La parodie n’est pas née avec internet. Mais il offre un magnifique terrain de jeu aux sites satiriques. Le modèle, c’est le site américain The Onion, l’Oignon. Il a été créé par deux étudiants en...
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with Twitter
I don't have a Facebook or a Twitter account
![]() ![]()
![]() La parodie n’est pas née avec internet. Mais il offre un magnifique terrain de jeu aux sites satiriques. Le modèle, c’est le site américain The Onion, l’Oignon. Il a été créé par deux étudiants en... No comment yet.
Sign up to comment
![]()
Julien Lecomte's insight:
Extraits choisis :
« J’ai de l’estime pour le travail des journalistes de Mediapart, mais hormis pour quelques infographies et expériences de data journalisme, font-ils du véritablement du journalisme web ? Ne font-ils pas plutôt du journalisme papier diffusé sur le web ? »
« Seulement, laissez-moi vous dire qu’après avoir édité quatre dépêches, rédigé trois articles à partir de liens ( “vigies“, “lu, vu, entendu“, “vus sur le web”) et torché un papier en deux heures, on a pas toujours le sentiment d’apporter une information originale au lecteur. Surtout quand tous les concurrents ont la MÊME info ».
« Du point de vue d’un lecteur qui ne saurait pas comment fonctionne un média en ligne, il est possible qu’il ait régulièrement l’impression de lire le même papier s’il se rend sur L’Express.fr, LeMonde.fr, le Nouvelobs.com, le Figaro.fr ou 20minutes.fr (...), pour la simple et bonne raison que beaucoup de sites (Le Point, 20minutes.fr, le Nouvelobs.com) publient les dépêches des principales agences de presse brutes, sans editing et signées par l’AFP ou Reuters ».
« À se demander si les journalistes qui sont le plus publiés sur le web ne sont pas au fond les agenciers ».
« Google a changé le journalisme sur Internet : les sites fonctionnent en fonction du trafic et savent donc que la plus grande part de leur audience vient du moteur de recherche. L’important est donc de titrer un papier avec les bons mots-clés, de publier des articles qui sont susceptibles d’être référencés par Google, et d’être repéré par l’algorithme qui mettra un article dans la page Google actualités (et le plus haut possible sur la page). Le fonds de commerce des fermes de contenu ? La production de titres avec des contenus pauvres derrière fait baver les rédac’ chef qui ont des contraintes de résultats chiffrés. Paradoxalement, les éditeurs continuent quand même de demander de l’argent à Google alors qu’il font tout pour draguer ses robots qui référencent ces papiers habilement titrés. »
La revue de tweets, l’arme du paresseux
« La revue de web – comme la revue de presse avant elle – est aujourd’hui le format facile employé par certaines rédactions pour évoquer des sujets qu’elles ne savent pas vraiment comment traiter. Car le bon journaliste web est celui qui sait repérer un bon buzz qui monte. C’est celui qui mettra moins de temps que les autres à publier un papier de 500 signes, en insérant trois tweets et une capture plus vite que ses confrères. Quatre heures plus tard, tout le monde a fait le même papier avec les mêmes tweets, de Melty.fr au Nouvelobs.com. Et les rédactions qui ont assez d’effectifs auront laissé d’autres journalistes travailler sur des angles plus précis. Slate.fr s’est distingué des autres en prenant le parti dès le début de faire du long avec des angles originaux, différents de ceux de ses concurrents : l’affaire Bettencourt via le faux facebook d’Eric Woerth n’est qu’un exemple parmi d’autres. Pendant les campagnes présidentielles française et américaine, ils multiplient pourtant les lives et les brèves et se rapprochent de ce que fait la concurrence ».
« Le web s’escrime donc à essayer de faire de la quantité en essayant de conserver la qualité. Peut-on faire un bon article de 3000 signes en une heure ? Peut-il être bien relu en cinq minutes ? »
« Je me demande donc s’il est possible de faire un journalisme qui exploiterait véritablement ce média qu’est l’internet et qui n’en ferait pas qu’un simple canal »
![]() "On ne cesse de le dire dans les rédactions, le web c'est le mal, c'est lui qui est responsable de la mort des quotidiens papier... Bizarrement, les chiffres semblent plutôt prouver le contraire !" Lire l'article : http://www.erwanngaucher.com/19122011Le-web-m39a-tuer-Le-gros-mensonge-de-la-presse-papier,1.media?a=769#.Tu-kleUs1gs.twitter
Julien Lecomte's insight:
Un article qui nuance les propos régulièrement relayés concernant la mort de la presse écrite. A mettre en balance, donc. Voir notamment http://www.scoop.it/t/media-et-societe/p/819723787/la-presse-quotidienne-dans-une-passe-difficile |
![]() Étude réalisée en face-à-face pour La Croix du 4 au 7 janvier 2013, auprès d'un échantillon national de 1000 personnes représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) et stratification par région et catégorie d’agglomération.
L'étude complète (pdf) : http://www.tns-sofres.com/_assets/files/2013.01.21-baro-medias.pdf
Analyse succincte : http://www.tns-sofres.com/points-de-vue/CE124DE7283F4110B6F0699B1E7116A0.aspx
Julien Lecomte's insight:
Remarque : ces résultats étant basés sur du déclaratif, il convient de toujours les interpréter comme tels (notamment lorsque les répondants déclarent par exemple qu'ils souhaiteraient que les médias traitent davantage l'un ou l'autre sujet).
Notes : - La radio est toujours considérée comme le média le plus fiable (par rapport à la presse écrite, la télévision ou encore Internet). Or elle est beaucoup moins consommée que la télévision, par exemple (la fiabilité de l'information n'est pas le seul critère qui oriente la consommation) - Le sondage offre une confirmation de l'existence d'une perception du public selon laquelle les médias affichaient des tendances plutôt favorables à Nicolas Sarkozy, du moins par rapport à François Hollande.(confirmation de l'existence d'un climat de méfiance par rapport à l'orientation politique des médias, particulièrement dénoncées sous Sarkozy, suite à plusieurs accointances présumées ou avérées). A noter encore que ces points de vue sont toujours partiellement idéologiquement marqués. - On peut y lire une forte hausse de la crédibilité perçue et de la consommation d'Internet en tant que média d'information à part entière (sachant que ce sont les sites d'information des médias "classiques" sont généralement consultés).
![]()
Comme des ours en équilibre sur un bloc de glace menacé par la fonte, les éditeurs de presse s'activent pour sauver leur industrie. Fascinés par Internet, ils s'interrogent : comment financer l'information à l'ère numérique ?
[...] Plutôt que de singulariser leurs contenus pour mieux se distinguer sur la Toile, les journaux parient sur l’ubiquité et la rapidité. Il faut être partout, à toute heure, sur toutes les plates-formes et dans tous les modes d’expression [...]
Lire l'article : http://www.monde-diplomatique.fr/2010/02/BENILDE/18831
![]() par Gwénaëlle Barzic PARIS (Reuters) - Disparition imminente de la version papier de France Soir, redressement judiciaire programmé pour la (...)
Lire l'article du Point : http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/la-presse-quotidienne-dans-une-passe-difficile-13-12-2011-1407076_240.php
Sur la disparition de la version papier de France Soir : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/infos-generales/medias/afp_00408222-france-soir-absent-des-kiosques-mercredi-le-ce-n-a-pas-eu-lieu-262638.php
Aussi : http://www.erwanngaucher.com/15122011Le-double-enterrement-de-France-Soir,5844.media?a=767
Sur la question du "recyclage" de la presse écrite, aux USA (selon l'article, la plupart des titres vont disparaitre dans les 5 ans) : http://www.mediabistro.com/fishbowlny/report-most-newspapers-will-fold-within-five-years_b48607 |