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Santé CHOC - Pendant 1 mois, il bannit l'alimentation industrielle !

Manger de manière saine afin de garder la ligne et être en bonne santé, c’est du déjà vu, encore et encore. Cependant, un néerlandais s’est livré à une expérience assez incroyable. Il s’est privé, pendant un mois entier, de toute nourriture industrielle (transformée), de sucres ajoutés, d’acides gras saturés et même d’alcool. Le résultat est plutôt surprenant.

« Plus de la moitié de la population néerlandaise lutte contre l’obésité »

 

Voici l’histoire de Boris et Sacha, deux jeunes néerlandais. Le second est le cobaye du premier, qui a eu l’idée d’une telle expérience ayant pour but de démontrer que nos habitudes alimentaires d’aujourd’hui, en plus d’une offre de produits de moins en moins sains, sont mauvaises pour notre santé.

Ainsi, le cobaye Sacha s’est nourri le plus sainement possible pendant un mois complet. En réalité, ce dernier a subi un régime qui s’est avéré être un véritable sevrage de tous ces produits transformés avec des additifs chimiques, sucrés et hyper gras.

En premier lieu, Sacha est allé passé une visite médicale attestant de sa bonne santé et de sa forme, pendant que Boris a enquêté sur les produits que Sacha ne pourrait pas manger pendant le temps de l’expérience. Et la liste semble très longue, il est possible de citer par exemple la bouteille de thé glacé équivalente à dix morceaux de sucre ou encore une soupe à la tomate correspondant à cinq morceaux de sucre; de sucre ajouté, cela va sans dire.

« Je n’ai aucune idée de ce que Sacha va pouvoir manger, mais bonne chance ! » s’exclame Boris.

À part un cholestérol trop élevé, Sacha semble être en bonne santé. Dès le premier jour, le menu du mois est donné: fruits, œufs et yaourt. Sacha s’est donc gavé de smoothies, jus de fruits pressés, et légumes frais. On le voit également se nourrir dans des restaurants proposant des buffets de légumes vapeur. La règle principale de l’expérience laisse peu de choix lorsque l’on se retrouve dans un supermarché, même au niveau des boissons. Ici, Sacha ne trouve rien d’autre que de l’eau, le reste étant truffé d’ajouts.

Au bout du quatrième jour, Sacha dit commencer « à devenir grincheux », indiquant que ce régime est difficile pour lui, le rendant irritable. Il indique également avoir « constamment faim ». Le Dr Bosma, interrogé par Boris, tente une explication sur le côté négatif du sucre :

« Les douceurs vous font envie de plus. Votre glycémie augmente, l’insuline est sécrétée pour la faire descendre. Ensuite, vous voulez à nouveau des sucreries » indique la spécialiste en nutrition.

Lorsqu’il se promène à l’extérieur, Sacha est soumis à la vision de tous les produits qu’il ne peut désormais plus consommer, comme les hamburgers et les sodas. Au-delà de l’humeur qui n’est pas au beau fixe, l’organisme de Sacha, habitué au sucre, est donc en demande et finalement, le fatigue.

« Vous vous sentirez en meilleure forme après un mois sans sucreries, alcool et aliments en conserve » indique le Dr Bosma.

Après un mois complet d’une alimentation saine, Sacha se sent effectivement en meilleure forme, il estime avoir plus d’énergie. L’intéressé a également perdu 4kg, ce qui n’est pas négligeable. Sa tension artérielle a baissé, son cholestérol, qui était trop élevé, a également baissé, tout comme sa glycémie.

L’expérience a été difficile pour Sacha, surtout au début, mais il indique s’être progressivement « détoxifié » du sucre. Son corps s’est donc adapté et a mieux accepté le régime après quelques jours.

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Quelle alimentation bio pour demain ?

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Vendredi 17 avril 2015

Théâtre d'Annonay

Place des cordeliers – 07100 Annonay

 

Quelle alimentation bio pour demain ?

Entrée gratuite et réservations fortement conseillées

 

La généralisation de l’alimentation bio est aujourd’hui suspendue à un double défi : agricole et culinaire. Le premier volet sera traité par Vandana ShivaOlivier DeSchutterGilles Eric SéraliniJosé Bové et Corinne Lepage. Ils évoqueront les solutions qu’ils mettent en oeuvre face aux résistances qu’ils rencontrent dans leur engagement pour une agriculture respectueuse de la terre et des hommes.

Mais cet enjeu se joue également dans l’assiette des citoyens dont les menus sont un levier écologique décisif. Ce second défi sera décrypté par Marc VeyratRégis Marcon etJean-Luc Rabanel. Ils raconteront leur croisade pour une alimentation écologique, tant dans leurs établissements (créativité etc…) que dans les repas quotidiens de toutes les catégories de la population.

 

Jacques Le Bris's insight:

Pré-inscription :

http://www.labiodanslesetoiles.com/infos-pratiques/


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En 2050, comment la consommation locale a changé la distribution en France?

En 2050, comment la consommation locale a changé la distribution en France? | Think outside the Box | Scoop.it

Répartition de l'emploi par catégorie socioprofessionnelle de 1962 à 2046.
Lecture: en 1962, la part des agriculteurs exploitants dans l'emploi était de 16%; en 2007, elle n'est plus que de 2%; en 2044 elle est de 8%.

 

ALIMENTATION -

 

"Marchands des 4 saisons" a considérablement changé la manière d'appréhender la consommation et la distribution et a permis de proposer un modèle durable de consommation.

Rappelez-vous lorsqu'en 2015 vous alliez encore dans des enseignes de grande distribution. Vous étiez dans un espace totalement vide de sens, où la seule chose qui comptait était de proposer le prix le moins cher: "Je suis le moins cher" clamaient toutes les enseignes de l'époque. Bien mal leur en a pris, étant donné que 35 ans plus tard nombre d'enseignes qui proposaient de la "grande distribution" comme Casino, Carrefour, Wall Mart ont disparu du paysage économique, pour le plus grand bien de nos assiettes.

Rappelons ce qu'était, par devoir de mémoire, la "grande distribution". Il s'agissait de proposer des produits standardisés, produits industriellement en énorme quantité, vendus dans de grands entrepôts sans âme que l'on appelait hypermarchés, afin de pouvoir faire baisser au maximum les coûts de revient de chaque produit, mais aussi de baisser aussi le goût et la qualité, sans avoir une agriculture durable.

C'est en 2014 que Marchands des 4 saisons a été créé, il y a déjà 36 ans. L'entreprise de Clermont-Ferrand visait à promouvoir la consommation de produits locaux, basée sur les principes du mouvement locavore, qui consiste à consommer des produits locaux de moins de 250 kilomètres autour de chez soi.

L'entreprise s'est rapidement développée suite à son lancement sur Internet. "Nous avons, dans un premier temps, lancé notre concept sur Internet, puis de nombreux entrepreneurs souhaitaient ouvrir des boutiques alors on les a accompagnés", déclare Marc Dorel, le fondateur du réseau.

La grande distribution a été supplantée par un modèle de distribution 100% responsable. Avec les ventes via Internet, on réduit grandement les coûts logistiques et le prix de vente des produits locaux, ce qui nous a tout de suite permis d'être très compétitif, par rapport aux prix de supermarché et surtout de redonner des marges de manœuvre aux producteurs, qui ont ainsi trouvé des alternatives à la grande distribution pour vendre leurs produits. "Les clients n'étaient à l'époque pas autant prêts à commander par Internet, ainsi nous sommes allés dans le commerce réel."

Des boutiques, 100% responsables, ont été ouvertes. Elles proposent autant de choix qu'en grande distribution, mais les produits sont durables, locaux, bio, issus du commerce équitable, tous dans le respect d'une charte d'agriculture durable.

Dans cette chaîne le producteur est respecté. Il a désormais des revenus plus confortables; la suppression des centrales d'achat a été un élément fondamental dans cette organisation.

Les producteurs travaillent désormais sur de petites productions, grâce au développement de l'agro-écologie et des techniques modernes de productions qui allient plusieurs cultures "amies", ils arrivent à augmenter les rendements, ils peuvent de nouveau manger ce qu'ils produisent! Certains paysans joueurs comparent les niveaux de productions et se rendent compte qu'au vu de la qualité des sols et des rendements, ils arrivent à produire jusqu'à deux fois plus. Les industriels et coopératives ont vite compris qu'il n'était plus rentable d'avoir d'immenses parcs industriels pour produire et ont incité leurs membres à évoluer et à changer.

Le développement de l'agro-écologie a également eu pour conséquence la disparition de "Monsanto", une multinationale qui vendait des semences génétiquement modifiées. Les producteurs ont massivement arrêté de travailler avec cette entreprise, lorsqu'il a été prouvé que les sols s'appauvrissaient et que les produits de Monsanto causaient plus de tort à l'écosystème local, de même pour les paysans, qui devaient chaque année s'endetter auprès de cette entreprise pour avoir le droit de semer leurs graines.

Aujourd'hui, la production est désormais 100% bio et nous n'avons plus besoin de labels pour le prouver. Tous respectent la charte agriculture durable, qui a été rendu obligatoire en 2030 pour toute production française. Les pesticides sont interdits, tout le monde peut aller voir régulièrement les fermes qui sont ouvertes au public afin de pouvoir regarder, apprendre et transmettre aux nouvelles générations les méthodes de travail.

On peut y découvrir comment sont utilisés les compostes, qui proviennent des poubelles vertes qui ont été généralisées et qui servent de lisier aux champs. On peut aussi trouver des ruches très vivantes, ce qui tranche avec l'année 2017 où nous avons failli voir disparaître les abeilles. Désormais, chaque ruche est beaucoup plus productive grâce à la disparition des pesticides et aux multiples semences qui poussent sur les champs.

Les conséquences en termes d'emplois ont été très bénéfiques durant ces 35 dernières années, 2.9% de la population était paysanne soit 870.000 en 2015. Nous sommes revenus à des niveaux plus normaux, grâce à la consommation locale et aux changements des consommateurs avec désormais 8% de la population qui est agricole, soit 2,4 millions d'agriculteurs. Ce chiffre tranche encore avec les 40% de sortie de guerre en 1945, mais nous permet d'avoir un taux de chômage de 3%.



 

Ces dernières années ont été compliquées pour de nombreux acteurs du XXe siècle de l'économie traditionnelle, qui s'est orientée vers un monde plus durable et responsable. C'est ainsi que jadis de grandes marques comme Mars, Coca-Cola, Nespresso, etc, n'ont pas su s'adapter à cette nouvelle logique et ont également disparu. Les entreprises ont eu à s'adapter par rapport à la taxe sur le CO², votée sur les recommandations communes de l'ONU et de l'OMC, poussée par le GIEC et la société civile qui avaient recueilli une pétition de 100 millions de signatures. Ceci avait forcé les gouvernements à changer leur position et à agir en 2022. L'évolution sur la taxe sur le CO² a fait passer la taxe à 1000$ la tonne. Danone a saisi cette opportunité pour relocaliser massivement ses usines de productions, ce qui a permis de créer des milliers d'emplois supplémentaires et a poussé vers des produits plus qualitatifs avec de meilleures matières premières.

Nous avons ainsi aujourd'hui, un monde qui est plus sain, plus responsable et bien que nous ayons baissé de plus de 70% nos consommations globales de CO² par rapport au protocole de Kyoto de 1988, il reste encore du chemin pour atteindre le 0 absolu, fixé par la Convention sur le climat décidée en 2044 pour 2070. Selon les experts du GIEC la hausse des températures globale sera finalement limitée à 1,5° en 2100, mais nous ressentons déjà les effets dans plusieurs grandes villes telles que New York, Amsterdam, Tokyo, Londres, Miami.

Ainsi l'évolution de nos modes de consommation a eu un réel impact sur la société et sur la manière de concevoir la politique qui a su écouter la société civile pour aller vers un monde plus durable. On félicite encore les initiatives comme Marchands des 4 saisons qui ont contribué à ces évolutions.

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Le premier hamburger fait avec des cellules souches bientôt une réalité

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Le premier hamburger fait à partir de cellules souches bovines encore dans les éprouvettes d'un laboratoire néerlandais devrait être prêt cet automne, une avancée pouvant bouleverser l'élevage, l'alimentation mondiale et bénéficier à l'environnement.

 

Le Dr Mark Post, un médecin de formation et patron du département de physiologie de l'université de Maastricht (Pays-Bas), prévoit de dévoiler ce hamburger en octobre, a-t-il dit à la presse en marge de la conférence annuelle de la Société américaine pour l'avancement de la science (AAAS), réunie ce week-end à Vancouver.

Le coût pour produire ce premier hamburger "expérimental" se monte à 250 000 euros, a précisé ce chercheur, ajoutant aussitôt que le second devrait être plus abordable à 200 000 euros.

Ce projet a été financé par un riche donateur qui souhaite rester anonyme, a-t-il dit, expliquant que ce dernier voulait "voir diminuer le nombre d'animaux de ferme abattus pour leur viande et réduire ainsi les émissions de gaz à effet de serre résultant de l'élevage".

"La production de viande devrait doubler d'ici à 2050 pour répondre à la demande et mobilise déjà 70% de nos terres agricoles", a estimé le Dr Post. L'élevage contribue au réchauffement climatique avec les émissions de méthane, un gaz à effet de serre vingt fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) et compte pour 18% du total.

 

"Mon projet vise à créer de la viande à partir de n'importe quelle cellule souche en utilisant une technologie développée dans le champ médical depuis plus de vingt ans et qui arrive à maturité", a souligné le Dr Post.

Pour ce premier hamburger, il a utilisé des cellules des muscles du squelette de bovins cultivés dans du sérum foetal de veau. "Les tissus produits ont exactement la même structure que les originaux", a assuré ce scientifique, soulignant que la technologie était bien maîtrisée.

(...)

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