Sur les bords de Vienne, le bruit des travaux règne tandis que la rivière suit son cours. Ce paysage idyllique, qui abritera la future et tant attendue Cité du cuir, accueillera naturellement sa directrice Anaïs Delage. D’origine corrézienne, cette historienne de l’art a décidé de renouer avec son amour limousin en revenant vivre, avec sa famille, dans notre territoire.
Si le travail ne manque pas au cœur de ce vaste projet culturel, économique et politique, Anaïs ne dément pas : c’est dans le sourire et la bonne humeur qu’elle entend mettre à profit ses talents, connaissances et expériences.
Des tableaux, des sculptures et des gants
Ancienne responsable de galerie d’Art, assistante conservateur au Musée d’Orsay, consultante art & culture… C’est avec un bagage bien rempli qu’Anaïs Delage arrive dans un projet avancé, mais dont les mois à venir seront déterminants : équipes à consolider, réseautage auprès d’experts, phase de tests de la muséographie, suivi des travaux…
Elle peut néanmoins compter sur "une équipe de choc" qui l’aide quotidiennement : "Blandine Lamy par exemple, possède une connaissance particulièrement conséquente sur le monde du gant et du cuir. Je suis ici aussi pour participer au développement du territoire grâce à mes expériences personnelles et professionnelles". Ce qui l’a attiré dans ce projet, c’est aussi la volonté motrice d’en faire un lieu de vie tout au long de l’année : "Nous souhaitons accueillir tous les publics et que la Cité du cuir soit à l’image du territoire, dynamique et à disposition de ses habitants. L’ensemble des métiers du cuir y seront représentés et tout au long de l’année, les visiteurs pourront trouver conférences, espaces d’échanges, expositions temporaires…
Le projet semble être entre de bonnes mains (gantées).
Alexandre Coucaud
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