La destruction des emplois de l’industrie, assez constante depuis 30 ans et en accélération depuis 2009 (- 38 000 chaque année), n’explique qu’en partie cette double géographie. La seconde anamorphose nous montre que les pertes d’emploi dans l’industrie sont assez généralisées. A l’opposition centre vs. périphérie se substitue une opposition Toulouse vs. reste du pays – une résistance à mettre au crédit, cela va sans dire, de la branche aéronautique, gourmande en main-d’œuvre et en ingénierie (ce qui explique également le second rang national du bassin d’emploi de Figeac en termes de gain en emploi industriel).
Dans le système-monde, les grandes métropoles interconnectées peuvent faire face à ce déclin grâce à la capacité de renouvellement de leur tissu tertiaire. Loin des projecteurs, les villes secondaires et les territoires périphériques s’enfoncent dans une progressive désertification économique.
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HG Académie de Rennes