Lundi, les dirigeants de Libération vont présenter leur projet de transformation de Libération afin d’en faire un média du XXIème siècle. Un pari, certes, mais le journal n’a plus le...
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Féru de révolution, Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, raconte sa visite à rédaction de La Presse, le principal journal québécois, qui a entamé sa propre révolution il y a quatre ans.
Ce journal a décidé en janvier 2010 de tout miser sur la tablette et d’abandonner à court terme le papier. La Presse, à fait le choix de la gratuité, aux antipodes des réflexions hexagonales.
Extrait
> «Il ne s’agit absolument pas de faire le journal papier sous forme numérique », insiste Jean-François Bégin, le jeune directeur des informations générales,« mais de penser le papier dans sa forme numérique en coordination avec les graphistes, la photo, la vidéo, sans maquette précontrainte. C’est un travail d’équipe, on pense au story telling».
> Pour convaincre les annonceurs qu’ils seront vus, il faut leur prouver que les gens passent au moins autant de temps sur la tablette que sur le papier : « on y est parvenu. Nos lecteurs lisent le journal papier 35 minutes en moyenne. Avec la tablette, on est passé à 42 minutes par jour, 70 minutes le samedi et 50 minutes le dimanche (car le journal numérique paraît 7 jours sur 7, NDA) », se réjouit Eric Trottier.
> Autre constat: "Le web n’attire clairement pas les lecteurs de journaux"