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ALERTE NUCLÉAIRE : L’ASN RECONNAIT POUR LA PREMIÈRE FOIS LA DANGEROSITÉ DE LA CENTRALE DE FESSENHEIM

ALERTE NUCLÉAIRE : L’ASN RECONNAIT POUR LA PREMIÈRE FOIS LA DANGEROSITÉ DE LA CENTRALE DE FESSENHEIM | Home | Scoop.it

25 SEPT. 2016 — ALERTE NUCLÉAIRE : L’ASN RECONNAIT POUR LA PREMIÈRE FOIS LA DANGEROSITÉ DE LA CENTRALE NUCLÉAIRE ALSACIENNE DE FESSENHEIM.

Fessenheim, le 25 septembre 2016.

Mesdames, Messieurs député(e)s, élu(e)s de la République française.

Je vous sollicite à nouveau en riverain inquiet de la doyenne des centrales nucléaires françaises de Fessenheim. En effet, des éléments nouveaux confirment la dangerosité de la centrale nucléaire de Fessenheim.

En date du 23 septembre 2016, l’AFP dans l’affaire d’Areva au Creusot révélée au printemps 2016 avec la falsification de documents de certification sur plusieurs centaines de pièces d’équipement des centrales nucléaires en France et dans le monde, nous apprend que sur les 87 irrégularités les plus graves constatées, figure la centrale nucléaire de Fessenheim. Mais là où se singularise l’irrégularité à la CNPE de Fessenheim, c’est qu’elle compromet désormais la sûreté de l’installation nucléaire alsacienne !

En effet, l’ASN, gendarme du nucléaire français par la voix d’un de ses directeurs adjoints, Julien Collet, affirme à l’AFP le 23 septembre 2016, je cite : « La seule des 87 irrégularités qui se singularise, c’est Fessenheim, la nature de l'anomalie est susceptible de remettre en question la sûreté de l'équipement ».

Dans ces conditions, je vous demande Mesdames, Messieurs les élu(e)s, d’exiger la fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim au nom de la sécurité des populations riveraines et notamment de mes enfants.

Cette promesse présidentielle de 2012 de fermeture de la centrale nucléaire alsacienne doit donc être immédiatement mise en œuvre dans le cadre de la sûreté nucléaire, au nom du principe de précaution.

Les accidents nucléaires de Tchernobyl en Ukraine en 1986 et de Fukushima au Japon en 2011, ont montré le caractère irréversible sur les territoires contaminés par la radioactivité et les conséquences sanitaires graves pour les populations, notamment les femmes et les enfants.

La France ne peut plus prendre le risque de voir une région, un territoire impacté par un accident nucléaire majeur. Le préjudice environnemental, sanitaire et économique serait incommensurable et l’Histoire de France à jamais souillée par l’atome.

Avant qu’il ne soit trop tard et au nom de la République, au nom de nos enfants, au nom des générations à venir, notre responsabilité devant l’humanité doit nous conduire dans les délais les plus brefs à fermer la doyenne des centrales nucléaires hexagonales et amorcer en France la sortie du nucléaire.

Je vous remercie Mesdames, Messieurs les élu(e)s de la République pour votre engament politique au service d’une France durable et responsable.

Gabriel WEISSER
Eco-citoyen et riverain inquiet de la doyenne des centrales nucléaires française de Fessenheim.

Copie au public et aux médias et à Monsieur le Maire de Fessenheim, Haut-Rhin.


Lien :
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/fessenheim-l-autorite-de-surete-nucleaire-dresse-un-constat-severe_1833763.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/23/plusieurs-anomalies-detectees-sur-des-equipements-de-l-epr_5002708_3244.html
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/09/23/20-anomalies-detectees-sur-des-equipements-de-l-epr
http://www.dna.fr/actualite/2016/09/23/20-anomalies-detectees-sur-des-equipements-de-l-epr
https://reporterre.net/Vingt-anomalies-detectees-sur-l-EPR-de-Flamanville

 

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Fessenheim met de l’eau dans le gaz entre Paris et Berlin

Fessenheim met de l’eau dans le gaz entre Paris et Berlin | Home | Scoop.it

Alors que François Hollande s'est fait on ne peut plus flou sur la question, la ministre allemande de l'Environnement a pris sa plume pour réclamer à son homologue française, Ségolène Royal, la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne.

 

Le ton est courtois. Mais le propos est ferme : « Je vous prie de m’informer du calendrier et des procédures que vous avez l’intention de suivre pour l’arrêt de Fessenheim ». Dans son courrier adressé à Ségolène Royal, la ministre allemande de l’Environnement, la sociale-démocrate Barbara Hendricks, ajoute : « comme vous le savez, la population vivant dans les zones frontalières est très préoccupée par la sûreté de la centrale. Je vous prie vivement de prendre en compte ces préoccupations lorsque vous pèserez le pour et le contre lors de vos décisions, et de prévoir l’arrêt de Fessenheim à une échéance aussi rapide que possible ».

En service depuis 1977 et dotée de deux réacteurs d’une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim se trouve à… 1,5 km de la frontière allemande et à 20 km de Fribourg-en-Brisgau.

Fessenheim ? Une centrale « poubelle »

L’initiative de la ministre allemande de l’Environnement fait suite aux nombreuses interrogations qu’a suscitées en Allemagne le flou des propos de François Hollande lors de son intervention sur France Inter le 5 janvier. Le chef de l’Etat n’y a indiqué aucune date précise quant à la fermeture de la centrale alsacienne.

Et les dernières déclarations de Ségolène Royal annonçant une relance du nucléaire ont semé un trouble bien plus grand encore outre-Rhin. La colère gronde dans la sphère politique allemande, devant la volte-face française.

Et les mots ne sont pas tendres. « Alors que nous fermons nos centrales les plus dangereuses, il est intolérable de voir qu’une centrale poubelle, située directement à la frontière et encore plus dangereuse que les nôtres, voit non seulement sa date de fermeture repoussée à la Saint-glinglin, mais puisse encore fonctionner », s’indignait il y a quelques jours encore la députée au Bundestag Sylvia Kotting-Uhl, des Bündnis 90/Die Grünen (les Verts), et porte-parole du groupe parlementaire sur les questions nucléaires.

1,6 million de riverains inquiets

L’inquiétude des habitants de la région ne repose pas sur rien. Ils ont le sentiment de voir les intérêts économiques et industriels prévaloir sur leur sécurité. « Nous avons la centrale devant les yeux tous les jours », rapporte Didier Nocus, membre du collectif « Fessenheim Stilllegen. JETZT ! » (« Fermer Fessenheim. Maintenant ! »). Et les pannes à répétition de la centrale nous inquiètent. Pourquoi vouloir à tout prix la faire encore fonctionner si ce n’est pour des intérêts économiques ? »

La mobilisation ne s’arrête pas à la frontière. Corinne Lepage représente l’Association trinationale de protection nucléaire (ATPN), qui défend les habitants du Rhin supérieur, soit le triangle formé par la France, l’Allemagne et la Suisse (Fessenheim se trouve à 40 km de Bâle). Dans un communiqué publié à l’occasion de l’élection de François Hollande à la présidence de la République en 2012, les associations antinucléaires d’Alsace rappelaient que près de 1,6 million de riverains, habitant précisément dans cette région, ont voté pour des motions exigeant la fermeture de Fessenheim.

Trois ans après, le courrier de Barbara Hendricks somme Paris de ne pas l’ignorer.

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Le conseil municipal de Strasbourg pour la fermeture de Fessenheim

Le conseil municipal de Strasbourg pour la fermeture de Fessenheim | Home | Scoop.it
- France - ENERGIE - ENVIRONNEMENT - VIE POLITIQUE - - Les Echos.fr

Le conseil municipal de Strasbourg a demandé, à la quasi unanimité de ses élus Verts, PS et UMP, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, devenant la première collectivité alsacienne à adopter un tel voeu, dans une motion votée dans la nuit de lundi à mardi.
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Fermeture de Fessenheim: les antinucléaires s'impatientent et accusent Hollande d'avoir "menti"

Fermeture de Fessenheim: les antinucléaires s'impatientent et accusent Hollande d'avoir "menti" | Home | Scoop.it
Manifestation franco-germanique à Fessenheim à l'occasion de la commémoration de la catastrophe de Tchernobyle, le 24 avril 2016
 
"François Hollande a menti aux Français" en promettant de lancer avant la fin juin les démarches visant à fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, a accusé vendredi un collectif antinucléaire, constatant que le dossier n'avait pas avancé à cette date.
"Force est de constater que le président de la République ne respectera pas son engagement, que François Hollande a menti aux Français", ont affirmé dans un communiqué cinq associations qui luttent pour la fermeture de la centrale alsacienne.
Ces dernières semaines, la date-butoir du 30 juin a été évoquée à plusieurs reprises par la ministre de l?Énergie Ségolène Royal, notamment dans une lettre adressée le 4 mai au PDG d'EDF pour lui demander de déposer avant cette date une "demande d'abrogation de l'autorisation d'exploiter" les deux réacteurs de Fessenheim. EDF a cependant indiqué qu'avant d'enclencher la fermeture, il souhaitait d'abord conclure un accord avec l?État sur son indemnisation.
La fermeture de Fessenheim, promise par François Hollande lors de sa campagne de 2012 et réclamée depuis des lustres par les écologistes ainsi que par l'Allemagne et la Suisse, pays voisins de la centrale, est désormais fixée à l'horizon 2018, date à laquelle EDF prévoit de mettre en service l'EPR de Flamanville (Manche).
Lors de la conférence environnementale, fin avril, le président n'a pas évoqué l'échéance de fin juin. Il a seulement indiqué que le décret entérinant cette décision serait pris "cette année", sans préciser la date de la fermeture effective.
Cependant, d'après des militants de Greenpeace qui affirment avoir échangé quelques mots avec lui lors d'une rencontre fortuite dans les rues de Paris le 7 mai - un épisode qu'ils relatent en détail sur le site de l'ONG -, le président de la République leur a affirmé que le décret de fermeture de la centrale alsacienne serait signé "en juin", en vue d'une fermeture à la "fin de l'année".
En octobre dernier, "lors d'une rencontre à Strasbourg avec un membre du cabinet de l?Élysée, il nous a été affirmé qu'avant la fin juin 2016, François Hollande prendrait une mesure qui rendrait +irréversible+ la fermeture de la centrale", affirment encore les antinucléaires dans leur communiqué.
Pour André Hatz, de l'association "Stop Fessenheim", les militants "en ont marre de cette procrastination permanente". "Maintenant, il faut que les promesses aux Français soient respectées", a-t-il dit à l'AFP.
La ministre de l'Environnement et de l'Énergie Ségolène Royal a redit le 16 juin que le processus de fermeture de Fessenheim - la doyenne des centrales nucléaires françaises, en service depuis 1977 - devait "être tenu" et lancé cette année.
Cette controverse se poursuit alors que le réacteur numéro deux de la centrale alsacienne a été mis à l'arrêt le 13 juin pour une durée indéterminée, afin de procéder à des contrôles sur un générateur de vapeur, après la découverte d'anomalies à l'usine du Creusot d'Areva.
Sur 80 irrégularités de natures très diverses identifiées dans les dossiers de fabrication d'Areva concernant des équipements de 12 centrales nucléaires en exploitation, une seule "n'est pas encore complètement caractérisée" et concerne la composition chimique de l'enveloppe en acier d'un générateur de vapeur de Fessenheim, a indiqué cette semaine Pierre Bois, le responsable en Alsace de l'Autorité de sûreté nucléaire.
"Ce réacteur ne pourra redémarrer que lorsque nous aurons la certitude que toutes les exigences en matière de sûreté sont respectées", a-t-il souligné jeudi lors d'une conférence de presse, précisant que les analyses pourraient prendre "plusieurs mois".

 

  AFP

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Fessenheim: une loi s’impose pour tenir la promesse d’une fermeture fin 2016

Fessenheim: une loi s’impose pour tenir la promesse d’une fermeture fin 2016 | Home | Scoop.it

La promesse de François Hollande de fermer fin 2016 la centrale alsacienne de Fessenheim apparaît intenable avec les procédures actuelles, nécessitant un recours à la loi jugé «très vraisemblable» mardi par le PDG d’EDF, Henri Proglio.

Selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), il faut compter un délai difficilement compressible de cinq ans pour déclarer un réacteur français administrativement fermé car il faut deux ans pour que l’opérateur constitue un dossier solide et environ trois ans après le dépôt du dossier jusqu’au décret d’arrêt définitif.

«C’est un ordre de grandeur, mais il ne peut pas être beaucoup réduit», a confirmé dans un entretien à l’AFP le directeur général de l’ASN, Jean-Christophe Niel.

Un calcul d’écolier suffit alors à conclure qu’en l’état actuel des choses, Fessenheim ne pourra probablement pas être fermée avant 2018.
Cette perspective suscite l’inquiétude des opposants au nucléaire, inquiets de voir la seule promesse concrète de François Hollande en vue de l’objectif de 50% d’électricité nucléaire en 2025 menacée par une éventuelle défaite de la gauche lors des rendez-vous électoraux de 2017.

Le gouvernement, qui a maintenu le calendrier d’une fermeture fin 2016, s’oriente donc vers la solution d’une loi l’autorisant à fermer une centrale nucléaire, alors qu’aujourd’hui seul l’exploitant, c’est-à-dire EDF, peut amorcer la procédure (hors arrêt ordonné par l’ASN pour raisons de sûreté).

Cette possibilité figure dans la synthèse du «débat national sur la transition énergétique», qui doit déboucher cet automne sur un projet de loi devant être discuté au Parlement l’an prochain et dans lequel devrait figurer la fermeture de la plus vieille centrale de France (36 ans d’activité).

«Il est très vraisemblable qu’une loi prévoira la fermeture de Fessenheim», a d’ailleurs souligné dans un entretien au Monde (daté mercredi) le PDG d’EDF. M. Proglio a assuré que celle-ci serait «respectée» par son groupe.

EDF indemnisée

Après avoir montré un entrain limité, le géant français de l’électricité, qui exploite les 19 centrales et 58 réacteurs nucléaires hexagonaux, a annoncé mardi avoir commencé à travailler sur le dossier de fermeture.

«Mes équipes ont commencé à travailler avec Francis Rol-Tanguy», le délégué interministériel à la fermeture et à la reconversion du site, a indiqué M. Proglio, sans plus de précisions.

«Il y a effectivement un travail qui s’effectue», a confirmé à l’AFP M. Rol-Tanguy.

Selon «Monsieur Fessenheim», le calendrier du gouvernement est bien «crédible» mais «effectivement suppose un passage par la loi sur la transition énergétique». Cette façon d’accélérer le processus ne devra pas se faire au détriment de la sécurité nucléaire, a souligné l’ASN.

«Si le gouvernement et le Parlement décident d’introduire de nouvelles dispositions, nous n’avons pas d’avis là-dessus», a déclaré M. Niel.

«En revanche, on sera très attentifs à ce que cela n’obère pas la sûreté et qu’on puisse faire notre travail d’autorité de sûreté indépendante», a-t-il prévenu.

La loi devra aussi être solide juridiquement pour éviter d’être torpillée par un recours, fréquent dans le domaine de l’énergie.
A la volonté politique et à la faisabilité technique de fermer Fessenheim s’ajoute un troisième critère: le coût financier.

EDF, qui vient de décrocher auprès de l’ASN l’autorisation d’exploiter les deux réacteurs de 900 mégawatts de Fessenheim jusqu’en 2022-2023, compte bien être indemnisée pour son manque à gagner.

Aucun chiffre n’a été avancé officiellement --"c’est à discuter. Je n’ai pas commencé cette discussion, les chiffres que l’on peut lire ici ou là n’ont donc aucun fondement», a dit M. Proglio mardi, mais la facture pourrait se chiffrer en milliards d’euros.

Plusieurs groupes allemands et suisses (EnBW, Alpiq, Axpo et BKW), qui financent la centrale à hauteur de 32,5%, en échange d’une part équivalente de sa production, pourraient eux aussi demander des compensations.

Or plus Fessenheim sera fermée tôt, plus cette indemnisation du manque à gagner grossira, un enjeu lourd en période de disette budgétaire.
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Arrêter Fessenheim !

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Dans une lettre adressée au collectif Stop Fessenheim, Ségolène Royal, candidate socialiste à l’élection présidentielle, s’était déclarée, dès janvier 2007, pour une fermeture des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim.
L’étau se resserre !

En Franche-Comté, les élus régionaux Europe Ecologie Les Verts ont permis l’adoption d’une résolution, par 9 voix contre 4 (le PS et l’UMP s’étant abstenus), pour la fermeture de Fessenheim ! Le 21 mars, plusieurs membres allemands de la CLIS (Commission locale d’information et de surveillance) de la centrale nucléaire de Fessenheimont exprimaient une demande de moratoire à la France.

Signez la pétition Arrêter Fessenheim !

http://www.stopfessenheim.net/index#jesigne

Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à l’Autorité de Sûreté du Nucléaire de prolonger de 10 ans l’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Ils n’ont pas arrêté Fukushima.
Il est temps, grand temps que nous arrêtions Fessenheim !

[Note du Curateur] Pour ceux qui ne savent pas encore ou ceux qui veulent en savoir plus sur Fukushima je recommande ce dossier :
http://bit.ly/eAykqA
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