Le premier centre de loisirs dédié aux drones est toulousain | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Heni Garih, créateur de SpaceDroner.

 

Accessible pour une pratique loisir ou professionnelle, le SpaceDroner est un centre de loisirs dédié à la pratique des drones. Son créateur pense déjà à franchiser le concept.

 

C’est un espace unique au monde, du moins d’après les informations collectées par Heni Garih, son créateur, qui vient de voir le jour à Aucamville. Le SpaceDroner propose en effet de s’initier aux techniques de vol des drones ou de dégourdir les hélices de son engin volant à l’intérieur d’un hangar aménagé spécialement pour cette pratique. 1500 m2 d’espace mais surtout 8000 m3 de volières sont mis à disposition des amateurs, qui peuvent s’exercer, faire des courses et même faire combattre des appareils. Ouvert depuis à peine quinze jours, ce centre de loisirs a déjà connu un succès inattendu, explosant les prévisions du business plan de son fondateur. Il faut dire que le SpaceDroner est à la croisée de deux phénomènes en vogue, celui des drones et celui des espaces de loisirs.

 

500.000 euros investis dans le projet

Pour lancer son entreprise, Henri Garih a investi 500.000 euros. Chercheur à Supaéro et passionné par les drones, il souhaitait au départ créer un espace de démonstration pour faire voler ses propres appareils et initier le grand public à leur manipulation. « Finalement, j’ai vu plus grand », s’amuse-t-il. L’endroit est ouvert aux passionnés, qui manquent d’endroits pour s’exercer légalement, mais aussi aux amateurs qui ont acheté un drone pour Noël et qui sont à court d’idées pour utiliser leur joli joujou. « En plus de cette activité loisirs, nous souhaitons nous dédier à la formation. Je suis déjà habilité à encadrer des professionnels. » Ils peuvent ainsi être utilisés par des couvreurs, des architectes ou dans le cadre d’implantations commerciales. Ces deux activités devraient se répartir à parts égales dans le chiffre d’affaires de l’entreprise.

 

Des drones faits maison

Henri Garih a également souhaité internaliser sa production de drones. Il fabrique donc ses propres engins à l’épreuve des chutes dans ses locaux. « Nous pouvons ainsi les louer à nos visiteurs pour qu’ils s’exercent. Nous ne sommes pas encore assez compétitifs pour les vendre dans le commerce. »

A peine ouvert, le concept du SpaceDroner pourrait également être franchisé. Les premiers candidats pour développer le modèle dans d’autres villes françaises viennent déjà visiter les lieux. Parmi ses autres projets, l’entrepreneur aimerait proposer des volières de drones aux bowlings et aux kartings. Il envisage également de devenir une étape dans les compétitions internationales.


Agnès Frémiot