Optimiser l'éclairage public : gains économiques et coûts cognitifs | Economie Responsable et Consommation Collaborative | Scoop.it

L'éclairage urbain est le symptôme d'une rupture. Métaphore d'une consommation ad libitum, voire sans limites et signe manifeste d'une énergie peu chère et abondante, l'énergie dispensée généreusement dans les espaces publics devient un défi. On s'avise que l'électricité qui la nourrit est rare et chère. La facture énergétique française a établi en 2012 un nouveau record pour un total de 68,5 milliards d'euros, soit près de 7 milliards de plus que le précédent record de 2011. Au moment où d'autres services publics crient famine, ne peut-on soulager la facture dans sa dimension la plus spectaculaire ? N'est-il pas temps de reconsidérer l'éclairage public ?

De ce constat, procèdent deux questions : peut-on optimiser la ressource ? Et comment, dans le même temps, alerter les citoyens sur l'urgence de la ménager ? Deux objectifs à mener de front. La ville intelligente n'est pas là simplement pour améliorer l'efficience des dispositifs, elle doit penser les services de sorte que les citoyens s'en sentent responsables (lire à ce propos notre entretien avec Marie-Christine Zélem). Pour l'heure, admettons que la politique s'oriente plus sur les efficiences que sur l'implication du citoyen.