sud, structurent le marché, essentiellement grâce aux initiatives privées. [...] La principale caractéristique du marché de l'art contemporain en Afrique, c'est d'être dominé par les acteurs privés. Peu d'États africains disposent d'une politique publique en la matière. Pourtant, comme le rappelle Flavie Dannonay, l'art contemporain est une activité économique à part entière.
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> Extraits de l'article d'Olivier Rogez publié sur rfi.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3kfwC9o
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Scooped by Karin Barlet |
"Depuis sa participation à la Documenta 14, Sammy Baloji est devenu une figure majeure de l’art contemporain. Aux Beaux-Arts de Paris, son exposition, « K(C)ongo, fragments of interlaced dialogues », fait ping-pong entre des expériences personnelles et des archives officielles souvent oubliées ou cachées pour nous raconter autrement les relations entre les K(C)ongolais et les Occidentaux. Avec cet artiste plasticien de 42 ans, né à Lubumbashi, oscillant aujourd’hui entre la RDC et la Belgique, les objets prennent de la hauteur, et nous avec.
Dans le titre de votre première exposition personnelle à Paris, K(C)ongo, fragments of Interlaced dialogues, vous avez écrit le K(C)ongo à la fois avec un C et avec un K. Qu'est-ce qui change quand on écrit le Congo ou le Kongo ?
Sammy Baloji : Là, repose tout le problème par rapport à la question de la réinvention ou à la question du territoire, mais il peut y avoir aussi des questions linguistiques. Le Kongo, c’est l’empire Kongo, tout simplement. Mais ce même empire va être subdivisé entre trois pays colonisés – Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa et Angola – et trois différents pouvoirs occidentaux : la France, la Belgique et le Portugal, qui vont se partager cet empire, après l’avoir mené à son déclin.
Le Congo avec un C est celui après la dénomination française, parce que le C se dit K en français quand c’est suivi d’une voyelle. Donc, le C est une invention qui va venir beaucoup plus tard que l’empire Kongo."
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> Extrait de l'article de Siegfried Forster publié sur rfi.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3l9IQ43
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Décalé pour cause de pandémie, l'événement culturel qui met à l'honneur le continent bat désormais son plein en France. « Jeune Afrique » a sélectionné pour vous quatre destinations estivales. – Jeune Afrique
Toulouse : Revue noire en majesté
À Toulouse, l’Afrique s’invite au musée des Abattoirs (Frac Occitanie) pour plusieurs expositions rassemblées sous le titre « L’Afrique dans tous ses états d’art ». Un parcours dense, parfois pointu, avec un point d’orgue : Revue noire. Une histoire d’art contemporain africain. Cette partie mérite à elle seule le détour.
[...]
Bordeaux : une histoire revue et corrigée
À Bordeaux, les amateurs d’art africain contemporain seront servis. Ils pourront se rendre au Frac Nouvelle-Aquitaine Méca pour l’exposition « Memoria : récits d’une autre Histoire », dans laquelle des œuvres d’artistes femmes proposent de repenser l’histoire d’un point de vue à la fois africain et féminin. Ils pourront aussi découvrir ce lieu extraordinaire, la Base sous-marine de la ville où se déploie l’exposition « Rhizomes », portée par quinze artistes africains qui « interrogent la place et l’influence des nouvelles technologies sur la production artistique et leur utilisation pour ré-imaginer le présent, questionner le futur et (re)contextualiser les récits officiels ».
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> Extraits de l'article de Nicolas Michel publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3kUg3kf
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Cet été, Elizabeth Tchoungui prend le relais d’Adèle Van Reeth pour une série de pastilles télévisuelles dominicales, sur France 2 et TV5 Monde, consacrées aux œuvres et artistes du continent africain. Le plasticien béninois Romuald Hazoumè ouvre le bal.
Découvrir l’art contemporain du continent africain. Tel est le pari de la série « Oh ! Africart » avec douze nouvelles pastilles télévisuelles, cet été. Lancée le 6 décembre 2020 dans le cadre de la saison Africa2020 – à l’initiative d’Emmanuel Macron pour faire connaître et valoriser les différentes actions de la société civile africaine et de ses diasporas –, l’émission revient le dimanche à 21 heures, sur le créneau de « Ouh là l’art ! » (présenté par Adèle Van Reeth, qui reviendra en septembre).
Du 13 juin au 12 septembre, sur France 2 et TV5 Monde, la journaliste et écrivaine franco-camerounaise Elizabeth Tchoungui, également autrice des textes, présentera, dans chaque pastille d’une minute trente à deux minutes, un artiste, une œuvre, un pays."
> Début de l'article d'Olivier Herviaux publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/2SYmUxb
Oh ! Africart , tous les dimanches à 21 heures sur France 2 et TV5 Monde, du 13 juin au 12 septembre.
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AFRICA2020. Bien que non publié depuis l'an 2000, ce magazine précurseur né en 1991 continue d’écrire son histoire. Une exposition lui est consacrée aux Abattoirs de Toulouse.
[...]
L'histoire de Revue noire – titrée ainsi en référence au magazine littéraire français Revue blanche – est bien celle de passionnés. À l'orée des années 1990, Jean-Loup Pivin, Pascal Martin Saint Léon, directeur artistique, Bruno Tilliette et Simon Njami, rédacteurs en chef, rejoints plus tard par N'Goné Fall et Isabelle Boni-Claverie, sont animés par une seule volonté, celle de raconter et de diffuser la création contemporaine africaine, loin du discours folklorique, ethnologique et misérabiliste dominant de l'époque. Architecture, photographie, peinture, littérature, mode… la diversité des expressions artistiques du continent trouve ainsi sa plateforme sous l'impulsion du quatuor. Un pari fou qui durera 20 ans et quelque 35 numéros léchés, imprimés sur grand format en version bilingue (français-anglais).
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>Extrait de l'article d'Eva Sauphie publié sur lepoint.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3xMwFgX
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Pour en finir avec le mythe d’un Éden africain figé dans son écrin, six artistes visuels, originaires du Nigéria, de Tunisie et du Maroc alertent sur les menaces environnementales qui pèsent sur le continent et l’impact destructeur de l’homme sur la nature qui l’entoure. Intitulée Échos, cette exposition collective montrée au Cube de Rabat jusqu’au 21 mai prochain, invite ainsi à redécouvrir une réalité africaine, fragilisée et pourtant porteuse d’espoirs.
[...]
Une odeur nauséabonde se dégagerait presque des amoncellements de déchets, capturés par l’objectif du natif de Lagos, Aàdesokan Adedayo, pour son projet Waste identity – Bola Bola living, tant l’installation semble vivante. Pourtant, derrière les amas enchevêtrés de cette décharge d’Olusosun – l’une des plus grandes du continent – l’artiste jette une lumière vibrante sur les Bola Bola, des migrants qui s’y sont installés et ont développé un écosystème en s’appuyant sur le recyclage. Les questions de déplacements des déchets cartographiés par l’artiste sont montrées comme des métaphores de la migration humaine. Au centre de cette dialectique, l’homme destructeur est également pourvoyeur d’un salut et porteur d’un nécessaire “changement supraliminal”, cher à Adedayo.
[...]
Pour le Nigérian Ayo Akiwandé, ce sens de l’éthique a manifestement déserté notre humanité, emporté par le souffle de la violente déflagration accidentelle d’un dépôt d’explosifs à Lagos en 2002. À travers son installation vidéo immersive, Climate Fools, l’artiste activiste condamne le pouvoir dévastateur de l’action humaine, en nous plongeant dans les tréfonds du canal Oké Afa, où près de 600 personnes ont trouvé la mort, suite à ce désastre. Les dépouilles tapissent toujours les fonds, tandis que débris et déchets en tout genre flottent en surface, pour rejoindre et souiller d’autres eaux…
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> Extraits de l'article de Houda Outarahout publié sur diptykmag.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/2Swee0E
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L’exposition, qui regroupe plus de cent cinquante œuvres d’art contemporain réalisées par quatorze artistes originaires du Bénin, fait une première halte à Abidjan avant de s’envoler vers Cotonou. Dernière étape : Dakar.
« Participer à la circularité et à la visibilité de l’art contemporain en Afrique. » Telle est la mission que s’est donnée Idelphonse Affogbolo, l’homme d’affaires béninois derrière l’exposition itinérante Contemporarybenin. Cent cinquante œuvres d’art contemporain – tableaux, sculptures, photographies, céramiques – réalisées par quatorze artistes, tous originaires du Bénin, qui sont à découvrir pendant un mois à Abidjan, à la Galerie Amani et à la Fondation Donwahi, avant leur départ vers Cotonou en septembre puis Dakar en décembre.
Parmi ces artistes, le grand Dominique Zinkpé dont la carrière a véritablement décollé vingt ans plus tôt, ici, en Côte d’Ivoire grâce à l’obtention du prix des jeunes talents africains. Depuis, ses œuvres, beaucoup de grandes peintures aux couleurs vives et aux mouvements souvent inspirés par les exercices nocturnes des cérémonies de la culture animiste, ont fait le tour du monde et obtenu une reconnaissance sur la scène internationale."
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> Début de l'article de Florence Richard publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3nNcGek
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Le peintre ghanéen, devenu en un rien de temps le deuxième artiste africain le plus coté, veut rendre aux Noirs leur dignité et « décoder les nuances de la couleur ».
Amoako Boafo a longtemps été sous les radars du monde de l’art. Difficile pourtant aujourd’hui d’ignorer le Ghanéen de 36 ans, dont les portraits autour de l’identité noire ont inspiré cette année la collection masculine de Dior. Avec l’enchère de plus de 1 million de dollars décrochée en décembre chez Christie’s, Amoako Boafo est désormais le deuxième Africain le plus coté, talonnant de près son aîné et compatriote El Anatsui.
[...] Lui veut rendre aux Noirs leur dignité, traduire leur fierté sans négliger leurs failles. Un programme éminemment politique, que d’autres artistes ont embrassé avant lui, à l’instar de l’Américain Kehinde Wiley ou de la Britannique d’origine ghanéenne Lynette Yiadom-Boakye.
Comme eux, Amoako Boafo s’empare des techniques des grands maîtres occidentaux – la ligne sinueuse de l’Autrichien Egon Schiele dans son cas – pour révolutionner le portrait et, selon ses mots, « décoder les nuances de la couleur de la peau ».
Sa technique est singulière. S’il utilise les pinceaux pour brosser les fonds et les vêtements, il peint les visages au doigt, dans des nuances de brun, ocre, bleu céruléen, vert mousse et jaune safran. « Cela me permet d’obtenir une intensité et une énergie que je n’aurais pas avec une brosse », explique-t-il avant d’ajouter, goguenard : « C’est ironique, non ? On vous apprend à utiliser des pinceaux et à la place, je reviens aux racines de la peinture telle que la pratiquaient les premiers humains. »
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> Extraits de l'article de Roxana Azimi publié sur le monde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3uVcBay
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Au Frac de Bordeaux, des créatrices issues du continent africain exposent leurs œuvres, odes à une liberté conquise de haute lutte sur l’esclavagisme, le colonialisme, l’apartheid et le patriarcat.
[...] Entrecroiser les fils de la mémoire et de l’Histoire, tisser la trame de nouvelles histoires, assembler des témoignages parcellaires, dénouer les liens qui nous entravent : il serait possible de jouer à l’infini avec le lexique tant les artistes ici choisies semblent s’être donné le mot pour déshabiller le récit commun et s’effeuiller en un strip-tease plus souvent douloureux que sensuel.
[...]
Se guérir du regard des autres, s’extraire des carcans imposés, soigner les blessures et les injustices : l’art est ici tantôt thérapie, tantôt poésie, tantôt critique virulente. Mais, au fond, c’est surtout de dialogue qu’il s’agit. Opposer encore et toujours bourreaux et victimes ne pouvant que polluer le présent et hypothéquer l’avenir, les artistes élaborent de nouvelles narrations, ouvertes à l’interprétation, à l’échange.
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> Extraits de l'article de Nicolas Michel publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3dl2SEM
Exposition « Memoria : récits d’une autre Histoire »
Frac Nouvelle Aquitaine-Méca, Bordeaux
Prolongée jusqu’au 20 novembre
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Professeur à l’Université de la Sorbonne nouvelle, Bruno Nassim Aboudrar décrypte pour diptyk une œuvre ou un motif. Ici, il s’attache aux ruines, sujet récurrent de la photographie africaine contemporaine. Dans ces clichés de lieux désolés, les ruines ne sont pas de précieux vestiges soigneusement restaurés mais symbolisent au contraire la volonté de remiser à l’oubli le passé colonial.
La civilisation de l’Europe moderne et contemporaine […] entretient un rapport très particulier aux ruines […] Dès la Renaissance, et c’est même ce qui caractérise celle-ci, la ruine classique – gréco-romaine – est à la fois la preuve de la grandeur passée de l’Europe, l’indice de sa civilité présente et le gage de sa puissance à venir.
Débroussaillées, consolidées, restaurées, muséalisées, les ruines du Forum et de la Via Appia, par exemple, deviennent des monuments : lieux de mémoire adressés au temps présent et à venir. Les Européens y contemplent un peu le passage du temps, un peu les traces de la vigueur des Francs et autres Goths dont pour une part, ils prétendent descendre, et beaucoup l’ancienneté et la solidité d’une culture à l’héritage de laquelle, pour une autre part, ils ont droit. Elles sont braves, ces ruines, et touchantes : éprouvées par le temps et l’histoire, mais vaillantes. Les autres, qui ne sont pas civilisés, n’ont pas de ruines. […]
C’est tout ce schéma, un peu suranné, certes, mais encore très actif, que subvertit la photographie africaine de ruines, en passe de devenir un véritable genre au sein de la photographie contemporaine. […]
[…] les ruines sur lesquelles s’attarde, il n’y a pas d’autre mot, l’objectif de Gosette Lubondo à Gombe Matadi au Congo ; celui de François-Xavier Gbré à Dakar ou de Guillaume Bonn sur la côte est de l’Afrique ne sont pas vernaculaires, mais coloniales. Profonde ironie. Les puissances européennes, celles qui croyaient bâtir une civilisation, apporter l’histoire, la durée, la pérennité, […] laissent en refluant leurs propres ruines.
[…] La ruine à l’européenne était monument, au double sens d’édifice et de lieu de mémoire, la ruine européenne en Afrique est (mauvais) souvenir, abandon, bientôt réminiscence.
…
> Extraits de l’article de Bruno Nassim Aboudrar publié sur diptykmag.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/39xmxyW
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L’artiste sénégalais, star montante prisée des collectionneurs et auteur de l’affiche de la saison Africa2020, nous a ouvert sa maison, lieu de ses créations.
Dans une autre vie, l’artiste travaillait comme cadre dans une multinationale après un master de gestion obtenu à Dakar puis un autre en gestion de projets à l’ESCP de Paris. Dernier enfant d’une fratrie de six (...), ses responsabilités ne lui laissent que peu de temps libre. Le week-end, il s’amuse à la photographie, son violon d’Ingres.
Pensant que ce monde ne lui est pas accessible en tant que professionnel, lui qui n’a pas suivi une formation initiale en école d’art, il poste sans conviction ses photos sur son profil Facebook. Mais c’est compter sans l’insistance d’un ami qui lui fait comprendre que son travail est digne du regard du jury des Rencontres africaines de la photographie de Bamako (Mali). Nous sommes en 2011.
[...]
Son travail, (...), Omar Victor Diop le définit ainsi : « Une proposition narrative de la réalité africaine fondée sur mon vécu, mon passé, telle que je la découvre dans mes recherches. Pour moi, il s’agit de prendre la parole en tant qu’enfant d’Afrique conscient de sa place dans le monde et soucieux de la qualité de la représentation qui est faite de ses peuples. »
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> Extraits de l'article de Olivier Herviaux publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3lTm6UA
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"Les 150 œuvres de la nouvelle exposition du musée du quai Branly à Paris promettent « un dialogue visuel inédit » entre les 34 artistes contemporains et les arts anciens de l’Afrique. Le vernissage numérique pour tous d’« Ex Africa - présences africaines dans l’art aujourd’hui » est prévu pour le 21 février, en attendant la réouverture des musées en France. Entretien avec Philippe Dagen, critique d’art, professeur d’histoire de l’art et commissaire de l’exposition.
RFI : De nombreuses expositions ont déjà abordé la relation entre l'art contemporain et l’Afrique, des Magiciens de la Terre en 1989 jusqu’à la nouvelle vision du monde et de l’art d’Afriques Capitales en 2017. De quelle façon, votre exposition propose-t-elle un dialogue visuel inédit sur les présences africaines dans l’art d’aujourd’hui ?
Philippe Dagen : Je pense qu’il est nouveau dans la mesure qu’il ne s’agit absolument pas de faire un panorama de la création artistique actuelle en Afrique. Il s’agit de réécrire l’histoire de la relation entre les arts anciens d’Afrique jusqu’à la période coloniale, et l’art actuel. L’exposition commence dans les années 1980 et compte un certain nombre d’œuvres qui datent de 2020 et pour certaines même de 2021.
Le titre Ex Africa et la sélection des œuvres d'artistes si différents comme Léonce Raphael Agbodjelou, Jean-Michel Alberola, Jean-Michel Basquiat, Orlan ou A.R. Penck, obéissent-ils à une démarche esthétique, artistique, géographique, politique, historique ?
L'exposition répond à tout cela. Elle répond clairement à une démarche historique dans la mesure où je veux défaire la relation d’assujettissement qui a longtemps lié les arts anciens d’Afrique aux arts d’avant-gardes occidentaux. Dans ces derniers, les arts d’Afrique […] étaient exclusivement considérés comme des espèces de réservoirs d’idées formelles, sans aucune considération ni pour leur sens propre, ni pour les usages politiques ou religieux ou moraux qui étaient les leurs, ni pour les conditions dans lesquelles ces objets se retrouvaient dans les collections publiques et privées en Europe (…) et aux États-Unis (…). De ce point de vue, c’est une exposition qui a un caractère historique et aussi un caractère politique, puisque toutes les œuvres sont considérées exactement de ce seul point de vue : leur proximité, leur complicité, quelquefois leur métamorphose par rapport à ce que l’Afrique a donné à l’humanité en matière de sculpture, de représentation de la figure humaine, etc. "
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> Extraits de l'article de Siegried Forster publié sur rfi.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3jI2qSg
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INÉDIT. Elle s’était déjà tenue à Londres, Marrakech et New York, mais jamais encore à Paris. Pour sa première, la Foire 1-54 s'est offert Christie’s comme vitrine.
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Cette première édition parisienne de la Foire 1-54 résulte d'un concours de circonstances lié à la pandémie de Covid. Face aux difficultés de voyager à l'extérieur de l'Union européenne, l'édition 2021 de Marrakech qui devait se tenir en février a finalement été reportée. Touria El Glaoui, fondatrice de la foire, a saisi cette opportunité pour bouleverser le calendrier en s'associant à Christie's afin d'organiser une nouvelle foire, physique, à Paris et en virtuel sur la plateforme Artsy, et ce jusqu'au 30 janvier.
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Dix-neuf galeries ont participé. Parmi les exposants, on retrouve des habitués des rendez-vous de Londres, Marrakech et New York, et notamment les galeries Magnin A, Nathalie Obadia, Anne de Villepoix, Éric Dupont ou la plus jeune Nil Gallery. Quelques-unes ont pu venir d'Afrique, comme la galerie Cécile Fakhoury (Côte d’Ivoire et Dakar), Loft Art Gallery (Casablanca), THK (Le Cap) ou This is not a white Cube (Luanda). D’autres ont dû renoncer à cause des restrictions de voyage à l’international. Enfin, certaines galeries européennes ou parisiennes, comme les galeries Lelong & Co, Septième, 31 Projects, ou Wilde, ont profité de l’opportunité pour présenter des artistes africains ou de la diaspora qu’ils défendent.
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> Extraits de l’article de Sylvie Rantrua publié sur lepoint.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/39rY0M8
Voir aussi :
[L’œil du collectionneur] À 1-54 Paris, que fallait-il voir ? https://www.diptykmag.com/1-54-sous-loeil-du-collectionneur-rodolphe-blavy/ Diptyk Mag, 27 janvier 2021
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Malgré une année marquée par la crise sanitaire, les toiles de jeunes étoiles montantes de la scène afro-américaine s’envolent dans les salles de vente. Quitte à flirter sans complexe avec la spéculation ? Retour sur le cas du jeune artiste Otis Kwame Kye Quaicoe.
"La recette tient en cinq lignes mais elle est implacable: un jeune artiste africain dans la trentaine, très doué pour les portraits, influencé par l’un des pères de la nouvelle peinture contemporaine africaine comme Kerry James Marshall ou Kehinde Wiley, lancé par une exposition forte à Londres ou aux États-Unis… et la cote flambe. Dans les semaines ou les mois qui suivent, les acquéreurs de la première heure font appel à Phillips, Bonhams, Christie’s ou Sotheby’s, pour faire jouer la concurrence, car cette recette assure, aujourd’hui, une agitation aussi vive que celle des artistes contemporains chinois au début des années 2000."
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> Début de l'article de Céline Moine, publié sur diptykmag.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3oZowBK
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"Touria El Glaoui a longtemps hésité avant d’annuler la prochaine édition de la foire 1-54, qui devait se tenir en février à l’hôtel La Mamounia, à Marrakech, au Maroc. Il a bien fallu s’y résoudre… « On n’a aucune visibilité. Beaucoup de liaisons aériennes ont été supprimées, il n’y a plus qu’un vol par jour avec la France » (…).
(…) En attendant des jours meilleurs, la jeune entrepreneuse n’est pas restée les bras croisés, transformant une déconvenue en opportunité. Le salon rebondit ainsi du 20 au 23 janvier dans les locaux parisiens de Christie’s, avenue Matignon. L’idée étant de reconduire un partenariat entre la foire et la maison de vente aux enchères, déjà éprouvé en octobre dernier à Londres.
« C’est une collaboration sans accord commercial ni commission sur les transactions », tient à préciser Julien Pradels, directeur général de Christie’s France. Démentant tout désir de prendre durablement pied dans la capitale française, déjà investie depuis 2016 par la foire d’art africain AKAA, Touria El Glaoui ajoute qu’il s’agit d’un « pop-up d’une opportunité unique liée au Covid-19 ».
Cette édition hybride, qui se tiendra à la fois en présentiel et en ligne sur le site Internet de Christie’s, a vite rallié les galeries parisiennes comme Lelong & Co, Anne de Villepoix ou Dominique Fiat. (…) Nathalie Obadia (…) proposera une exposition de l’artiste guinéen Nu Barreto. Philippe Boutté, directeur de la galerie Magnin-A, s’est lui aussi laissé convaincre par « cette vitrine mondiale qu’offre Christie’s et la localisation dans un quartier central de Paris »
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> Extraits de l'article de Roxana Azimi publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3p6mJuk
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Dès le 6 décembre, les chaînes de télévision France 2 et TV5 Monde lancent « Oh! AfricArt », une courte émission labellisée Africa 2020 sur la création contemporaine africaine.
[...] Dès le 6 décembre, « Oh! AfricArt » prend (...) le relais de d’« Art d’Art », tous les dimanche à 21 heures, et entend toucher entre 3 et 4 millions de téléspectateurs.
La série, présentée par Elizabeth Tchoungui et réalisée par Fabrice Michelin, sera composée de 24 programmes d’une minute trente chacun. Chaque épisode aura pour ambition de présenter, à partir d’une œuvre, un artiste et un pays. « Notre souhait est de montrer, à travers la dynamique et la vitalité de la scène artistique, une Afrique en mouvement qui écrit de nouveaux récits, un continent en pleine effervescence », écrivent les auteurs.
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> Extraits de l'article de Nicolas Michel publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3nAZ3xJ
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"Adora Mba, ancienne journaliste culturelle, productrice et collectionneuse ayant vécu à Londres et à New York, n’est pas une inconnue dans le milieu de l’art contemporain africain. Elle vient d’ouvrir une galerie d’art à Accra au Ghana, où elle défend le travail d’artistes jeunes du continent et de sa diaspora [...].
Elle a préféré s’installer au Ghana, pays de sa mère, où le marché local est encore timide, mais prometteur avec une nouvelle génération de collectionneurs [...].
À Accra s’impose une seule enseigne internationale, Gallery 1957, qui expose notamment l’art textile du Malien Abdoulaye Konaté et la photographe ivoirienne Joana Choumali. Inaugurée fin 2019, la Fondation Nubuke pour la photographie promet d'autres développements culturels dans ce pays anglophone. C’est dans ce contexte qu'Adora Mba s’est lancée, uniquement avec des artistes émergents. [...]
L'exposition inaugurale (...) de portraits expressifs autour du thème de l’identité noire par Collins Obijiaku (entre 5000 et 12 000 euros) a fait sold out en quelques heures, avec des acheteurs très internationaux. Il faut dire que le genre du portrait noir est très porteur sur le marché africain-américain, et que le peintre nigérian de 25 ans, déjà exposé dans les galeries anglaise Unit London et suédoise CFHILL Art Space à Stockholm, n’est pas un inconnu."
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> Extrait de l'article d'Armelle Malvoisin publié sur lequotidiendelart.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/2USCUOJ (article abonnés)
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Jusqu’au 31 décembre 2020, l’association "You are Beautiful the Way you are" ("Tu es beau comme tu es") expose une vingtaine d'artistes dans les rues de la capitale.
Le photographe et conservateur d'art Djibril Drame, l'un des initiateurs du projet avec l’artiste Modou Dieng explique dans un entretien à l'APS : "A travers la reproduction d'œuvres d'art imprimées et collées sur les murs de la Médina et du centre-ville de Dakar, cette exposition à ciel ouvert permet de construire une conversation visuelle entre les expériences individuelles des artistes et leurs perspectives en tant que Noirs dans notre monde actuel."
El Hadji Malick Ndiaye, le directeur de Dak'art, la biennale de l'art africain contemporain déclare que ces artistes "offrent la possibilité d'une révision du récit historique redéfinissant les principes de la négritude contemporaine". [...]
Cette manifestation, présentée par You are Beautiful the Way you are et coproduite par Blackpuffin, est une façon de créer un lien entre des artistes noirs africains, américains, jamaïcains et les communautés locales de Dakar, et de s’interroger sur ce que veut dire être noir aujourd’hui et comment l’être au XXIe siècle. [...]
> Extrait de l'article de Laurent Filippi publié sur francetvinfo à retrouver en intégralité et en images sur https://bit.ly/391P5RK
A Kinshasa se tient jusqu’au 19 décembre la première édition de Yango, biennale d’art contemporain. Trente-cinq artistes de tous les continents ont été sélectionnés, parmi lesquels 17 artistes représentent l’Afrique. Sept plasticiens congolais en font partie : Francis Mampuya, Kura Shomali, Pathy Tshindele, Moridja Kitenge Banza, Kiripi Katembo Siku, Vitshois Mwilambwe Bondo et Michelle Magema. L’occasion de mettre à l’honneur cette ville d’une créativité bouillonnante, mais aussi d’inviter des artistes étrangers à se confronter à la réalité de la mégalopole congolaise et à se nourrir de son énergie créatrice.
Voir http://yangobiennale.org/
et aussi www.rfi.fr/com/20141103-1ere-edition-yango-biennale-art-contemporain-kinshasa-21-novembre-19-decembre-2014/