Suisse : lancement de l'initiative populaire fédérale « Pour une ... | Economie Responsable et Consommation Collaborative | Scoop.it

Il y a bien des possibilités de réagir à des crises de toutes sortes. Les pays souffrant de leur endettement luttent actuellement contre leurs problèmes économiques par des mesures d’économie, la dérégulation et la privatisation. Les entreprises étatiques de l’approvisionnement de base, dans les domaines du trafic, de l’énergie, de la formation et de la santé, sont bradées sur diktat des créanciers, comme l’argenterie lorsqu’on est dans le besoin. On diminue les pensions de retraite et on supprime des milliers de places de travail. Des économies sont pillées, que ce soit en Grèce ou ailleurs. Le sauvetage prôné de l’euro est placé au-dessus de la garantie de l’état de marche des économies nationales tenaillées. La concurrence débridée ne connaît aucune indulgence: celui qui n’est pas concurrentiel a gâché son droit à l’existence. Sur le soi-disant «marché libre», les puissants – les «global players» – fixent les limites comme bon leur semble. Ils mettent les Etats-nations sous tutelle, nient la constitutionnalité, et volent le droit à l’autodétermination des peuples et donc leur liberté. Les Etats endettés qui n’ont pas carte blanche pour faire des dettes (comme les Etats-Unis), sont assujettis. Et cela jusqu’à ce qu’ils se soumettent sans limite au service du grand capital, en trahissant les intérêts légitimes de leur propre population. Ou alors les citoyens prennent l’initiative et exigent de leur gouvernement une économie nationale qui satisfasse aux intérêts de tous les citoyens, et par conséquent à ceux de l’Etat.