Du mercure, des pesticides, des plastifiants, mais aussi des "terres rares", ces métaux utilisés notamment dans les smartphones... Voici ce que révèle l'analyse, dont les résultats ont été publiés mardi, de mèches de cheveux de 26 élus socialistes qui se sont prêtés à l'expérience.
L'agence Santé publique France a mesuré pour la première fois la présence de différents polluants dans l'organisme d'enfants et d'adultes. Les résultats montrent que ces agents sont aujourd'hui présents chez tous les Français, et la qualité de l'air intérieur est une nouvelle fois pointée du doigt. Détails.
Ce 3 septembre 2019, l'agence Santé publique France a rendu publics les résultats d'une étude baptisée Esteban, mesurant la présence de différents agents polluants dans l'organisme de 1.104 enfants et de 2.503 adultes. Sont ici concernés les bisphénols A, S et F (qu'on retrouve dans certains plastiques rigides), les phtalates (utilisés dans certains plastiques souples), les parabènes (conservateurs), les composés perfluorés (présents dans les agents stabilisateurs et les imperméabilisants), les retardateurs de flamme bromés (qui limitent l'inflammation des matières combustibles), et enfin les éthers de glycol, sachant que certains de ces contaminants sont identifiés comme des cancérigènes et des perturbateurs endocriniens, suspectés ou avérés.
Nous avons parlé à plusieurs reprises, sur 66 Millions d’Impatients, des perturbateurs endocriniens présents dans certaines molécules qui entrent dans la composition de très nombreux produits de notre quotidien. Phtalates, parabènes, bisphénol sonnent désormais comme des injures à notre santé.
Les perturbateurs endocriniens sont malheureusement partout… dans les matériaux de construction ou de décoration, les cosmétiques et l’alimentation (principalement industrielle) par le biais des pesticides, des colorants, conservateurs, etc… dans les emballages, les parfums, et même dans certains matériaux et produits qui servent aux soins dans le domaine de la santé.
Si on se fie aux longues listes d'ingrédients qui garnissent les étiquettes des cosmétiques, ce sont des centaines de substances dont on s'enduit le corps, parfois au quotidien! Quand on sait que l'innocuité de certaines substances est remise en question, la chose a de quoi inquiéter les consommateurs.
Du shampooing au savon en passant par la lotion, une personne utilise une dizaine de produits d'hygiène et de beauté par jour.
Certains ingrédients que l'on retrouve dans les cométiques ne sont pas de toute beauté. Des chercheurs américains ont trouvé, parmi quelques 82 000 ingrédients utilisés dans les produits de soins personnels, qu'un ingrédient sur huit est un produit chimique industriel. Ils comprennent donc certains éléments cancérogènes, des pesticides, des toxines affectant le système reproducteur, des perturbateurs endocriniens, des plastifiants, des dégraissants et des surfactants.
Les perturbateurs endocriniens sont décidément dans le collimateur de certains sénateurs ou députés. Après l'adoption surprise en 1ère lecture par les députés d'un projet de loi visant à interdire parabens, phtalates et alkylphénols dans les produits de consommation, c'est un rapport sénatorial qui se penche sur le thème "perturbateurs endocriniens, le temps de la précaution". Le rapport adopté par l'OPECST, sera disponible en ligne prochainement.
Appliquer le principe de précaution aux femmes enceintes Pour Nesting, ce rapport a une importance particulière, puisqu'il pointe du doigt la nécessité de protéger les populations vulnérables que sont les femmes enceintes qui exposent à travers elles leur futur enfant à des perturbateurs endocriniens. Cette préoccupation est au coeur du travail de WECF depuis une bonne dizaine d'années. La présence de perturbateurs endocriniens (phtalates, parabens, Bisphénol A mais pas seulement) dans de nombreux produits de consommation courante est en effet problématique: les perturbateurs endocriniens perturbent le système hormonal et peuvent avoir des conséquences à long terme pour la santé, même à faibles doses: troubles de la reproduction, baisse de la fertilité, puberté précoc, malformations de l'appareil reproducteur, ou encore cancers "hormono-dépendants" tels que le cancer du sein sont autant de pathologies dans lesquelles ils sont mis en cause. (...)
Une vaste étude publiée mardi met en évidence l'imprégnation de la population française par six familles de substances polluantes. Que sait-on sur ces produits et leur dangerosité ? Quelles sont les sources de contamination possibles ?
Messieurs, pas de jaloux ! Il est vrai que dans la série des substances cachées des marques, lorsqu’on aborde les produits de cosmétiques, on s’adresse surtout à la gent féminine. Cette fois-ci, c’est autour d’un produit typiquement masculin : la mousse à raser. Enfin, ne vous réjouissez pas trop vite car vous risquez de ne pas bien apprécier ce que l’on peut trouver à l’intérieur d’une bombe de mousse à raser…
Loin d'être anodin, le geste quotidien pour certains du rasage quotidien dominé par la bombe de mousse à raser. Contenant comme contenu ne sont pas sans poser de problèmes. Le savon à raser permet déjà d'éliminer la bombe, sans réelle contrainte supplémentaire.
Ces dernières décennies, la fertilité a beaucoup baissé, et notre environnement, notre alimentation y sont sans conteste pour quelque chose. Avec le Dr Patrice Halimi, chirurgien pédiatre, cofondateur de l’ASEF (Association Santé Environnement France) et auteur de La grande détox (Calmann-Lévy, 2015), passage en revue des produits toxiques à éviter pour préserver sa fertilité.
Phtalates, bisphenol A, parabènes... les jeunes réclament plus de transparence sur la présence de ces perturbateurs endocriniens, potentiellement nocifs pour la fertilité, dans les produits qu'ils consomment.
Une nouvelle étude américaine publiée le 8 mars met en évidence la présence de cocktails de substances perturbatrices du système endocrinien dans de nombreux produits de la vie quotidienne. Generations Futures demande une exposition 0 du public aux perturbateurs endocriniens (PE)!
L’étude, publiée dans la revue de référence américaine, Environmental Health Perspectives, est centrée sur la recherche dans des produits de la vie courante de substances perturbatrices du système endocrinien et/ou pouvant être liées à l’asthme. Les scientifiques ont testé 213 produits commerciaux, aussi variés que de la litière pour chat, des tais d’oreiller, des rideaux de douche, des nettoyants de surface, du liquide vaisselle, du shampoing, du rouge à lèvre, du dentifrice, de la crème solaire….représentants 50 types de produits différents. Ils y ont recherchés des substances comme : des parabènes, des phtalates, le bisphénol A, le triclosan, les éthanolamines, des alkylphénols, des fragrances, des éthers de glycol, des cyclosiloxanes….
L'Assemblée nationale a adopté en première lecture, à la surprise générale (236 voix contre 222) et contre l'avis du gouvernement, une proposition de loi Nouveau Centre interdisant l'utilisation de perturbateurs endocriniens comme les phtalates et les parabènes.
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