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Tout le monde s'est trompé sur Trump

Tout le monde s'est trompé sur Trump | Think outside the Box | Scoop.it

Après des semaines de spéculations et d’espoirs désespérés que Donald Trump puisse gracier le lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden et/ou le fondateur de WikiLeaks Julian Assange avant de quitter ses fonctions le 20 janvier, ce que les dernières grâces présidentielles ont livré est aussi éloigné de cela que vous pouvez l’imaginer.

« Lors d’une audacieuse salve de grâces avant Noël, le président Trump a accordé mardi la clémence à deux personnes condamnées dans le cadre de l’enquête du conseil spécial sur la Russie, à quatre gardes de Blackwater condamnés pour le meurtre de civils irakiens et à trois anciens membres républicains corrompus du Congrès », rapporte le New York Times.

Je n’ai probablement pas besoin de le dire à mes lecteurs habituels, mais un pardon de Trump pour Assange et Snowden n’est certainement pas dans les cartes. Trump n’a fait que protéger le statu quo impérial pendant toute la durée de son mandat et un pardon pour l’un ou l’autre de ces héroïques défenseurs de la transparence gouvernementale serait une déviation de ses modèles établis, différent de tout ce qu’il a déjà démontré pendant son mandat. Il est bon de faire pression sur les politiciens pour qu’ils fassent ce qu’il faut, même s’ils ne le feront probablement pas, et il y a fort à parier qu’il ne le fera pas.

Story coming shortly from @nytmike and me – Trump pardons or commutes Papadapolous and another Mueller probe target, four men connected to killing Iraqi civilians and 3 corrupt R congressmen

— Maggie Haberman (@maggieNYT) December 23, 2020

 

Histoire à venir bienôt de @nytmike et moi – Trump pardonne ou commue
Papadapolous et une autre cible de l’enquête Mueller, quatre hommes
liés au meurtre de civils irakiens et trois membres corrompus du Congrès

Le mandat de Trump a révélé que pratiquement tout le monde, dans l’ensemble du spectre politique américain, s’est trompé à son sujet. Et c’est un témoignage de la puissance des chambres d’écho des médias que la plupart d’entre eux se trompent toujours autant sur lui qu’il y a quatre ans.

À ce jour, même après quatre ans de preuves du contraire, les partisans de Trump croient toujours que leur président a mis fin aux guerres, asséché le marais et combattu l’État profond. Ils croient qu’il lutte contre l’État profond même après qu’il ait emprisonné Assange. Ils croient qu’il met fin aux guerres alors même qu’il a intensifié les agressions de type Guerre Froide contre la Russie, tué des dizaines de milliers de Vénézuéliens par des sanctions entrainant des famines, opposé son veto aux tentatives de sauver le Yémen des États-Unis. Il s’efforce de fomenter une guerre civile en Iran en utilisant les sanctions et les opérations de la CIA dans le but déclaré de provoquer un changement de régime. Il a occupé des champs de pétrole syriens dans le but d’empêcher la reconstruction de la Syrie, a considérablement augmenté le nombre de troupes au Moyen-Orient et ailleurs, a considérablement augmenté le nombre de bombes larguées par jour par rapport à l’administration précédente, tuant un nombre record de civils, et a réduit la responsabilité militaire pour ces frappes aériennes. Ils pensent qu’il assèche le marais après avoir rempli son cabinet de monstres du marais de l’establishment.

À ce jour, même après quatre ans de preuves du contraire, les libéraux sont toujours convaincus que Trump est un serviteur de la Russie qui a passé son mandat à promouvoir les intérêts de Vladimir Poutine. Ils le croient alors même qu’il a déchiré les traités avec la Russie, bombardé le gouvernement syrien et armé l’Ukraine (ce qu’Obama a refusé de faire), imposé de nombreuses sanctions et déclenché de nombreuses autres escalades qui vont directement à l’encontre des intérêts et de la sécurité de la Russie.

Aujourd’hui encore, même après quatre ans de preuves du contraire, de nombreux membres de la gauche continuent de prétendre que Trump est un président fasciste ou semblable à Hitler, bien qu’il ait fait déporter beaucoup moins de personnes qu’Obama. Et malgré le fait qu’il quittera avec une certitude absolue son poste le 20 janvier après avoir perdu une élection.

Toutes les parties ont prétendu que Trump était une déviation radicale de la norme, lui aussi le prétend, alors que tout ce qu’il a fait pendant toute la durée de son mandat a été de protéger le statu quo comme l’ont fait ses prédécesseurs. Comme l’a récemment déclaré l’écrivain et militant Sam Husseini, « Trump est le pouce opposable de l’establishment. Il semble être du côté opposé, mais il l’aide à en saisir davantage ».

Trump is the opposable thumb of the establishment. He looks like he’s on the opposite side, but he just helps it grab more. https://t.co/rIfrJP1wO4

— Sam Husseini (@samhusseini) December 23, 2020

 

Caitlin Johnstone : Si vous supposez que Trump a déjà eu un réel intérêt à faire
bouger le bateau de manière significative. Ce n’est pas le cas. Il n’a rien fait
d’autre que de protéger le statu quo pendant toute la durée de son mandat.
Sam Husseini : Trump est le pouce opposable de l’établissement.
Il semble être du côté opposé, mais il l’aide juste à en saisir plus.

Après quatre ans, tout le monde – à gauche, à droite et au centre – a prouvé qu’il avait tort à propos de Trump. Il n’était ni un monstre uniquement maléfique (il n’était incontestablement même pas aussi mauvais que Bush), ni un héros populiste drainant le marais et luttant pour l’homme commun contre l’État profond.

En réalité, le mandat de Trump a clairement établi ce qu’il était vraiment pendant tout ce temps : un président des États-Unis. Mieux que certains, pire que d’autres, mais aussi profondément horrible dans l’ensemble puisqu’il a volontairement servi de visage à la force la plus malfaisante et la plus destructrice de la planète, à savoir le gouvernement des États-Unis. Il était le même genre de monstre que ses prédécesseurs.

Trump est un président américain d’une dépravation assez moyenne, avec beaucoup d’histoires en tout genre accumulées par les médias. En réalité, il était à peu près ce que vous obtiendriez si vous preniez n’importe quel baby-boomer américain moyen qui regarde Fox News et qui crie sur Obama à la télévision, le rendiez riche, et que vous en faisiez un président.

C’est ce que Trump est et a été. Rien de plus extraordinaire que cela. Ce n’est que l’efficacité des chambres d’écho et la tendance humaine à privilégier le récit par rapport aux données factuelles qui empêche plus de gens de voir cela.

Et maintenant peut-être qu’il s’en va, avec ses crimes imaginaires toujours considérés comme réels et ses crimes réels complètement ignorés. L’humanité ne pourra pas créer un monde sain tant que nous ne trouverons pas un moyen de transcender notre relation malsaine et délirante avec le récit mental qui obscurcit si facilement notre perspective de ce qui se passe réellement.

 

par Caitlin Johnstone

 

Jacques Le Bris's insight:

 

source : https://caityjohnstone.medium.com

traduit par Réseau International

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“I Hate Everyone”: Trump Seethes as Advisers Fear He Is “Unraveling”

“I Hate Everyone”: Trump Seethes as Advisers Fear He Is “Unraveling” | Think outside the Box | Scoop.it

In recent days, I’ve spoken with a half dozen prominent Republicans and Trump advisers, and they all describe a White House in crisis as advisers struggle to contain a president that seems to be increasingly unfocused and consumed by dark moods.

 

At first it sounded like hyperbole, the escalation of a Twitter war. But now it’s clear that Bob Corker’s remarkable New York Times interview—in which the Republican senator described the White House as “adult day care” and warned Trump could start World War III—was an inflection point in the Trump presidency. It brought into the open what several people close to the president have recently told me in private: that Trump is “unstable,” “losing a step,” and “unraveling.”

The conversation among some of the president’s longtime confidantes, along with the character of some of the leaks emerging from the White House has shifted. There’s a new level of concern. NBC News published a report that Trump shocked his national security team when he called for a nearly tenfold increase in the country’s nuclear arsenal during a briefing this summer. One Trump adviser confirmed to me it was after this meeting disbanded that Secretary of State Rex Tillerson called Trump a “moron.”

In recent days, I spoke with a half dozen prominent Republicans and Trump advisers, and they all describe a White House in crisis as advisers struggle to contain a president who seems to be increasingly unfocused and consumed by dark moods. Trump’s ire is being fueled by his stalled legislative agenda and, to a surprising degree, by his decision last month to back the losing candidate Luther Strange in the Alabama Republican primary. “Alabama was a huge blow to his psyche,” a person close to Trump said. “He saw the cult of personality was broken.”

Video: When the President Asks for Your Resignation: Sally Yates and Preet Bharara

 

According to two sources familiar with the conversation, Trump vented to his longtime security chief, Keith Schiller, “I hate everyone in the White House! There are a few exceptions, but I hate them!” (A White House official denies this.) Two senior Republican officials said Chief of Staff John Kelly is miserable in his job and is remaining out of a sense of duty to keep Trump from making some sort of disastrous decision. Today, speculation about Kelly’s future increased after Politico reported that Kelly’s deputy Kirstjen Nielsen is likely to be named Homeland Security Secretary—the theory among some Republicans is that Kelly wanted to give her a soft landing before his departure.

One former official even speculated that Kelly and Secretary of Defense James Mattis have discussed what they would do in the event Trump ordered a nuclear first strike. “Would they tackle him?” the person said. Even Trump’s most loyal backers are sowing public doubts. This morning, The Washington Post quoted longtime Trump friend Tom Barrack saying he has been “shocked” and “stunned” by Trump’s behavior.

While Kelly can’t control Trump’s tweets, he is doing his best to physically sequester the president—much to Trump’s frustration. One major G.O.P. donor told me access to Trump has been cut off, and his outside calls to the White House switchboard aren’t put through to the Oval Office. Earlier this week, I reported on Kelly’s plans to prevent Trump from mingling with guests at Mar-a-Lago later this month. And, according to two sources, Keith Schiller quit last month after Kelly told Schiller he needed permission to speak to the president and wanted written reports of their conversations.

The White House denies these accounts. “The President’s mood is good and his outlook on the agenda is very positive,” an official said.

West Wing aides have also worried about Trump’s public appearances, one Trump adviser told me. The adviser said aides were relieved when Trump declined to agree to appear on the season premiere of 60 Minutes last month. “He’s lost a step. They don’t want him doing adversarial TV interviews,” the adviser explained. Instead, Trump has sat down for friendly conversations with Sean Hannity and Mike Huckabee, whose daughter is Trump’s press secretary. (The White House official says the 60 Minutes interview is being rescheduled.)

 

Even before Corker’s remarks, some West Wing advisers were worried that Trump’s behavior could cause the Cabinet to take extraordinary Constitutional measures to remove him from office. Several months ago, according to two sources with knowledge of the conversation, former chief strategist Steve Bannon told Trump that the risk to his presidency wasn’t impeachment, but the 25th Amendment—the provision by which a majority of the Cabinet can vote to remove the president. When Bannon mentioned the 25th Amendment, Trump said, “What’s that?” According to a source, Bannon has told people he thinks Trump has only a 30 percent chance of making it the full term.

 

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Les scientifiques américains défient Trump

Les scientifiques américains défient Trump | Think outside the Box | Scoop.it

Le 25 janvier 2017, des militants de Greenpeace sont parvenus à afficher ce drapeau à quelques dizaines de mètres de la Maison Blanche.

 

 

L'Agence américaine pour la protection de la nature est la première instance scientifique visée par Donald Trump. Redoutant de voir l'idéologie prendre le pas sur les sciences, les chercheurs organisent la riposte.

 

C’est le temps de l’attente et des craintes chez les scientifiques américains après l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, le 20 janvier 2017. Tout d’abord à l’Agence de protection de l’environnement. Donald Trump a nommé à sa tête le procureur général de l’Oklahoma, Scott Pruitt, opposant notoire à cette agence qu’il a attaquée en justice pas moins de 14 fois (sa nomination reste à valider par le Sénat). La Maison Blanche aurait demandé à purger le site de l’EPA de toute référence au réchauffement climatique. Mais il semble qu’elle vient de faire machine arrière et toutes les données sont toujours en ligne. Une source anonyme a révélé par ailleurs que tous les financements de recherches à l’EPA sont gelés pour une durée indéterminée. L’agence a été sommée de cesser toute communication envers le public. Et à l’avenir, a demandé qu'aucune information ne soit révélée sans avoir été validée par des personnes nommées par l’administration Trump.

Lundi 23 janvier, les scientifiques du ministère de l’Agriculture ont également été réduits au silence. Une décision finalement annulée le lendemain. Quant aux agents du National Park Service, l’agence fédérale en charge des parcs nationaux, il leur a été demandé de cesser de twitter. C’est dans ce contexte de crainte et d’incertitudes sur la liberté future des scientifiques qu’une contestation massive commence à se mettre en place. En voici quelques exemples.

Les réseaux de la colère

  • Une opération de sauvetage des données sur le climat lancée par l’Université de Pennsylvanie a déjà sauvegardé au moins 1,5 téraoctet de données sensibles.
  • A la suite de la Marche des femmes organisée le lendemain de l’investiture de Donald Trump, des scientifiques ont lancé un appel pour une "Marche de la science" à une date restant à définir. En réponse au déni du changement climatique de la nouvelle administration, mais aussi à l’orientation de la politique énergétique centrée sur les énergies fossiles. Pour ce faire, un nouveau mouvement "Scientists' March on Washington" a été créé il y a quelques jours, que l'on peut suivre sur leur page web, Facebook ou sur un compte twitter qui compte déjà plus de 150 000 abonnés. "Nous avons été inspirés (bon, fâchés) par les attaques actuelles sur la science de la nouvelle administration", a écrit Caroline Weinberg chercheuse en santé publique et co-fondatrice du mouvement, dans un courriel au Washington Post. "Réduire le financement et empêcher les scientifiques de communiquer leurs résultats (de la recherche financée par les impôts!) au public est absurde et ne peut être autorisé à demeurer en politique."

  • Le 29 avril 2017, à la fin des cent premiers jours de l’administration Trump, sera organisée la deuxième People Climate March à Washington par le People Climate movement un consortium d’une douzaine d’associations citoyennes. La première avait rassemblé 400 000 personnes à New York, en marge du sommet climat à l’ONU, le 21 septembre 2014.

 

Les parcs nationaux réagissent aussi

Parmi les scientifiques et responsables des parcs nationaux ainsi muselés, la colère gronde. Mais qu'à cela ne tienne : ils ne peuvent s'exprimer sur les comptes officiels de leurs institutions respectives ? Ils le feront par la création d'une multitude de comptes "rebelles" non officiels (et par conséquent non certifiés) sur Twitter. De quoi entrer en guerre contre la désinformation scientifique prônée par l'administration Trump. Liste (loin d'être exhaustive) ci-dessous :

Quelques-uns des comptes Twitter non-officiels créés par les institutions scientifiques américaines.

À l'origine de cette vague de contestation sur Twitter, des tweets outragés originellement postés sur le compte officiel du parc national des Badlands, qui ont depuis été supprimés. Un reporter américain de la NPR les a immortalisés par une capture d'écran ci-dessous.

Et le mouvement fait depuis feu de tout bois, puisque le mouvement entraîne dans son sillage nombre de comptes plus ou moins officiels qui gardent en tout cas le même mot d'ordre : sensibiliser l'opinion publique, et par toutes les armes, y compris le sarcasme ou l'ironie.

 

 

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French people are finding it really hard to translate Donald Trump

French people are finding it really hard to translate Donald Trump | Think outside the Box | Scoop.it

French translators have had a tough time translating Donald Trump’s speeches into the language of Molière.

Translator Bérengère Viennot believes the new US President is difficult to translate because “he seems not to know quite where he’s going,” she told the LA Review of Books.

 

The first step for a translator is to be able to “get into someone’s mind,” explained Mrs Viennot, but it’s not always easy to understand the point Mr Trump is trying to make. 

 

“Trump’s vocabulary is limited, his syntax is broken; he repeats the same phrases over and over, forcing the translator to follow suit," she said.

“It’s as if he had thematic clouds in his head that he would pick from with no need of a logical thread to link them.”

This creates difficulties for the French, whose language is, in general, more structured and logical, and translators are left with a dilemma over whether to prioritise meaning over style.

But even for English-speakers, Mr Trump is not always the easiest person to understand. 

 

During the first presidential debate he used the world “bigly”, which left many pondering what the new word was meant to mean – "big league", or something else?

On another occasion, he was heard saying “swatches of land,” when he really he meant “swathes of land”.

French translators might have a difficult time translating the US President over the next four years, but perhaps they will finally help Mr Trump make sense.

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Militaires, multimillionnaires, novices : explorez la galaxie de l’administration Trump

Militaires, multimillionnaires, novices : explorez la galaxie de l’administration Trump | Think outside the Box | Scoop.it

Avec l’officialisation, mardi 13 décembre, du choix de Rex Tillerson, patron d’ExxonMobil, pour diriger la diplomatie américaine, la future administration Trump est désormais presque au complet. Composée par un novice en politique auteur d’une magistrale OPA inamicale sur le Parti républicain, elle était attendue avec d’autant plus de curiosité que M. Trump s’est contenté pendant la campagne de mots d’ordre assez généraux.

Outre plusieurs novices, on retrouve parmi ces nominations un nombre inhabituel de généraux et de multimillionnaires, de même que de nombreux sympathisants de l'aile ultra-conservatrice du Parti républicain, le Tea Party.

(...)

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Pourquoi l'État fédéral a dû verser 6 millions de dollars à Donald Trump

Pourquoi l'État fédéral a dû verser 6 millions de dollars à Donald Trump | Think outside the Box | Scoop.it

Disposant de sa propre flotte d'avions, Donald Trump n'a pas eu recours au services de l'Etat durant la campagne à la différence d'Hillary Clinton. Pour qu'il y ait équité de traitement, 6 millions de dollars lui ont donc été remboursés.

"Je pourrais être le premier président qui gagne de l'argent durant une élection". Prononcée en 2000 dans le magazine Fortune, cette phrase de Donal Trump s'est avérée prémonitoire. A l'époque, le président-candidat songeait déjà à se présenter à l'élection mais sous les couleurs du Reform Party, un mouvement politique populiste né dans les années 90.

Et comment comptait-il gagner de l'argent grâce à sa campagne électorale? Jouant de sa notoriété de potentiel candidat, il écumait le pays en compagnie de Tony Robins, un fameux coach américain avec lequel il comptait multiplier les conférences sur le développement personnel. Chacune étant rémunéré 1 million de dollars.

 
 

Pas de conférence rémunérée cette année pour le candidat républicain mais une surprenante autre source de revenus. Les services secrets américains ont en effet versé 6 millions de dollars à l'équipe de campagne de Donald Trump, rapporte le site Politico. Sans pour autant déroger aux règles du financement de la campagne. Et la raison en est simple: c'est parce que Donald Trump est déjà très riche.

Avec une fortune estimée à 3,7 milliards de dollars, le président élu américain dispose de sa propre compagnie aérienne privée, TAG Air Inc. Or durant la campagne c'est à bord de son Boeing 757 noir et rouge ou de son jet Cessna que le milliardaire a fait campagne.

http://img.bfmtv.com/c/709/360/785/3bc308be8b24469b6b9b41fe9ec0c.jpeg

 

AP -

Or rares sont les candidats à l'élection présidentielle à posséder leur propre flotte d'avions. Et vu la taille des États-Unis, le budget déplacement est colossal durant une campagne présidentiel. C'est pourquoi l'Etat fédéral prend en charge ces dépenses. Ainsi les déplacements en avion de la candidate démocrate ont été assumés par les services secrets américains. Pour respecter l'équité, la somme de 6 millions de dollars a donc été versée aux comptes de campagne de Donald Trump en accord avec la commission de campagne, la FEC. Une somme qui s'ajoute au coût de protection du candidat par l'Etat, soit 2,74 millions de dollars (somme qui comprend principalement les vols de ses derniers aux différents meetings du candidat). La même somme a été dépensée pour Hillary Clinton. 

 

Le milliardaire Donald Trump s'est-il pour autant enrichi durant la campagne comme il le clamait en 2000, un brin provocateur? Certainement pas. S'il semble d'abord que ses affaires aient pâti de sa candidature, les 6 millions de dollars de défraiement des services secrets ne représentent qu'une petite partie des sommes engagées personnellement par le candidat durant la campagne. Donald Trump aurait dépensé entre 50 et 60 millions de dollars de ses propres deniers pour accéder à la présidence américaine.

Malgré cela, il accusait un important retard sur la candidate démocrate. Trump a en effet dépensé 238.9 millions de dollars pour faire campagne selon la FEC contre 450,6 millions pour Clinton. Ce qui au passage est moins qu'en 2012 puisqu'Obama avait alors dépensé 631 millions de dollars et son concurrent Mitt Romney 361 millions.

 

Frédéric BIANCHI

Journaliste

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Michael Moore : Donald Trump est une «grenade» dégoupillée contre le système

Michael Moore :  Donald Trump est une «grenade» dégoupillée contre le système | Think outside the Box | Scoop.it

Selon le cinéaste engagé, les sondages qui donnent Hillary Clinton loin devant Donald Trump sont trompeurs : une grande partie des électeurs utiliseront leur bulletin de vote afin d'exprimer leur ras-le-bol. Et Donald Trump pourrait ainsi l'emporter.

Les sondages qui donnent Hillary Clinton loin devant Donald Trump ne suffisent pas à tenir la victoire d'Hillary Clinton pour acquise, selon le cinéaste Michael Moore : les électeurs américains utiliseront leur bulletin de vote afin d'exprimer un «allez vous faire f**tre» géant lors du scrutin du 8 novembre prochain. Donald Trump serait ainsi une «grenade humaine», tout à fait légale de surcroît, dont les électeurs américains disposeraient pour faire sauter le «système qui leur a volé leurs vies», quitte à faire gagner le candidat républicain.

Hey everyone - Trump, Jr. & right wing thinks my movie called "TrumpLand" is pro-Trump! Haha. Pls don't tell them otherwise! #satire#irony



 

A l'occasion de la promotion de son nouveau film surprise Michael Moore in Trumpland, un documentaire à charge contre le candidat républicain, le cinéaste a livré son analyse personnelle de sociologie politique : «Je connais beaucoup de gens dans le Michigan qui envisagent de voter pour Trump bien qu'ils ne soient pas forcément d'accord avec lui», a estimé le cinéaste engagé qui s'est spécialisé dans la description des souffrances de la classe ouvrière américaine, notamment dans la région des Grands Lacs, durement touchée par le déclin de l'industrie automobile.

 
 

Pour Michael Moore, c'est maintenant au tour de la classe moyenne américaine d'être touchée par la désindustrialisation des Etats-Unis, et, toujours selon lui, les élites américaines sont complètement coupées du reste de la population. Aussi le lauréat de la palme d'or de Cannes 2004, reconnaît-il à Donald Trump le mérite de proposer des solutions.

Précisément au sujet de l'industrie automobile américaine, selon le cinéaste, Donald Trump aurait proposé d'imposer une taxe de 35% à l'import des voitures fabriquées au Mexique afin de lutter contre les délocalisations qui touchent le Michigan et l'Ohio, des Etats que Michael Moore qualifie de «Brexit states».

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Trump is causing Total Meltdown of the System-they can’t control him

Trump is causing Total Meltdown of the System-they can’t control him | Think outside the Box | Scoop.it

Never in the history of US politics has the establishment attacked an opponent as much as they have attacked.  The press is doing its best to create voter suppression by misquoting and twisting the facts to make it look like Trump has no chance, when in fact, he is burying Hillary into the dust. When you look at Trump’s rallies they are packed to the hilt; in almost every instance there is not one inch of space to spare. In contrast, Hillary’s rallies look like funeral gatherings; they have to resort to using camera tricks to make it appear that the place is packed. The video below clearly demonstrates the great lengths the media is going to try to con the masses that Hillary is loved when in fact she universally detested.

 

Trump has the Establishment quaking in its boots; he is not an insider, and this scares them

https://www.youtube.com/watch?v=CshpB8AKuoQ

 

 

Take a look at the Trump’s supporters; if the sexual molestation stories are true, how come so many beautiful women support him as opposed to Hillary the hag. Most of Hilary’s female supporters are as bitter as Hillary and left-leaning liberalists who have no clue as to the definition of freedom

Trump’s women supporters lively, enthusiastic and smart; contrast this to what the media is saying

https://www.youtube.com/watch?v=80vXDKdCg1Y

 

 

 

Trump’s rallies are packed; Hillary’s are empty but the media does not mention this

This video clearly illustrates the dirty tricks the cameraman use to convey the impression that Hillary’s rallies are packed. It seems that even when people do attend them, they are only going there because there is nothing better to do.  Contrast this with Trump rallies, which are packed and in most instances and everyone is exuberant.  

This type of data manipulation is known as voter suppression; the press is trying to make it look like Trump has no chance to win so that the voters give up in advance.

Sadly the number of individuals attending Trump’s rallies proves that the Trump train is gathering momentum and that the data being put out is totally flawed.

https://www.youtube.com/watch?v=W-VzSG-2oYI

 

 

 

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Trump, Poutine, Brexit… Le scénario catastrophe d'un cataclysme historique est en marche

Trump, Poutine, Brexit… Le scénario catastrophe d'un cataclysme historique est en marche | Think outside the Box | Scoop.it

Ne croyez pas que l’émergence de Trump, le Brexit et Poutine soient des événements isolés. Pris dans leur ensemble, ils sont en train de dessiner les contours de la prochaine catastrophe mondiale.

Nous venons d’entamer un nouveau cycle de catastrophes historiques et, comme d’habitude, nous allons garder la tête dans le sable jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
L’auteur et chercheur Tobias Stone, archéologue, historien et auteur, invite, dans un article publié en juillet dans Medium.com, à prendre un peu de recul sur toutes les catastrophes isolées qui sont en train de nous tomber dessus. De l’autre côté de l’Atlantique, Trump. Ici, le Brexit. Pas très loin, Poutine. Et puis Erdogan, aussi. Il explique pourquoi ce que nous considérons comme des calamités distinctes les unes des autres apparaîtront, pour les historiens de l’avenir, comme une série d’événements liés qui déboucheront sur le cataclysme qui ne manquera pas de réduire notre monde en miettes.
Tobias Stone prend l’exemple de la Première Guerre mondiale: en juin 1914, personne ne se doutait qu’un micro-événement tel que l’assassinat d’un archiduc autrichien déclencherait un processus débouchant sur la mort de 17 millions de personnes. D’un point de vue local, avance-t-il, ceux qui vivent au cœur des événements déclencheurs ne peuvent se douter de ses conséquences à grande échelle.
Or, l’histoire humaine est faite de cycles catastrophiques qui se répètent inlassablement. Qu’il s’agisse de la chute de l’Empire romain, de la Grande Peste, de la Guerre de Trente ans, de la Shoah.... pour les humains qui le vivent de l’intérieur, c’est à chaque fois la fin du monde. Florence pendant la Grande Peste, dit-il, était une parfaite représentation de l’enfer. Et pourtant après chaque cataclysme, auto-infligé ou non, les humains reprennent le dessus, continuent, avancent et, le plus souvent, progressent.
«Après la guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres, nous en avons eu une autre»
Nous voilà au seuil du prochain enfer de l’histoire, sans doute l’avons-nous même déjà franchi. Si nous refusons de nous en rendre compte, c’est que les humains n’ont qu’un souvenir à court terme, sur trois générations, parents, grands-parents, soit une centaine d’années, de l’histoire humaine. Pourtant, tout se répète:
«Et puis, après la Guerre qui devait mettre fin à toutes les Guerres, nous en avons eu une autre. Encore une fois, pour un historien, c’était très prévisible. Poussez les gens à croire qu’ils ont perdu le contrôle de leur pays et de leur destin, ils vont chercher un bouc émissaire, puis un leader charismatique va s’approprier cet état d’esprit du peuple et désigner la forme que prendra ce bouc émissaire. Il va tenir des discours très généraux et cultiver la colère et la haine. Bientôt, les masses commenceront à agir comme un seul homme, sans qu’aucune logique ne conduise leurs actions, et plus rien ne pourra être arrêté.»
Certes on pense à Hitler (et oui, Tobias Stone est conscient que le point Godwin est très vite atteint), mais ça marche aussi bien avec Mussolini, Staline et Mugabe. Et Poutine et Erdogan, qui construisent un culte de la personnalité autour d’eux. Et c’est ce que Trump essaie de faire aux États-Unis. À l’en croire, il veut rendre sa grandeur à l’Amérique. Pourtant, rapporte Tobias Stone, tous les indicateurs montrent que l’Amérique ne s’est jamais aussi bien portée.
Nous devrions nous demander ce que sera notre «moment archiduc d’Autriche» à nous, pose Tobias Stone, dont les amis pro-Brexit critiquent la tendance à ramener tous les dangers à ce divorce du Royaume-Uni et de l’UE. Mais le Brexit n’est pas un moment isolé, sans lien avec l’histoire du monde. Tobias Stone propose alors un scénario –un scénario parmi une multitude possible, une hypothèse où le Brexit pourrait être à l’origine de notre prochain cataclysme historique.
Scénario de la catastrophe
À cause du Brexit, l’Italie ou la France tiennent le même genre de référendum. Le Pen remporte les élections en France. Malgré tous ses défauts, l’Union européenne, désormais fracturée, a empêché une guerre en Europe pendant une période d’une durée sans précédent. Et elle joue un vrai rôle dans la répression des ambitions militaires de Poutine: ses sanctions économiques ont eu un réel impact sur l’économie russe, et contribué à réfréner les agressions russes en Ukraine. Pendant ce temps, Trump remporte l'élection présidentielle aux États-Unis. Le pays devient isolationniste, ce qui affaiblit l’Otan. Poutine, face à l’émergence d’une crise économique dans son pays, cherche à faire diversion pour fédérer son peuple. Il finance des activistes d’extrême droite anti-UE en Lettonie, qui suscitent un soulèvement des Lettons d’origine russe dans l’est du pays. La Russie y envoie alors des «forces de maintien de la paix» et des «camions humanitaires», comme en Crimée...
L’Europe divisée, dont les dirigeants financés par Poutine sont désormais majoritairement pro-russes et anti-UE, rejette les appels aux sanctions ou à une réponse militaire. L’Otan met du temps à réagir: Trump ne veut pas que l’Amérique s’en mêle. Devant l’absence de résistance, la Russie avance en Lettonie, puis dans l’est de l’Estonie et en Lituanie. Les États baltes déclarent la guerre à la Russie: pas le choix, ils viennent de se faire envahir. La moitié de l’Europe les soutient, quelques pays restent neutres, d’autres soutiennent la Russie. Quel camp choisira la Turquie? Et comment réagira l’État islamique face à une guerre en Europe?
Qui sera le premier à appuyer sur le bouton?
Ce n’est qu’un scénario «archiduc d’Autriche» parmi d’autres. Les possibilités sont infinies, et beaucoup d’entre elles ne débouchent sur aucun événement cataclysmique. Mais comme le dit Tobias Stone, «si l’on se fie à l’histoire, nous sommes en retard d’une nouvelle période de destruction, et si l’on se fie à l’histoire, tous les indicateurs signalent que nous sommes en train d’y entrer».
Les historiens reconstitueront la chronologie et l’enchaînement logique des événements et se demanderont comment nous avons pu être naïfs au point de ne rien voir venir. Comment nous avons pu rire au nez de ceux qui déclenchent des sirènes d’alarme en avertissant que le Brexit, ou Trump, augurent des catastrophes. Choisir d’ignorer ce que disent les experts revient à rire au nez du médecin qui vous dit d’arrêter de fumer, et puis de mourir d’un cancer lié à la cigarette. Il suffirait de réfléchir et d’agir de façon rationnelle pour l’éviter. Mais les gens fument, et les gens meurent. L’humanité est ainsi faite qu’elle ne parvient pas à ne pas provoquer sa propre perte.
Pour conclure, Tobias Stone expose que la catastrophe est inévitable. Que pour ceux qui la traverseront, ce sera la fin du monde. Et qu’une fois de plus l’humanité s’en sortira et reprendra le dessus. Que ceux qui prônent l’amour de l’autre et le pacifisme sont ceux qui croupissent en prison. Qu’il faut trouver un moyen de connecter les différents groupes humains qui ne se comprennent pas.
Et que peut-être, devant l’inéluctabilité de la catastrophe, n’écrit-il ces lignes que pour que l’histoire se souvienne que lui, il nous l’avait bien dit.


Bérengère Viennot

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Après un an au pouvoir, des psychiatres se penchent sur la santé mentale de Trump

Après un an au pouvoir, des psychiatres se penchent sur la santé mentale de Trump | Think outside the Box | Scoop.it

Donald Trump enfile un blouson de l'armée de l'air lors de son voyage à Tokyo, le 5 novembre 2017.

 

Un an après son élection, la santé mentale de Donald Trump est toujours en question. Vingt-sept éminents psychiatres estiment qu'il est de leur devoir de prévenir le public de sa dangerosité, quitte à se mettre à dos une partie de la profession.

Des comptoirs de cafés aux plateaux télévisés, en passant par les réunions de famille, tout le monde a quelque chose à dire sur la santé mentale de Donald Trump, installé à la Maison Blanche depuis déjà un an. En octobre, 27 éminents psychiatres et psychologues ont franchi un cap supplémentaire en publiant un ouvrage collectif sur la question. Depuis, "The Dangerous Case of Donald Trump" ("Le dangereux cas de Donald Trump"),  connaît un tel succès aux États-Unis que son éditeur a du mal à suivre la demande. C'est qu’il prend une position claire : le 45e président américain montre des signes d’instabilité mentale, ce qui le rend dangereux pour la sécurité nationale et internationale, estiment les auteurs, jugeant qu'il est de leur "devoir de prévenir" le public.

"Lorsqu’une personne montre des signes de danger pour elle-même, pour les autres ou pour le public, nous considérons cela comme une urgence, indique Bandy Lee, la professeure de psychiatrie légale de l’université de Yale, qui a coordonné l’ouvrage. Les 50 États américains nous donnent l’autorité légale, parfois l’obligation, d’agir." Or, ce président a "largement dépassé notre limite habituelle pour hospitaliser une personne dans le but d’évaluer ses signes de danger", assure-t-elle à France 24. Parmi ces signes, repérés dans diverses apparitions publiques mais aussi dans les tweets de Donald Trump, les auteurs citent "l'agression verbale" (une indication selon eux que l'agression physique n'est pas loin), un "passif de violence sexuelle", l'"incitation à la violence", l'"attirance pour la violence et les armes" ainsi que la "provocation des nations ennemies avec l'arme nucléaire".

 

>> À lire aussi : "Corée du Nord : inquiétudes aux États-Unis après 'le feu et la fureur' de Donald Trump"

 

L’ouvrage liste aussi les traits de caractère observés chez l’ex-star de télé-réalité, comme "l'impulsivité", "l'imprudence" ou "la paranoïa, qui lui fait voir des menaces là où il n'y en a pas". Le président américain montre également un "manque d'empathie, ce qui veut dire que la destruction d’autres personnes n'a pas d'importance pour lui" et un "sentiment de nullité" "qui ressort dans sa façon de se projeter comme le meilleur dans tous les domaines". Or, "lorsqu'un besoin d'adulation n'est pas assouvi, alors la violence est un moyen rapide de provoquer la peur, sinon le respect", prévient Bandy Lee. Donald Trump affiche enfin un "besoin constant de faire état de son pouvoir".

 

>> À lire aussi : "Qualifié de 'débile", Trump veut comparer son QI avec son chef de la diplomatie"

 

"Danger imminent"

Réunis, ces traits de caractère peuvent "interférer dans sa capacité à penser rationnellement", s’inquiète la professionnelle, qui ne mâche pas ses mots : "Les forces de dissuasion que sont le massacre nucléaire ou même la destruction de la race humaine ne vont probablement pas décourager une personne comme Donald Trump, trop occupée à répondre à ses besoins intérieurs".

Pire, tous ces éléments, lorsqu’ils sont mis à l’épreuve d’un grand stress comme l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l’affaire russe, peuvent aggraver la situation et provoquer un "danger imminent". Donald Trump "a montré des signes de déficience et de handicap mental lors de circonstances ordinaires, en étant difficilement capable de supporter les critiques ou les nouvelles peu flatteuses. Des facteurs de stress supplémentaires comme une inculpation vont assurément empirer son état", prévient Bandy Lee, n'excluant pas une guerre ou l'usage de la force nucléaire.

La sortie de "The Dangerous Case of Donald Trump" s'est accompagnée d'une polémique : le livre relance en effet le débat sur l’application d’une règle propre à la psychiatrie américaine. La "Goldwater Rule", établie par l’Association des psychiatres américains (APA) en 1973, considère en effet comme un manquement à l’éthique le fait de dresser le diagnostic d’une personnalité publique à distance et sans son autorisation. Pourtant, les auteurs de cet ouvrage alarmant, qui n'ont jamais rencontré Donald Trump en personne, assurent qu'ils respectent bien la "Goldwater Rule". En effet, détaille Bandy Lee, ces spécialistes de la santé mentale n'établissent pas de diagnostic mais ils mesurent la dangerosité d'un individu dans une certaine situation.

 

"Pression politique"

De plus, assure Bandy Lee, la "Goldwater Rule" a été dévoyée depuis l’élection du milliardaire. La règle originale indiquait effectivement que si l’on demande son avis à un psychiatre au sujet d'un individu connu, ce dernier peut "partager son expertise sur les questions psychiatriques en général". Au lieu de cela, accuse Bandy Lee, deux mois après l’investiture de Donald Trump, l'APA a "dramatiquement modifié son interprétation de la 'Goldwater Rule'", affirmant que les psychiatres ne devaient en aucune circonstance s’exprimer au sujet des célébrités. Et ce "même lorsqu'il s'agit d’une urgence", regrette-t-elle, dénonçant "un changement des règles éthiques dans un contexte de pression politique".

Effrayés, de nombreux membres du Congrès – tous démocrates "pour l'instant", admet la professeure – se sont tournés vers elle ces dernières semaines pour des consultations. Face au "danger imminent", les conclusions de l’ouvrage ont d’ailleurs été envoyées à tous les élus du Capitole et des rendez-vous à Washington ont été demandés par les psychiatres inquiets. Objectif : réclamer une évaluation mentale d’urgence – forcée s’il le faut – du président. Et au-delà, militer pour la mise en place d'une évaluation systématique de l'habilité à servir de tous les futurs présidents, comme c'est le cas pour les militaires ou certains civils au service de l’État.

 

Une profession plutôt à gauche

Si ce livre est un succès et que ses observations parlent au lecteur car elles résonnent avec les menaces du président envers la Corée du Nord, ou encore avec ses appels à la violence envers les médias, certains dans le métier sont réservés. "La majorité des professionnels de la santé mentale tendent à être de gauche", note la psychologue Jennifer Contarino Panning auprès du Washington Post. Mais Bandy Lee assure que la plupart de ses confrères – qu’ils soient démocrates, républicains ou indépendants – sont d'accord avec elle : "Jamais dans l'Histoire américaine, autant de professionnels de la santé mentale n'ont partagé nos inquiétudes".

Avant de lancer "The Dangerous Case of Donald Trump", la professeure avait organisé une conférence à Yale sur le sujet, de laquelle l’université s’était rapidement désolidarisée pour des raisons politiques, selon elle. "Quand j’ai tenu la conférence, avec quelques-uns des professionnels les plus renommés de ma discipline, peu de gens sont venus. Par la suite, près d’un millier de professionnels m'ont contactée, partageant leurs inquiétudes mais incapables d'en parler au grand jour. En privé, ils m'ont confié que ce n'était pas tant un problème d'éthique pour eux que la peur d'être ciblés par le président ou ses partisans." Or la psychiatre n'en démord pas : "Quand le danger devient trop grand, il est naturel pour l'esprit humain d'être dans le déni. Les experts en santé mentale sont là pour dire que cela n'est pas le moment de détourner le regard".

 

Texte par Yona HELAOUA , correspondante à Washington

 
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Trump accueille le corps du premier soldat mort sous sa présidence

Trump accueille le corps du premier soldat mort sous sa présidence | Think outside the Box | Scoop.it

Une opération commando a été menée au Yémen dimanche contre un site d’Al-Qaida. Six autres soldats américains ont été blessés.

 

Le président américain Donald Trump s’est rendu mercredi 1er février après-midi sur la base militaire de Dover, dans le Delaware, pour accueillir la dépouille du premier soldat américain tué sous sa présidence, lors d’une opération commando au Yémen. C’est sur cette base aérienne de la Côte est qu’arrivent les corps des soldats américains tués en opération.

Donald Trump s’est rendu sur place en hélicoptère depuis la Maison Blanche, accompagné de sa fille Ivanka. La cérémonie sur la base aérienne a eu lieu dans l’intimité, à la demande de la famille.

 

Lutte contre Al-Qaida

Le soldat tué, William « Ryan » Owens, 36 ans, appartenait aux Navy Seals, les prestigieux commandos américains de marine, spécialistes notamment des opérations éclairs contre les réseaux extrémistes. Il a été tué dimanche lors d’une opération militaire américaine au Yémen contre un site d’Al-Qaida, durant laquelle six autres soldats américains ont été blessés, selon le dernier bilan du Pentagone.

Quatorze combattants du groupe extrémiste ont été tués dans l’opération à Yakla, dans le centre du Yémen, a affirmé par ailleurs le Pentagone.

Une source yéménite a avancé un bilan beaucoup plus lourd de 41 membres d’Al-Qaida tués, dont des chefs, ainsi que huit femmes et huit enfants. Parmi les enfants tués figure notamment une fille de l’imam américano-yéménite Anwar Al-Aulaqi, selon un membre de sa famille.

 

Renseignement

L’opération commando avait pour but de recueillir du renseignement, notamment en saisissant ordinateurs et appareils électroniques, sur l’organisation d’Aqpa (Al-Qaida dans la péninsule Arabique), considérée par les Américains comme la plus dangereuse du réseau extrémiste.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a affirmé mercredi que le raid ne pouvait être qualifié de « succès à 100 % » du fait de la mort du sous-officier Owens. Mais il a permis d’acquérir une « quantité énorme » d’informations sur Al-Qaida, a-t-il souligné. Le raid est le premier de ce type à avoir été autorisé par Donald Trump. Mais le Pentagone a affirmé qu’il était en préparation depuis longtemps, avec l’accord de la Maison Blanche de Barack Obama.

Ce sont des « raisons opérationnelles » qui ont fait que le raid a eu lieu dimanche et non pas il y a deux semaines, quand le président Barack Obama était encore au pouvoir, a expliqué lundi le porte-parole du Pentagone Jeff Davis.

Un avion-hélicoptère V-22 Osprey américain a fait un atterrissage brutal pendant l’opération et a dû être détruit pour éviter qu’il ne tombe entre les mains d’Al-Qaida.



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Trump gives Pentagon 30 days to develop strategy to defeat ISIS in Iraq & Syria

Trump gives Pentagon 30 days to develop strategy to defeat ISIS in Iraq & Syria | Think outside the Box | Scoop.it

President Donald Trump has signed an executive order directing the US military to develop a preliminary plan to defeat Islamic State in both Iraq and Syria. He discussed the issue earlier in a telephone conversation with Russian President Vladimir Putin.

“It is the policy of the United States that ISIS be defeated,” reads the order published on the White House website on Saturday. “Within 30 days, a preliminary draft of the Plan to defeat ISIS shall be submitted to the President by the Secretary of Defense.” 

The comprehensive plan should include guidelines on the use of public diplomacy, information operations, and cyber strategies “to isolate and delegitimize ISIS [Islamic State, formerly ISIL] and its radical Islamist ideology.”

It will also seek to identify “new coalition partners in the fight against ISIS and policies to empower coalition partners” to fight Islamic State and its affiliates.

The number of proposed measures “would depend upon the political risk that the president is willing to take when we do certain things that could exacerbate things with Russia or Turkey,” one defense official told Washington Post on Monday. 

Earlier in the day, Trump and Putin had their first telephone conversation, in which they expressed their mutual intent to cooperate on combatting Islamic State.

“The presidents have spoken in favor of establishing a real coordination between the US and Russian actions in order to defeat ISIS and other terrorist organizations in Syria,” the Kremlin statement said.

https://twitter.com/KremlinRussia_E/status/825460950237077504

 

Putin emphasized that “for over two centuries Russia has supported the United States, was its ally during the two world wars, and now sees the United States as a major partner in fighting international terrorism.”

Both leaders have also agreed to work out a time and venue for a possible meeting, according to the statement.

 

 

Jacques Le Bris's insight:
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Putin & Trump signal new Russia-US partnership with 1st phone call on ISIS, trade & Ukraine

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La doctrine Trump se dessine petit à petit et c’est parfaitement cohérent

La doctrine Trump se dessine petit à petit et c’est parfaitement cohérent | Think outside the Box | Scoop.it

Une fois que l’on a compris ce que Donald Trump a vraiment en tête pour son pays, tout devient cohérent.

 

C’est peu dire que l’élection de Donald Trump a été une énorme surprise, mais ce qui est encore plus déroutant, c’est que, quelques semaines après sa victoire, personne n’était vraiment capable d’expliquer les tenants et les aboutissants de son programme. Allez comprendre comment, alors que, tout au long de sa campagne, le candidat Trump s’était contenté d’égrener un ensemble incohérent de mesures spectaculaires d’inspiration éminemment populiste, dès le lendemain de son élection, Wall Street lui faisait une haie d’honneur à sa façon, traduction « j’achète la Bourse et j’achète le dollar ». Et allez comprendre comment un candidat élu avec les voix des déshérités de la mondialisation, les sans-dents de l’Amérique profonde, puisse, une fois élu, s’entourer d’un nombre impressionnant de milliardaires.
 
La vérité est que Donald Trump a fait un diagnostic de la situation politique et économique des États-Unis que personne n’avait osé faire auparavant, un diagnostic non pas de théoricien mais d’observateur pragmatique du terrain dont, certes, on ne saura que plus tard s’il était le bon ou pas, mais qui tient parfaitement la route. Pour Trump, les causes de la crise économique sont structurelles. Au diable, donc, les théories monétaristes ou keynésiennes, si Mme Janet Yellen souhaite que les taux d’intérêt remontent, qu’elle le fasse – peu lui chaut. Pour autant, hors de question, chez lui, d’embrasser les thèses d’un Thomas Piketty sur les inégalités patrimoniales inhérentes au capitalisme et qui, irrémédiablement, conduiraient à la panne totale de croissance. Dans le droit fil de son expérience d’entrepreneur, il croit toujours aux vertus d’un capitalisme pur et dur (pour ne pas dire brutal), les grands patrons peuvent être rassurés et l’Obamacare ne survivra pas à son inventeur.

Alors, quoi ? En fait, Donald Trump met tout sur le dos du libre-échange et des délocalisations, avec comme tête de Turc la Chine. Selon lui, tous les stigmates de la crise remontent à une seule et même source : la concurrence des pays en voie de développement qui a dévasté le tissu industriel américain. Vu d’Europe, et notamment avec le regard d’un militant souverainiste, ce diagnostic peut sembler banal, mais aux États-Unis, affirmé avec une telle franchise, c’est inédit, comme il est inédit d’affirmer que le libre-échange est non seulement la cause, mais la seule et unique cause de la crise.
 
Une fois que l’on a compris ce que Donald Trump a vraiment en tête pour son pays, tout devient cohérent, et même sa vision de la politique étrangère – et là, nous touchons au deuxième volet de sa doctrine, une véritable révolution. Pour Trump, en effet, la politique étrangère ne doit pas avoir pour but de propager les valeurs de la démocratie urbi et orbi, mais de servir uniquement les intérêts des États-Unis, et par intérêts, il faut comprendre les intérêts économiques stricto sensu. Le rapprochement avec la Russie – confié non pas à un politique mais à un industriel, c’est tout dire – et le refroidissement des relations avec Pékin sont parfaitement cohérents avec une politique de recentrage économique sur le sol américain. Face à la Chine, qui a beaucoup à perdre sur le plan économique, les États-Unis doivent se préparer à une confrontation diplomatique serrée. A contrario, la Russie, loin d’être un concurrent industriel, offre toutes les synergies qui fondent un partenariat fécond pour l’avenir.

 

Si la cohérence de Donald Trump est un mystère pour nos politologues, c’est tout bêtement parce qu’il n’est ni un économiste ni un politique mais un entrepreneur et qu’il entend gouverner comme un entrepreneur. L’avenir nous dira si l’establishment le laissera faire et si sa doctrine très originale est la bonne.

 

Gestionnaire de fonds d’investissement
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Pour 2017, Bloomberg prédit Le Pen présidente et une Californie sécessionniste

Pour 2017, Bloomberg prédit Le Pen présidente et une Californie sécessionniste | Think outside the Box | Scoop.it
Un manifestant anti-Trump à Oakland, près de San Francisco, début novembre. Pour Bloomberg, les troubles pourraient empirer et l'Etat de la Côte Ouest faire sécession en 2017. Photo Josh Edelson. AFP
 
L'agence de presse financière, qui avait flairé notamment le Brexit et la victoire de Trump en 2016, a dévoilé ce mercredi ses pires prophéties pour l'an prochain.
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    Bloomberg prédit Le Pen présidente et une Californie sécessionniste

Chaque année, l’agence de presse financière Bloomberg dévoile les pires scénarios-catastrophes dans son «guide pessimiste». Fin 2015, pour l’édition 2016, le site avait notamment prévu la victoire du Brexit lors du référendum sur une sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, tout comme l’élection de Donald Trump, avant même qu’il ne soit déclaré candidat.

Pour 2017, «le potentiel de chaos est tout aussi grand», prévient l’agence. Sous forme de tweets, Bloomberg imagine neuf «scénarios» plus ou moins crédibles, allant d’un rapprochement russo-cubain à une guerre économique sino-américaine en passant par la liste des têtes qui vont tomber en Europe. «Ce ne sont pas des prédictions. Mais un aperçu de votre fil d’actualité sur les réseaux sociaux si les choses tournaient mal», avertit Bloomberg.

 

Montée du populisme en Europe

En France, Marine Le Pen, qualifiée par le site de «candidate anti-immigration», remporte la présidentielle française. S’ensuit un référendum pour un «Frexit», une sortie de la France de l’UE. La candidate du Front national avait en effet annoncé, dans un entretien à Valeurs actuellesson intention de tenir un référendum sur l’appartenance de l’UE, six mois après son éventuelle victoire.

En Italie, le populiste Beppe Grillo, leader du Mouvement 5 étoiles (M5S), accède lui aussi au pouvoir après des élections anticipées. L’actuel chef du gouvernement, Matteo Renzi, a annoncé dimanche sa démission après la victoire du «non» au référendum, sur son projet de réforme de la Constitution.

En Allemagne, Angela Merkel, l’actuelle chancelière réélue avec 89,5% des voix à la tête de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) mardi 6 décembre, perd les élections législatives de septembre 2017. Son homologue britannique, Theresa May, qui a succédé à David Cameron après la victoire du Brexit, est quant à elle évincée par un partisan d’une ligne dure du Brexit. En Grèce, la crise économique se poursuit mais aucun renflouement n’est prévu.

In one scenario, we could see the back of these leaders. Here’s a pessimist’s guide to 2017 https://t.co/ZHZGkYeW1ppic.twitter.com/ETxNit5Mg5

— Bloomberg (@business) 7 décembre 2016
 Aux Etats-Unis : un mouvement Anti-Trump 

En 2016, Bloomberg avait prédit l’élection de Donald Trump. En 2017, le site imagine d’abord que sa popularité monte en flèche au cours des premières semaines de son mandat, après que le Congrès républicain adopte une importante réforme fiscale.

Un succès de courte durée, Trump devant faire face à un grand mouvement de protestations, réunissant le mouvement Black Lives Matter («les vies noires comptent»), des anciens membres d’Occupy Wall Street et des anarchistes. Le milliardaire tente de restreindre la contestation en imposant des couvre-feux dans les grandes villes.

La Californie émerge alors comme le centre de l’opposition à Trump et fait sécession, donnait lieu à un «Calexit», pour protester notamment contre l’absence de mesures environnementales (Trump étant un climatosceptique avéré). Les milliardaires Elon Musk, PDG de SpaceX qui veut coloniser Mars, et Sheryl Sandberg, numéro 2 de Facebook, émergent alors pour diriger une alliance progressive contre Trump en 2020.

 

A LIRE AUSSI:Un Etat américain peut-il faire sécession si le résultat du vote ne lui convient pas ?

 

Etats-Unis versus le reste du monde 

Parmi les autres scénarios envisagés par Bloomberg, l’agence envisage un retour en force de la Russie de Vladimir Poutine qui réaffirme son emprise sur l’Ukraine, la Syrie et la Biélorussie. Ou une Corée du Nord, toujours dirigée par un Kim Jong-un qui fait frémir le monde entier en prouvant qu’il peut pourvoir ses missiles nucléaires et menace directement la Côte Ouest des Etats-Unis.

A LIRE AUSSI:Poutine à la conquête de l’Ouest

Les Etats-Unis sont souvent la cible des prédictions de Bloomberg, qui imagine tour à tour le retrait des Etats-Unis de l’Otan, puis des Nations unies – profitant à l’Etat islamique –, une rupture du processus de normalisation des relations entre les Etats-Unis et Cuba, entamé sous Barack Obama, ou encore l’avènement d’une véritable guerre économique entre les Etats-Unis et la Chine, provoquant une profonde récession chinoise. 

 

Estelle Pattée
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Clinton et Hollande, des cousins (très, très) éloignés?

Clinton et Hollande, des cousins (très, très) éloignés? | Think outside the Box | Scoop.it
Selon un généalogiste, la potentielle future présidente des États-Unis a un très lointain cousinage avec François Hollande. Un lien qui remonte au XIIIe siècle.

La candidate démocrate à la présidence des États-Unis, Hillary Clinton, compte des ancêtres français disséminés dans une quinzaine de départements et un très lointain cousinage avec le président François Hollande, révèle le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot.

Hillary Clinton, née Rodham, descend en effet du côté maternel, via son arrière-grand-mère Delia Martin, de familles québécoises, dont les Belleperche et les Couillard, note-t-il dans son livre "Dico des Politiques", paru jeudi aux éditions de l'Archipel.

Elle compte ainsi non seulement des ancêtres lorrains, les Martin, originaires du village de Brouviller (Moselle) non loin de Sarrebourg, mais aussi dans 14 autres départements (Calvados, Charente-Maritime, Corrèze, Côte d'Or, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Morbihan, Orne, Paris, Sarthe, Seine-Maritime, Vendée, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne).

 

Un lien avec les "Rois maudits"

Par une branche, souligne Jean-Louis Beaucarnot, elle cousine de très loin avec François Hollande, les deux responsables descendant en effet des "Rois maudits" français. Elle a pour aïeul, à la 23e génération, le roi de France Louis X le Hutin, frère du roi Philippe V le Long, lui-même ancêtre de François Hollande.

Par ses ancêtres installés au Québec, elle cousine encore avec les chanteuses Madonna et Céline Dion ainsi que l'actrice Angelina Jolie.

 

Aucune racine française pour Trump

Le rival républicain de Hillary Clinton, Donald Trump, ne compte en revanche aucune racine française connue, selon le généalogiste. Les Trump sont en effet d'origine allemande. Son grand-père, Friedrich, était natif de Kallstadt, dans le Palatinat - là-même où était né Henry Heinz, l'inventeur du ketchup - et avait émigré aux Etats-Unis, où il avait d'abord travaillé comme barbier, à New-York, avant de s'aventurer vers l'ouest, au moment de la ruée vers l'or et de faire fortune avec des saloons, proposant de l'alcool, de l'opium... et des prostituées.

 

P. P. avec AFP
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Dans 4 jours, Trump sera le 45e président des Etats-Unis !

Dans 4 jours, Trump sera le 45e président des Etats-Unis ! | Think outside the Box | Scoop.it

La presse aux ordres, la presse de l’establishment pourri, aura tout essayé pour éviter ce titre qu’elle mettra, malgré elle, à la une dès le 09 Novembre prochain. Comme je le disais dans cet article (https://ripostelaique.com/les-criminels-clinton-vont-ils-accuser-trump-davoir-viole-des-enfants.html), l’establishment a battu tous les records de la désinformation et de la manipulation de l’opinion publique…

 

D’abord, l’usage notoire et frauduleux d’un serveur privé et personnel à des fins professionnelles et gouvernementales, est strictement proscrit par la loi fédérale américaine. Hillary Clinton (si elle n’était pas une super protégée) aurait fait l’objet de poursuites pénales et/ou de sanctions diverses. Le FBI et le Ministère de la Justice (se fondant sur une curieuse «négligence extrême» de sa part) s’entendirent pour lui faire un beau cadeau (dont ne bénéficient pas les sans-dents), en se déclarant non favorables à l’engagement de telles poursuites. Ensuite , le contenu même des e-mails (délit de corruption, trafic, haute trahison, etc.) peut également lui valoir des poursuites pénales parallèles et la prison. Il s’agit donc d’affaires distinctes en une.

Sans Wikileaks et ses révélations, ce système pourri aurait certainement continué de dissimuler à l’opinion de très nombreux scandales (on ne sait pas tout). Le FBI n’est certainement pas un ami de Trump. Il a pris tardivement ses responsabilités morales pour anticiper et se protéger lui-même. Bien avant la reprise de l’enquête sur les fameux e-mails, il y avait bien une remontée de Trump dans les « sondages ». Tout finissant par se savoir, le FBI préfère sauver la face et éviter une fragilisation plus importante encore après le scrutin. Merci à Wikileaks.

 

Quand une candidate reçoit des questions à l’avance pour un débat, n’est-ce pas du peuple entier et des téléspectateurs que se moque une telle mise en scène? Et qui fait passer son concurrent pour un moins professionnel et un incompétent? Presque tout est truqué et inégal dans cette élection. Au juste, de quel temps de parole dispose le camp Clinton à lui tout seul? Le volume de temps et l’espace médiatique accordés au seul couple Obama, porte à croire que le peuple américain va choisir entre Obama et Trump. Obama qui a déjà voté le 07 Octobre, après avoir encouragé à voter par anticipation, était-il au courant d’une action du FBI de dernière minute? Tous ceux qui ont voté Clinton et qui ont à présent des regrets, n’iront certainement pas tous changer leur vote…

Pour une des rares fois qu’un candidat américain n’est pas un va-t-en-guerre, la politicaillerie lui est hostile, lui reproche de vouloir éviter la guerre avec la Russie…Et préfère distraire l’opinion en mettant en avant des affaires de mœurs et de coucherie.

 

Pour une fois qu’un leader tranche avec le mensonge du « politiquement correct », veut réellement protéger son peuple contre le terrorisme musulman et ses sources, il est traité de « dangereux », « d’islamophobe ». Donald Trump aurait tant voulu aussi s’en prendre au terrorisme catholique, protestant, judaïque ou bouddhiste… Mais comment combattre ce qui n’existe pas?

Ce qui est certain, la victoire de Trump sera la victoire de tous les peuples assoiffés de vérité, contre les « élites » corrompues et les financiers du terrorisme international et des guerres, etc. Et nous allons bien rigoler de toute cette politicaillerie, des journaleux, des merdias, des politolo-menteurs, de la science politique arrogante, dogmatique et déconnectée de la réalité. Mais où iront-ils donc se cacher, ces dirigeants irresponsables et idiots qui avaient pris position en faveur d’Hillary Clinton? Peut-être, présenteront-ils des excuses de la 25ème heure pour sauver la face, comme le FBI…

 

Sango Loba

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Les élites européennes tremblent, Trump va gagner !

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Les 27 commencent à avoir peur, de même que l’Amérique des nantis, celle de W.S et du roi dollar qui a toujours méprisé les ploucs de la côte Ouest et du Sud, ces petits Blancs racistes et bas du front qui n’ont rien compris.

 

Tous les analystes politiques, les sondeurs, les professeurs de morale et donneurs de leçons en tout genre, qu’ils soient Américains ou Européens, tout ce ramassis de rigolos qui n’ont rien vu venir, réalisent mais un peu tard, que Trump n’est pas le clown grotesque et le facho débile qu’ils dépeignaient.

 

C’est un leader, un vrai.

 

L’impensable est en train de se réaliser. Trump est aux portes de la Maison Blanche. Un véritable tremblement de terre pour le système habitué à régner sans partage.

 

Ce tsunami patriotique venu de l’Amérique profonde, et que porte le milliardaire honni, ébranle les certitudes de ces élites arrogantes de la côte Est, qui se foutent depuis toujours du petit peuple.

 

Elles sont déboussolées car elles ont oublié depuis longtemps ce qu’est le patriotisme, l’amour profond de son pays, ne se souciant que de leurs propres intérêts. L’argent n’a ni odeur, ni patrie.

Ce ne sont pas les élites du système qui se sont sacrifiées au Vietnam, en Irak ou en Afghanistan. C’est le peuple. Et quand les lobbies du pétrole et de l’armement poussent à la guerre pour s’en mettre plein les poches, ce sont les patriotes de l’Amérique profonde qui vont se faire tuer par milliers dans des conflits perdus d’avance.

Toutes ces guerres inutiles n’ont servi que les intérêts de quelques uns.

Le message de Trump, c’est “l’Amérique aux Américains”. Quoi de plus naturel ?
Quoi de plus légitime pour un peuple courageux, qui a su faire d’un continent pratiquement désert, le pays le plus riche et le plus puissant de la planète ?

“Tout le monde en a marre des lèche-culs” a sobrement résumé Clint Eastwood, un des rares acteurs soutenant Trump. ( bloc-notes d’Yvan Rioufol )

Les élites occidentales ne veulent pas comprendre que pour les peuples, il y a overdose de politiquement correct, overdose d’immigration, overdose d’islamisation, overdose de préférence étrangère, overdose d’insécurité, overdose du vivre ensemble, overdose du multiculturalisme, overdose du communautarisme, overdose du renoncement à leur identité, à leur culture, à leurs racines, à leur histoire. Après des années de soumission, les natifs se rebellent. Un monumental coup de pied au  c… se prépare.

Les peuples occidentaux refusent de brader leur pays à des minorités qui refusent le mode de vie occidental et veulent imposer le leur. Ils veulent retrouver la patrie de leurs aînés, qui se sont sacrifiés pour devenir ce qu’ils sont : des pays libres et prospères vivant en paix et en sécurité, à des années lumière d’un islam moyenâgeux.

Et on aura beau les insulter, les humilier, les traîner dans la boue, comme le font les islamo-gauchistes et nos bobos qui bradent la nation, JAMAIS les patriotes n’accepteront de se faire déposséder de leur propre pays.

Partout en Europe c’est le sursaut des patriotes. Toutes les élections montrent le rejet des partis immigrationnistes et islamophiles. Merkel en fait les frais, mais elle n’est pas la seule. Le réveil identitaire est général.

Et ce n’est pas la réflexion stupide du maire de Berlin, qui ose dire qu’un “score à deux chiffres pour l’Afd serait perçu dans le monde entier comme le signe du retour de l’extrême droite et DES NAZIS en Allemagne”, qui changera la donne.
Ce mouton de la pensée unique ferait mieux de dénoncer les dangers de l’islamisme bien réel, au lieu de se répandre en âneries sur un néo-nazime imaginaire.

Les peuples européens ne veulent plus d’immigration et sont 100% d’accord avec le discours du milliardaire patriote. Ils sont devenus imperméables au discours bien pensant, qu’ils perçoivent comme une vaste escroquerie intellectuelle.

Au sommet de Bratislava, vendredi, les 27 ont évoqué les conséquences de la victoire de Donald Trump, sur l’alliance avec les Etats Unis, notamment  en matière de Défense. Il serait temps !

Il est vrai que “le Donald” a toujours été anti européen, dépeignant l’UE comme “une bicoque infernale” et jugeant Angela Merkel “dérangée”.

En fait, il dit ce que pensent tous les patriotes.

En attendant, si l’Amérique revient à l’isolationnisme et nous retire son “bouclier” protecteur, il va bien falloir réviser nos choix budgétaires.

Un Américain consacre 2000 dollars par an à la Défense, un Français quatre fois moins.

Et les Etats Unis consacrent 20% de leur PIB au social, la France 33% ( 700 milliards d’euros ). Social qu’elle partage avec toute la planète, au détriment des natifs.

L’heure est venue pour le peuple français de ne penser qu’à lui, en ne comptant que sur lui-même. Assez de cette Europe destructrice d’identité, assez de cette Europe qui éprouve de la répulsion pour les peuples qu’elle est censée protéger, mais fait preuve d’une compassion sans fin envers des minorités qui refusent de s’intégrer.

Ce que vit l’Occident aujourd’hui, c’est tout simplement l’effondrement du monde d’avant, avec une rébellion généralisée contre la dictature du politiquement correct. C’est le réveil identitaire tant attendu, contre le renoncement permanent qui détruit les nations.

Et c’est pour cela que Trump fait trembler le système. Les peuples n’écoutent plus leurs élites qui perdent pied. Les peuples veulent décider eux-mêmes de leur propre avenir.

Dans ce contexte très porteur pour tous les patriotes, l’élection de Donald Trump serait un formidable tremplin pour Marine Le Pen. Au grand dam de nos soi-disant élites, qui ne savent que brader notre patrimoine culturel depuis trente ans.

 

Jacques Guillemain

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Cher M. Trump...

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Signez la lettre ouverte ci-dessous! Quand nous aurons réuni assez de signatures, nous la publierons en pleine page dans les plus grands journaux du monde:

Cher M. Trump,

Vous n'avez pas l'étoffe d'un grand homme.

Le monde entier rejette votre peur de l'autre, vos appels à la haine et votre bigoterie. Vous légitimez la torture, appelez au meurtre de civils et encouragez la violence en général: nous ne voulons pas de cela. Vous dénigrez les femmes, les musulmans, les Mexicains et des millions d'autres personnes parce qu'elles ne vous ressemblent pas, ne parlent pas comme vous ou ne prient pas le même Dieu que vous: nous ne voulons pas de cela.

Face à vos peurs, nous faisons le choix de la compassion. Face à vos discours catastrophistes, nous faisons le choix de l'espoir. Face à votre ignorance, nous faisons le choix de l'ouverture.

Citoyens du monde, nous sommes unis contre vos tentatives de division.

Avec nos salutations,
[Ajoutez votre nom!]

Jacques Le Bris's insight:

Je ne sais si c'est grâce à votre signature mais TRUMP a chu au Wiskonsin...

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