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En Marche ! nous célébrons l’Europe !

En Marche ! nous célébrons l’Europe ! | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Par Christine de Veyrac, députée européenne de 1999 à 2014 & membre du Comité politique d’En Marche !
Et
Rémi Chauvet, animateur local et responsable de la communication En Marche ! Paris 10e & délégué de l’ADMD pour la 5ème circonscription de Paris

 

25 mars 1957 – 25 mars 2017 : 60 ans d’Europe, 60 ans de paix, 60 ans de progrès communs !

Le samedi 25 mars 2017, le traité de Rome fête ses 60 ans. Mais que reste-t-il du bel enthousiasme fondateur qui guidait alors les six délégations (Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas) malgré la pluie qui — dit-on — tombait abondamment sur la Ville éternelle ? L’Europe semble aujourd’hui sombrer dans la morosité, la défiance et l’abandon, sans doute perdue dans les méandres d’une bureaucratie qui a fait passer au second plan l’idéal et les valeurs au profit de la norme et de la réglementation.

Et pourtant, cette impossible idée de réunir des ennemis de toujours autour de principes communs a vu le jour ! Quelle force et quel message envoyés au reste du monde que cette photo, réunissant autour d’une même table, ceux qui, hier encore, se massacraient dans deux des pires guerres que le monde a connues.

 
Les signataires du traité de Rome, le 25 mars 1957.

Alors qu’aujourd’hui de plus en plus de jeunes sont tentés par le vote extrême, peuvent-ils imaginer ce que serait notre continent sans l’Europe ? Un continent déchiré régulièrement par les conflits. Un continent où le simple fait d’aller faire des courses en Espagne ou en Belgique nécessiterait un visa et une monnaie différente. Les exemples sont si nombreux. Car notre Europe, c’est aujourd’hui 60 années de paix. Notre Europe, c’est la mise en commun de moyens pour aider les régions les plus en difficulté. Notre Europe, c’est une élévation générale du niveau de vie et du niveau culturel des populations.

Ce n’est donc en rien un hasard si des pays à peine libérés du joug soviétique, qui étaient avides d’une liberté retrouvée après 45 ans de dictature, ont alors voulu s’inscrire dans cette Europe généreuse en signant — nous parlons ici de la Pologne — un accord d’adhésion avec l’Union européenne dès 1991. Seule une telle volonté collective pouvait permettre de passer d’un bloc oppresseur à une communauté protectrice.

Mais ne cachons néanmoins pas la vérité. Cette Europe-ci, généreuse, accueillante et bienfaitrice, s’est muée, par beaucoup d’aspects, en une Europe castratrice, tatillonne, tentaculaire. Elle n’a plus le temps aujourd’hui de distribuer ses bienfaits, car elle est bien trop occupée à imposer ses nomenclatures.

Pour les peuples, l’Europe est devenue un monstre bureaucratique que même Kafka n’aurait pu imaginer. Si bien que tout est aujourd’hui de sa faute, quand bien même le Conseil européen est composé des représentants des gouvernements nationaux et le Parlement Européen est élu par les citoyens. Dès qu’un politicien est dans l’incapacité de mettre en œuvre ses promesses, il accuse l’Europe. La belle affaire !

Bien sûr, que vient faire l’Europe dans tous les petits détails de notre vie quotidienne ? Pourquoi donne-t-elle l’impression de dresser des obstacles sur le chemin de ceux qui entreprennent, leur imposant tant de contraintes ? Notre Europe s’est éloignée de l’essentiel — les valeurs — et, pire encore, s’est arrêtée en chemin d’une complète intégration pour se retrouver dans un entre-deux qui ne satisfait personne.

Faute d’un effort de pédagogie et d’une véritable vision commune, force est de constater qu’aujourd’hui, l’Europe a perdu l’adhésion de bon nombre d’européens. Tel un grand projet industriel, la construction de l’Europe devrait permettre de réunir les peuples et de les engager dans un projet collectif fort. C’est aujourd’hui tout le contraire, car à ce jour, aucun pays, aucun élu, n’a su être capable de porter, d’incarner cette vision d’un nouvel idéal. Nous ne pouvons toutefois nous contenter de contempler le passé, nous devons proposer un nouvel avenir.

Pour cela, il est indispensable de reconquérir l’imaginaire collectif et le sentiment d’appartenance. Oui, nous nous sentons tous Français, et nous en sommes fiers. Mais pourquoi ne pas avoir un tel sentiment vis-à-vis de l’Europe ? Ne pouvons-nous voir notre voisin d’outre-Rhin comme nous voyons notre voisin d’outre-Loire ?

 

Pour cela, il est indispensable de redonner l’espoir dans une Europe de la culture, des valeurs, de la fraternité, de la solidarité et de la liberté, mais aussi proposer une Europe plus moderne, une Europe nouvelle, moins bureaucratique et bien plus au service des citoyens : c’est cette ambition de nouvel idéal que nous portons avec Emmanuel Macron. Pour cela, notre vision est centrée sur des propositions concrètes qui parlent à tous : des conventions démocratiques pour réenchanter le désir d’Europe, un fond européen destiné à la défense, un budget de la zone euro dédié aux investissements d’avenir, des droits sociaux communs, des instruments anti-dumping, la fixation d’un prix plancher de la tonne de carbone, et tant d’autres.

Ce samedi 25 mars 2017, l’Europe a donc besoin de nous au moins autant que nous avons eu besoin d’elle. Ne la laissons pas tomber. Secouons-là, mais ne la faisons pas chuter. Retrouvons l’esprit européen de nos ancêtres, tout en portant une vision adaptée à notre nouveau monde et tournée vers les nouvelles attentes des européens.

 

Ce samedi 25 mars 2017, le souffle des signataires du traité de Rome : l’Allemand Konrad Adenauer, le Belge Paul-Henri Spaak, les Français Maurice Faure et Christian Pineau, l’Italien Lodovico Benvenuti, le Luxembourgeois Joseph Bech et le Néerlandais Johannes Linthorst-Homan, nous manque. C’est pourquoi, avec En Marche ! nous célébrons, avec fierté et avec joie, l’anniversaire de la signature du texte fondateur de notre Europe. Nous voulons ainsi envoyer un message d’optimisme à nos voisins, à nos amis, européens. Comptez sur nous, comptez sur la France ! La France ne se recroquevillera pas sur elle-même. Le 23 avril et le 7 mai prochains, nous ferons tout pour porter Emmanuel Macron à la présidence de la République française, réaffirmant avec lui notre désir d’Europe.

 

La France est En Marche, la France est européenne et nous, citoyens européens, nous avons la volonté de remettre l’Europe en marche !

Jacques Le Bris's insight:

Venez fêter l'Europe Place du Capitole, le 25 mars après midi.

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Transports : la liste au père Noël

Transports : la liste au père Noël | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Les candidats au Capitole rivalisent d'imagination pour développer les transports en commun. Du retour du métro au « tram aérien », revue de détail des propositions déposées au pied du sapin.

 

Gratisséo

Sans tambours ni trompettes, le tramway de Toulouse a repoussé son terminus de la gare des Arènes au palais de Justice le 20 décembre dernier. Ni discours, ni fanfares ou petits-fours. Contrairement à l’inauguration de novembre 2010, repoussée au 10 décembre en raison d’une grève des traminots de Tisséo, l’extension de 3.400 mètres de l’unique ligne de tram de l’agglomération s’est effectuée en toute discrétion. Du vendredi au dimanche, 66. 772 passagers ont emprunté les rames selon les chiffres de Tisséo. La régie des transports de l’agglomération offrait des tickets gratuits pour l’occasion.

Sellin dénonce « la répression syndicale »

Jean-Christophe Sellin aussi. Le candidat du Parti de Gauche et ses amis en ont profité pour rappeler la mesure-phare de leur programme en distribuant de leur coté des tracts en forme de tickets « Gratisséo ». Avec Myriam Martin, sa colistière issue des rangs du NPA, ils dénoncent au passage « la répression syndicale » qui aurait dissuadé les employés de Tisséo de suivre le préavis de grève déposé de longue date par les syndicats Sud et Force Ouvrière. Ancien cheminot CGT et co-listier (PCF) de Pierre Cohen, Bernard Marquié justifie au contraire la plainte déposée contre l’opération-commando qui avait bloqué le premier essai du tram, assortie de pénalités financières en cas de récidives.

tram « socialiste » contre métro « centriste » : le match retour de 1883

L’extrême-gauche n’est pas la seule à avoir tenté de mettre des bâtons dans les roues du tram. Jean-Luc Moudenc a saisi l’occasion du passage très symbolique des rames sur la rive droite de la Garonne pour siffler un brutal coup d’arrêt au tramway. Le candidat de l’UMP a dégainé un projet de troisième ligne de métro pour desservir à la fois les usines d’Airbus, l’aéroport de Toulouse-Blagnac, la gare Matabiau, le futur aérocampus de Montaudran et les bureaux de Labège. Baptisée ligne « Aérospace », ce nouveau métro de 20 kilomètres viendrait se substituer au prolongement de la ligne B qui a fait couler tant d’encre entre la communauté urbaine de Toulouse-métropole et la communauté d’agglomération du Sicoval. Si Ramonville resterait un terminus du métro, le tram n’ira pas plus loin que le carrefour saint-Michel à Toulouse. Après avoir enrôlé sur sa liste Frédéric Brasilès, le photographe des allées Jules Guesde qui a livré bataille contre le passage des rails du tram devant sa boutique, l’ancien maire entend porter un coup fatal à la « ligne canal » défendue par Pierre Cohen. On s’attendait au match retour Cohen/Moudenc, nous voila replongé dans le combat de 1983 entre le tramway « socialiste » de Gérard Bapt et le métro « centriste » de Dominique Baudis !

Plancade : Toulouse n’est pas une ville pour le tramway

La paternité de l’annonce surprise de cette nouvelle ligne de métro, non inscrite au plan des déplacements urbains (PDU) à l’horizon 2030, a aussitôt été contestée par Jean-Pierre Plancade. Le sénateur PRG dissident, qui entend bien s’immiscer en « candidat libre » dans le duel annoncé entre le PS et l’UMP, accuse l’équipe Moudenc d’avoir vulgairement copié le projet d’un étudiant de l’institut d’études politiques de Toulouse (pdf). Théâtral, il propose même de donner le nom du jeune Maxime Lafarge à l’une des stations du futur métro. Sur le fond, Jean-Pierre Plancade s’approprie à son tour le choix des rames de métro plutôt que du tram. « Toulouse n’est pas une ville faite pour le tramway », affirme l’ancien président du syndicat mixte des transports en commun. Démis de ses fonctions pour avoir soutenu la délégation de service public à une filiale de Véolia alors que le président (PS) du département donnait raison aux élus écologistes et communistes prônant la régie des transports publics, le conseiller général de Bonnefoy promet « d’autres propositions qui paraîtront exagérées pour certains » dès janvier.

Plein la hotte

Il est vrai que l’extrême variété des projets proposés par les différent(e)s candidat(e)s pour résoudre les problèmes de transports dans l’agglomération commencent à ressembler aux listes envoyés par les enfants au père Noël. Christine de Veyrac (UDI) propose d’ériger un « tram aérien » le long du canal pour desservir Matabiau avec des cabines de téléphérique similaires à celles promises en 2017 pour grimper à Pech David par un Pierre Cohen, inattendu disciple de Philippe Douste-Blazy sur ce sujet. Elisabeth Beleaubre, qui a quitté les Verts pour rejoindre Corinne Lepage, espère faire acheter les « microbus » qu’elle a vu à Cuba par centaines dans l’entre-deux tours au maire sortant… N’en jetez plus, la hotte est pleine.

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Municipales à Toulouse : Christine de Veyrac lâchée par l'UDI de Jean-Louis Borloo

Municipales à Toulouse : Christine de Veyrac lâchée par l'UDI de Jean-Louis Borloo | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Christine de Veyrac et Jean-Luc Moudenc

C'est officiel :"les instances nationales de l’UDI ont décidé d’apporter leur soutien à la liste conduite à Toulouse par Jean-Luc Moudenc" lors des municipales 2014. La candidate centriste Christine De Veyrac, ne s'en émeut pas, et poursuit sa campagne. "Cela ne change rien, je mène une campagne apolitique" affirme-t-elle. Pour le candidat UMP non plus, "ce n’est pas une surprise". Pourtant, Jean-Louis Borloo avait fait de Toulouse "une priorité"pour l'UDI.

L’UDI de Jean-Louis Borloo se désolidarise de Christine de Veyrac pour soutenir Jean-Luc Moudenc lors des municipales 2014 à Toulouse. Une information officialisée par Jean Iglesis et Laurence Massat, respectivement président et déléguée départementale de l’UDI 31, qui appellent donc désormais "à l’union derrière Jean-Luc Moudenc". "La ville de Toulouse a impérativement besoin d’une alternance. Seul un vaste rassemblement des forces du centre et de la droite peut permettre de mettre un terme aux errements de l’actuelle municipalité", écrivent-ils dans un communiqué. Christine de Veyrac, elle, poursuit son chemin, et ira "jusqu'au bout".

Revirement
Flashback : le 18 janvier 2013, le président de l’UDI Jean-Louis Borloo était à Toulouse pour affirmer que Toulouse "est une priorité pour l’UDI".

Jacques Le Bris's insight:

[NDC] Ce n'est pas la première fois où Borloo "Marcha in dietro"...

 

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Veyrac évoque une 3e ligne de métro et un tramway aérien pour Toulouse

Veyrac évoque une 3e ligne de métro et un tramway aérien pour Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Christine de Veyrac

 

Ironie du sort… Christine de Veyrac qui avait prévu ce mardi de présenter les points forts de son programme pour moderniser les transports en commun de Toulouse et de son agglomération, est arrivée en retard à son rendez-vous avec la presse parce le métro dans lequel elle circulait a subi une panne. L’incident est tombé à point nommé pour la candidate UDI aux élections municipales qui juge le métro de la Ville rose au bord de l’asphyxie. «C’est le moyen de transport préféré des Toulousains. Mais voilà, pour répondre aux besoins, on impose aux machines des cadences infernales alors que d’autres solutions existent. Le doublement des rames et des quais en est une, et c’est une urgence», a déclaré Christine de Veyrac qui ne s’interdit pas non plus de réfléchir à la création d’une troisième ligne de métro financée par un partenaire privé (PPR).

Elle plaide également pour une remise à plat complète du réseau de bus urbains et pour une nouvelle approche de ce service de transport en commun. «Tisséo doit s’adapter aux travailleurs et aux usagers, et pas le contraire, comme nous le constatons aujourd’hui», observe la candidate centriste. S’inspirant de l’exemple lyonnais où après deux ans de consultation démocratique et d’études, le réseau a été modifié en 48 heures, elle veut engager une réflexion qualitative et quantitative sur les liaisons entre bassins d’emplois et zones d’habitation dense.

Au fléau des embouteillages, Christine de Veyrac veut répondre par l’audace. «Soyons inventifs !», ordonne l’élue de Bruxelles qui convoite le Capitole, et utilise son mandat européen pour regarder «comment ça marche ailleurs». Favorable au projet de tramway aérien imaginé par Pierre Cohen entre Rangueil et l’Oncopole, elle croit aux vertus de ce moyen de transport pour lequel elle a d’autres ambitions. «Pourquoi ne pas relier le Pont des Demoiselles à Matabiau en longeant le canal par aérotram ?», propose Christine de Veyrac, qui suggère aussi de privilégier le tram/train au tram ordinaire. «Il suffirait de construire un tronçon de voie ferrée entre la Vache et Les Ramassiers pour obtenir le contournement complet de Toulouse sur lequel pourraient circuler rames de trains et de tramway», suggère enfin la candidate en considérant que la deuxième rocade évoquée par Jean-Luc Moudenc «ne résoudrait rien…».

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