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Bernadette Cassel
June 3, 2022 12:54 PM
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"Pour faire face à la crise du logement, le plan friche du gouvernement prévoit de construire des écoles ou des logements sur d'anciens sites industriels. Mais face à des contrôles parfois défaillants, certains habitants voient leur santé mise en danger." par Anne-Laure Barral Publié le 03/06/2022 "... Il n’est [...] pas toujours évident d’avoir une information claire sur le sujet, notamment lorsqu’on achète une maison. ... Mélanie Devers, une habitante de Grézieu-la-Varenne (Rhône) en sait quelque chose. En creusant dans son jardin en 2019 pour étendre sa maison, les ouvriers ont découvert une nappe visqueuse. Après des recherches conduites aux archives départementales et 50 000 euros dépensés en expertise judiciaire, la famille Devers découvre qu’elle a acheté une maison sur le site de l’ancienne blanchisserie Dasi et Mercier, dont le propriétaire avait déversé, entre autres, des solvants chimiques sur son terrain. À cause de cela, il avait perdu un procès contre ses voisins dans les années 1980. Pourtant, lorsqu'elle a acheté sa maison, la famille Devers n’en a jamais rien su. [...] "... Ainsi, à Narbonne (Aude), le quartier des Pléiades est construit sur une ancienne distillerie. On a rassuré Delphine Boularouah quant à la dépollution du site. Elle n’a découvert qu’une fois sur place, en 2021, l’ampleur de la pollution résiduelle de son quartier. "Je suis arrivée la première dans le quartier. Il y avait encore des constructions en cours, raconte-t-elle. J’ai vu les ouvriers remuer des terres très noires. En promenant mon chien, j’ai trouvé des conduites entourées de mazout durci. En voulant planter un arbre dans le jardin, on est tombé sur le béton de l’ancienne usine." Elle a donc fait analyser son sol et selon une experte de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), on a trouvé du chrome, du cadmium et du plomb à des taux inquiétants. On lui a expliqué qu’il ne fallait surtout pas faire de jardin potager alors que c’était ce qu’elle souhaitait. La scientifique lui a également précisé qu’il ne fallait pas laisser les enfants jouer dans cette terre alors qu’un projet de crèche devait se faire à côté de son domicile. La mairie de Narbonne n’a pas souhaité faire de commentaires sur cette affaire. Quant à l’aménageur, il estime qu'il n’est pas déconseillé de faire un jardin potager sur sa parcelle. De son côté, l’ARS n’a pas constaté de non-conformité dans les documents de l’aménageur. Mais le bureau d’étude dont les rapports ont été transmis aux habitants reconnaît n’avoir contrôlé qu’une petite partie du site. Résultat : au moins quatre riverains de ce quartier ont lancé des actions judiciaires." (...) [Image] La nappe visqueuse découverte par une habitante de Grézieu-la-Varenne en creusant dans son jardin. (MD)
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Bernadette Cassel
April 27, 2020 5:39 AM
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Stations-service, friches industrielles : la vie sauvage se niche dans des lieux insoupçonnés. Cette “campagne accidentelle” serait même plus propice au développement de la biodiversité que la nature britannique, assure ce quotidien. The Guardian - Londres Publié le 27/04/2020 - 06:42 Par Amy Fleming Cet article a été publié dans sa version originale le 13/03/2020. Extrait : Les villes fournissent de la chaleur Si les villes attirent la biodiversité, poursuit Moss, c’est en partie parce qu’elles fournissent de la chaleur – et c’est sans doute, à l’en croire, la raison pour laquelle il a repéré son premier bourdon ici [à Woodberry] aujourd’hui, et non pas près de chez lui dans le Somerset. “Il y a [dans les villes] une période de croissance plus importante, et donc davantage de nourriture naturelle et semi-naturelle, sans compter les lieux où nicher et la nourriture que nous fournissons”, explique-t-il.
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Bernadette Cassel
February 23, 2018 1:07 PM
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Un projet, lauréat du prix Coal Art et Environnement 2017, associe des plantes accumulatrices de métaux lourds, utilisées pour dépolluer des sols, à l'art de la poterie. Par Loïc Mangin, 30.01.2018 "... L'histoire de son projet Rising from its ashes (« renaître de ses cendres ») commence dans les Cévennes, sur le site de la mine des Avinières, à Saint-Laurent-le-Minier. Là, un million de tonnes de métaux, essentiellement du zinc, ont été extraites jusqu'en 1995, quand l'exploitation a cessé. Il en reste des terrains de plus de 7 000 mètres carrés, pollués par des métaux lourds : du zinc, mais aussi du cadmium, du plomb… Les teneurs atteignent jusqu'à 800 fois les seuils admis par l'Europe. Ces conditions semblent peu compatibles avec la vie. Et pourtant…" [Image] Projet d'Anne Fischer, récompensée en 2017 du prix Coal Art et environnement, qui promeut les réponses des artistes aux problématiques écologiques [via] Anne Fischer, Lauréate du Prix COAL 2017 : COAL http://www.projetcoal.org/coal/2017/11/30/anne-fischer-laur%C3%A9ate-du-prix-coal-2017/ [Anthyllis vulneraria & Noccaea caerulescens]
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Bernadette Cassel
June 3, 2016 1:35 AM
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"Le Nord-Pas-de-Calais développe un savoir-faire pour reconvertir les friches industrielles." [Image] Noirs, chauds, secs et pentus : les terrils ont demandé beaucoup d'efforts avant qu'en surgissent bouleaux verruqueux, spergulaires rouges, lichens et moult espèces méditerranéennes, accompagnées de criquets et lézards. ___________________________________________________________________ À lire aussi :
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Bernadette Cassel
July 21, 2014 6:29 AM
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Dans cet article, André Torre et Lise Bourdeau-Lepage s'interrogent sur la place de la nature en ville à travers la question de l'agriculture
Terra eco. « On croit souvent cette ressource illimitée. Mais près d'un quart des sols français sont menacés de disparition. Explication. »
[...]
« Peut-on faire machine arrière ? De nombreuses solutions sont connues. D’abord, reconquérir les milliers d’hectares de friches industrielles plutôt que de bétonner des sols « vivants ». Ensuite, changer les pratiques agricoles, en labourant moins, voire plus du tout, en cultivant des plantes « pièges à nitrates » entre deux cultures, en retrouvant les bienfaits de la prairie. Cela passe aussi par nos jardins où ne pousse trop souvent qu’une pelouse bien tondue et où les pesticides sont répandus sans façon. Chacun peut aussi contribuer à nourrir la terre de ses déchets organiques en adoptant des lombrics. Pas d’excuses, de nombreux citadins montrent que c’est possible même sans jardin, voire même au pied des immeubles. »
Via Hubert MESSMER , Laurent Lebot
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Bernadette Cassel
February 8, 2021 11:23 AM
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Dans son journal, le CNRS revient sur les résultats de cette étude, où des scientifiques « ont travaillé durant cinq années sur les pollutions diffuses causées par les métaux (cuivre, plomb...), les radioéléments (uranium, tritium) ou encore les pesticides – des polluants que l’on retrouve pour certains jusque dans l’estuaire de la Loire ». Next INpact, LeBrief du 4 février 2021 "La région nantaise est passée à la loupe, avec un bilan inquiétant. Le Centre national pour la recherche scientifique précise qu’il s’agit d’un « enjeu majeur » car « les grandes métropoles lorgnent les friches industrielles et agricoles pour s’agrandir ». « Même si elles sont peu élevées, ces concentrations peuvent être problématiques pour l’environnement comme pour la santé humaine. On est sur de la toxicité chronique, avec un effet cumulatif dans le temps et une possible combinaison de polluants », explique le CNRS. Ce dernier avance une solution pour les jardins partagés : « l’utilisation de plantes accumulatrices de plomb pour progressivement assainir les parcelles. C’est la méthode dite de phytoextraction. Certains végétaux, comme la moutarde brune, sont en effet de véritables “aspirateurs” à métaux ». « On a cette pollution et on va devoir vivre avec », affirme Thierry Lebeau (spécialiste de la pollution des sols au Laboratoire de planétologie et géodynamique) en guise de conclusion. Il préconise d’adopter une approche adaptée à chaque situation : « Il s’agit de trouver des usages compatibles avec la qualité de chaque sol ». [Image] Essai de cultures potagères faiblement accumulatrices de plomb au jardin partagé des Eglantiers. Crédit : Pollusols
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Bernadette Cassel
April 9, 2019 5:38 AM
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Sites carriers, friches industrielles, délaissés routiers, décharges communales... Ces nombreux espaces sont endommagés et restent à l’abandon. L’ONF réhabilite vos sites dégradés afin de répondre à plusieurs objectifs : la recherche d’une stabilité durable du site, le besoin de retrouver des habitats d’espèces à recréer et à recontacter avec ceux existants en périphérie du site. par Office National des Forêts "L'ONF intervient dans le cadre de la mise en place de sites touristiques, agricoles ou de refuge pour la biodiversité."
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Bernadette Cassel
August 29, 2017 6:38 PM
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Biomédé, la start-up qui jardine dans les friches industrielles ! Son crédo : dépolluer les sols grâce au génie des plantes. Publié le 28.08.2017 Entretien avec Ludovic Vincent de Biomédé, la start-up qui jardine dans les friches industrielles"Guérisseur des temps modernes, Ludovic Vincent vient de créer une start-up fort prometteuse. Son crédo : dépolluer les sols grâce au génie des plantes. La détox, c’est le grand truc de notre époque ! Entre les décodeurs, la chasse aux fakes et les tisanes à l’artichaut, on bosse dur pour se débarrasser des saletés. Et c’est pas du luxe ! Aux dernières nouvelles, en France, près de 300 000 sites seraient potentiellement contaminés suite aux activités industrielles et minières. Sans compter l’état pitoyable des sols agricoles. Cadmium, plomb, cobalt, chrome, arsenic, cuivre, nickel… les éléments toxiques s’entassent sous nos pieds. Et si on faisait un peu de ménage ?" (...)
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Bernadette Cassel
October 21, 2014 3:23 AM
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Par Nathalie Labreigne. Douai et ses environs - La Voix du Nord. « Butiner des connaissances apicoles au rucher école de Rieulay »
« Ça bourdonne au pied du terril des Argales ! L’association Apinord y a posé ses ruches et proposera dès le mois de novembre des cours pour ceux qui souhaitent produire du miel. Un peu de pratique et beaucoup de théorie pour tout savoir sur les droits des abeilles et les devoirs des apiculteurs. »
[...]
« Faire la promotion des ruches et aider les particulier à en installer cadrait avec la politique de l’intercommunalité, qui a mis en place depuis 2011 son réseau Jardins au naturel. Et réfléchit, du coup, à planter des essences mellifères sur le terril. »
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Bernadette Cassel
May 29, 2014 3:16 PM
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Les jardins de Noé. « Le 12 juin 2014 : La Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs vous convie à Gradignan (33) »
« Agricoles, mais aussi urbaines, commerciales, industrielles, les friches constituent un véritable enjeu dans un contexte de raréfaction du foncier et du principe e la ville qui se reconstruit sur elle-même. Mais certaines friches ne sont pas valorisables pour la construction et peuvent accueillir des jardins (publics, collectifs…). Dans ce cadre, les jardins familiaux et collectifs offrent une véritable opportunité de valorisation de ces espaces et apportent une réponse concrète à la problématique de l'agriculture urbaine. »
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Bernadette Cassel
from Nature en ville
November 18, 2013 6:49 AM
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Dans les villes, entre les immeubles, se propagent des jardins partagés, héritiers des anciens jardins ouvriers.
Le Jardin nomade, Poireau agile, Le Lapin ouvrier, Le Poteau rose, Le Passe-jardins font partie des 500 jardins partagés qui ont poussé dans les villes françaises. Les salades sortent de terre au milieu des capucines, à proximité du trottoir. Arrachés au bitume et aux appétits des promoteurs, ces îlots verts se nichent entre deux immeubles, transformant le paysage urbain.
Les jardins ouvriers sont nés pendant la révolution industrielle, à la fin du xixe siècle. Promus par l’abbé Lemire comme moyen de lutter contre la pauvreté et l’alcoolisme, ils vont atteindre, au cours de la Seconde Guerre mondiale, un pic record de 250 000 en 1943. En 1952, ils deviennent des jardins familiaux, puis déclinent. Depuis les années 2000, les jardins partagés renouent avec cet esprit communautaire. Le premier a ouvert à Lille en 1997. Paris, où il en existe depuis 2002, en compte aujourd’hui une soixantaine, concentrés dans l’Est ; l’Île-de-France, une quarantaine. Ils sont placés sous le signe de l’humour et de la poésie, sur les pas de leur inspiratrice, Liz Christy. Dans les années 1970, cette artiste américaine lance des “bombes” de graines de fleurs par-dessus les grilles des friches industrielles qui pullulent alors à New York. Le succès de cette initiative amène à la fondation du mouvement Green Guerillas, qui milite pour la création de jardins communautaires ; 600 community gardens fleurissent ainsi à New York. Le mouvement gagne d’autres agglomérations. Peu à peu émerge l’idée d’une agriculture urbaine et d’une autonomie alimentaire dans les villes. [...]
Via Géo Graphe
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https://www.scoop.it/t/les-colocs-du-jardin/?&tag=friches+industrielles
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