HALIEUTIQUE MER ET LITTORAL

Les saumons que nous mangeons sont élevés dans des fermes européennes. Mais ils sont probablement nourris de petits poissons pêchés fort loin, notamment en Afrique. Sans que le consommateur n’en soit informé.

Pour beaucoup de Français, un Noël sans saumon fumé, c’est comme un Noël sans cadeaux. Chaque année, nous en consommons plus de 40 000 tonnes, essentiellement en fin d’année. Dans la majorité des cas, il s’agit de saumons salmo salar — l’espèce atlantique — élevés dans une ferme norvégienne ou (...)

DéveloppeLe Haut-Commissariat au Plan publie une note stratégique pour le développement de l'aquaculture. Le déficit commercial en produits de la mer est important alors que la France, hexagonale et d'outre-mer, dispose d'un fort potentiel de production.

Le Haut-Commissariat au Plan milite depuis sa création en faveur de la "reconquête de l'appareil productif" pour un rééquilibrage du commerce extérieur français. Dans le cadre de cette stratégie, le Haut-Commissariat a publié, le 30 novembre 2023, une note en faveur du développement de l'aquaculture. 

En novembre 2022, la Commission européenne a adopté une communication intitulée Vers un secteur des algues de l’UE fort et durable, qui définit le cadre visant à développer ce secteur. Depuis, le Parlement européen a publié en février 2023 le rapport d’une étude sur le sujet, réalisée par ses services pour sa commission Pêche.

Organisé par AQUIMER et animé par Estelle LEBIHAN d'IVAMER, il abordera trois points essentiels pour la thématique de la valorisation des coproduits coquilliers :

la réglementation
la disponibilité de la ressource
des exemples de valorisation de coproduits coquilliers

Un moment d'échange suivra les présentations.

INSCRIVEZ-VOUS : 

« Etats des lieux de la consommation des produits de la mer en 2022 » – 9h30 – 10h30 : https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_37HUutv8QRmwPe_gqJTm1A 
« Etats des lieux des ressources halieutiques en 2022 » – 11h – 12h : https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_MjaefLizRMSnepOFk-Glkg 
« Des engins innovants pour une pêche moins impactante » – 14h – 15h30 : https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_TIxVTbksTp-CiaN5es69ew

Lors de son discours prononcé pour la clôture de la première journées des Assises de la pêche et des produits de la mer à La Rochelle, Hervé Berville est revenu sur le dispositif qui doit être mis en place pour assurer la continuité avec les aides d’urgence pour la pêche, financées par l’État depuis mars.

La consommation de poisson, si agréable soit-elle, n’est pas sans poser des problèmes, notamment du point de vue écologique en raison de la destruction des populations de poissons par la surpêche exercée.

Plusieurs solutions sont pointées par la grande distribution  pour satisfaire la demande et se donner bonne conscience : La première est la pêche de poissons sauvages labellisée, La deuxième est l’aquaculture.

Pour examiner ces solutions , découvrez cette chronique, deuxième d'une série de quatre qui traitent  des solutions potentielles à une consommation de poisson en croissance  en lien avec l'aquaculture et l'aquaculture bio.

Dans ce 2eme opus, c'est une première interview de Thomas Canetti , fondateur de FOOD4GOOD,  qui nous explique les pistes  d'une aquaculture de moindre impact.

La Commission européenne a décidé, le 25 mars, de mettre en oeuvre des mesures de crise pour soutenir financièrement les secteurs de la pêche, de l'aquaculture, et de la transformation des produits de la mer

Demandez à quiconque autour de vous de vous donner le nom d'une entreprise de l’alimentaire et vous n'obtiendrez probablement pas le nom d'une entreprise de produits de la mer. Combien de personnes auront entendu parler du Red Chamber Group, le numéro un mondial du commerce de la crevette ? Ou de Mowi, le premier producteur de saumon d’élevage ? Néanmoins, les mastodontes des produits de la mer sont loin d’être du menu fretin. Ils dominent un secteur mondial pesant plus de 400 milliards de dollars par an, qui contribue à près de 20 % des apports en protéines animales à l’échelle internationale et fournit un emploi à 60 millions de personnes.

La durabilité de l'approvisionnement mondial en produits de la mer pour répondre à une demande croissante est confrontée à plusieurs défis, notamment l'augmentation des niveaux de consommation due à une population humaine croissante, la surexploitation des ressources halieutiques et le changement climatique. Alors que la croissance de la production de produits de la mer issus de la pêche de capture est limitée, la production maricole mondiale est en expansion. Cependant, le changement climatique présente des risques pour la production potentielle de fruits de mer issus de la mariculture. Nous appliquons ici un modèle de production maricole mondiale qui tient compte de l'évolution des conditions océaniques, des zones marines propices à l'élevage, de la production de farine et d'huile de poisson, de la demande alimentaire des espèces d'élevage, du prix du poisson d'élevage et de la demande mondiale de produits de la mer, afin de projeter la production maricole selon deux scénarios climatiques et socio-économiques. Nous incluons 85 espèces de poissons et de mollusques marins d'élevage, représentant environ 70 % de la production maricole totale en 2015. Les résultats montrent des changements positifs de la production maricole mondiale au milieu et à la fin du 21e siècle par rapport aux années 2000 dans le cadre du scénario SSP1-2.6 avec une augmentation de 17%±5 et 33%±6, respectivement. En revanche, le scénario SSP5-8.5 prévoit une augmentation de 8 %±5, la production atteignant son maximum au milieu du siècle et diminuant de 16 %±5 vers la fin du XXIe siècle. Selon le scénario SSP5-8.5, plus de 25 % des pays producteurs de mariculture devraient perdre 40 à 90 % de leur potentiel actuel de production de mariculture d'ici le milieu du siècle. Les impacts prévus sont principalement dus aux effets directs du réchauffement des océans sur les espèces d'élevage et les zones marines appropriées, ainsi qu'aux impacts indirects de la modification de la disponibilité des poissons fourrage pour la production d'aliments pour animaux aquatiques. Le remplacement de la farine de poisson par des protéines alternatives peut réduire les impacts climatiques sur un sous-ensemble de la production piscicole. Cependant, ces mesures d'adaptation ne s'appliquent pas aux régions dominées par l'élevage non fondé sur l'alimentation (c'est-à-dire les mollusques) et aux régions qui perdent d'importantes zones marines adaptées à la mariculture. Notre étude met en évidence l'importance de solides efforts d'atténuation et la nécessité de disposer de différentes options d'adaptation au climat adaptées à la diversité des systèmes de mariculture, afin de soutenir un développement de la mariculture résilient au climat.

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Bientôt du poisson d’Oman à la criée de Lorient ? Le deuxième port de pêche français s’est associé avec le sultanat pour concevoir et gérer le port de Duqm, situé en mer d’Arabie, et donnant sur l’océan Indien. À terme, ce partenariat pourrait conduire à l’importation de tonnes de poissons et produits de la mer par avion-cargo depuis cette région pour alimenter les étals morbihannais. Un contre-sens pour les pêcheurs bretons et les écologistes, qui voient en ce projet "le symbole d’un développement économique climaticide...."

L’appel à projets concernant la mesure Feampa d’innovation nationale intitulé « Conditionnement et valorisation des produits de la pêche et de l’aquaculture » a été publié le 30 mai dernier. Cet appel à projets, piloté par la Région Bretagne par délégation de l’État, vise à soutenir l’investissement des entreprises de transformation de produits de la mer sur trois axes : adapter les produits à la demande, développer de nouveaux marchés à faible valeur commerciale et valoriser les coproduits. Le montant d’aide publique ne peut pas excéder 80 % de l’investissement, avec un plafond à 300 000 euros....

Source : Vincent SCHUMENG, PDM [En ligne] le 08/06/2023

"La balance commerciale des produits de la mer en France poursuit sa baisse, une tendance de fond observée depuis les années 1980...."

Notre société questionne nos modèles de production et de consommation des produits animaux, en avançant des problèmes d’impacts environnementaux et de bien-être animal. Mais qu’en est-il des espèces aquatiques, et notamment des poissons issus de la pêche ou de l’aquaculture ?

Le poisson joue actuellement un rôle prépondérant dans la sécurité alimentaire mondiale, puisqu'il représente 17% des protéines animales consommées dans le monde et constitue une source essentielle d'acides gras et de micronutriments pour une large part de la population.

La pêche est aujourd’hui la seule activité de chasse pratiquée à l’échelle mondiale. Elle répond à une demande croissante en protéines animales et contribue à l’équilibre économique de nombreux territoires côtiers. Mais le secteur s’interroge sur la gestion et l’état de la ressource halieutique, sur ses impacts écosystémiques et sur sa dépendance aux énergies fossiles. Consommer des biens produits par la nature est-il encore d’actualité au 21e siècle ?

De son côté, l’aquaculture est perçue comme un outil clef dans le renforcement de la sécurité alimentaire et est parfois présentée comme une alternative à la pêche. Elle aussi est cependant confrontée à des problèmes d’impact sur les écosystèmes. Certaines productions génèrent notamment des pollutions de l’eau, participent à la déforestation, ou exercent une forte pression sur les poissons fourrages.

Ainsi, questionner notre consommation en produits aquatiques par rapport à leurs impacts environnementaux paraît indispensable. Dans quelle mesure la production de poissons impacte-t-elle les écosystèmes et le climat ? Devons-nous, à l’instar de la viande, freiner notre consommation de poissons pour limiter notre empreinte carbone ou biodiversité ? De nouveaux systèmes de production sont-ils envisageables ? Devrions-nous nous tourner vers de nouvelles espèces ? La consommation des invertébrés (mollusques et crustacés) ou des algues constitue-t-elle une alternative ?

La consommation de produits aquatiques fait également écho aux préoccupations sur le bien-être animal, déjà largement médiatisées pour les productions animales terrestres. Pouvons-nous consommer des poissons, issus de la pêche ou de l’aquaculture, sans nous soucier de leur bien-être, des conditions d’élevage et de l’abattage ? Existe-t-il des marges de progrès en la matière ? Plus largement, la question éthique de la consommation de produits animaux se pose : où placer notre limite de consommation des animaux ? Est-il encore raisonnable et réaliste de vivre dans une société qui consomme des produits animaux ? Et quelles sont les éventuelles alternatives ?

Ce webinaire abordera les enjeux environnementaux et éthiques liés la consommation d’animaux d’origine aquatique, et les solutions expérimentées ou investiguées en la matière.

La qualité des produits de la mer malgaches a fait leur réputation, en particulier pour les crevettes. Entre logistique perturbée depuis la crise sanitaire, hausse des coûts tous azimuts et contexte international troublé, les défis ne manquent pas.

Organisées depuis 2010, les Assises de la Pêche et des Produits de la Mer sont devenues le principal rendez-vous annuel des décideurs publics et privés de la filière Pêche et des Produits de la Mer (Production, transformation et distribution).

L’Épaulard, société de mytiliculture basée à Dunkerque, multiplie les installations de naissains au large. Son patron, Philippe Quinault, a lancé la construction d’un navire au chantier vendéen Delavergne. Le bateau est attendu pour cet été.

Bien loin des problématiques de raréfaction de la ressource que connaissent les fileyeurs de la flottille dunkerquoise et plus largement des Hauts-de-France, la mytiliculture se porte comme un charme au large de Dunkerque. Deux patrons-pêcheurs se partagent une zone de 70 champs en concession face à la plage de Zuydcoote.